Gagnoa - Le secrétariat d’Etat auprès du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, chargé des Droits de l’Homme (SEDH) a organisé mardi 08 septembre 2020 à Gagnoa, un atelier de renforcement des capacités d’une trentaine d’officiers de police judiciaire (OPJ), en vue d’accomplir leurs missions de sécurisation des activités liées à la présidentielle du 31 octobre 2020 dans le respect des questions de droits de l’homme.
L’atelier a eu pour objectif d’aider les OPJ à mieux maintenir l’ordre public et de permettre la manifestation des libertés individuelles et citoyennes, a expliqué le directeur de la Promotion des droits de l’homme et de la Règlementation du SEDH, N’Djomou De Achille.
Le thème proposé était « Maintien de l’ordre public et respect des droits de l’homme au cours du processus électoral ».
Selon M. N’Djomou De, s’il est vrai que l’ordre public et les libertés individuelles sont difficilement compatibles, il y a de meilleure chance qu’une bonne maitrise de l’officier de police judiciaire dans l’exercice de ses fonctions peut rendre compatibles ces deux notions.
Le magistrat a dit attendre des participants à l’atelier une contribution citoyenne à des élections pacifiques, en permettant à ceux qui veulent exercer leurs droits de manifester, de pouvoir l’exercer selon les normes étatiques.
Lorsqu’un OPJ est sollicité, il doit se souvenir qu’il est au service de l’Etat et de la nation. Il ne s’agit pas pour lui d’être immédiatement braqué, en refusant toute manifestation, a ajouté le directeur de la Promotion des droits de l’homme et de la Règlementation du SEDH.
La recommandation, a-t-il signifié, est de pouvoir discuter avec les organisateurs et de parvenir à un consensus sur le parcours de la manifestation, l’identité des organisateurs ainsi que la contribution que le policier ou le gendarme peut apporter à l’encadrement de la manifestation lorsque l’effectif des forces de l’ordre le permet.
En cas de sous-effectif, l’OPJ peut proposer à toutes les manifestations sur la voie publique, des solutions alternatives telles que des meetings ou des manifestations dans des endroits fermés au regard des instructions gouvernementales actuelles.
(AIP)
Dd/kp
L’atelier a eu pour objectif d’aider les OPJ à mieux maintenir l’ordre public et de permettre la manifestation des libertés individuelles et citoyennes, a expliqué le directeur de la Promotion des droits de l’homme et de la Règlementation du SEDH, N’Djomou De Achille.
Le thème proposé était « Maintien de l’ordre public et respect des droits de l’homme au cours du processus électoral ».
Selon M. N’Djomou De, s’il est vrai que l’ordre public et les libertés individuelles sont difficilement compatibles, il y a de meilleure chance qu’une bonne maitrise de l’officier de police judiciaire dans l’exercice de ses fonctions peut rendre compatibles ces deux notions.
Le magistrat a dit attendre des participants à l’atelier une contribution citoyenne à des élections pacifiques, en permettant à ceux qui veulent exercer leurs droits de manifester, de pouvoir l’exercer selon les normes étatiques.
Lorsqu’un OPJ est sollicité, il doit se souvenir qu’il est au service de l’Etat et de la nation. Il ne s’agit pas pour lui d’être immédiatement braqué, en refusant toute manifestation, a ajouté le directeur de la Promotion des droits de l’homme et de la Règlementation du SEDH.
La recommandation, a-t-il signifié, est de pouvoir discuter avec les organisateurs et de parvenir à un consensus sur le parcours de la manifestation, l’identité des organisateurs ainsi que la contribution que le policier ou le gendarme peut apporter à l’encadrement de la manifestation lorsque l’effectif des forces de l’ordre le permet.
En cas de sous-effectif, l’OPJ peut proposer à toutes les manifestations sur la voie publique, des solutions alternatives telles que des meetings ou des manifestations dans des endroits fermés au regard des instructions gouvernementales actuelles.
(AIP)
Dd/kp