L’Institut supérieur polytechnique des sciences et techniques de la communication a ouvert, mardi dernier, un atelier de formation à l’intention des spécialistes de la communication.
Ouvert pendant trois jours, l’atelier de travail co-initié par l’Istc Polytechnique et l’Unesco s’est achevé le 10 septembre.
A cette session de formation qui a enregistré la présence de plusieurs figures marquantes du monde des médias et de la communication, notamment le Dr Alfred Dan Moussa, Dg de l’Istc Polytechnique, Samba Koné, ainsi que les formateurs que sont les journalistes Zio Moussa, président de l’Olped, Nessemon De Laure, Marie Laure Zakry et Evelyne Deba, Scheinfora Gomet-Konaté, directrice de l’École de journalisme de l’Istc-Polytechnique, a situé le cadre de la rencontre : « Rares sont aujourd’hui les citoyens qui vivent sans leurs smartphones. Dans bien des existences, le téléphone est le cordon qui nous relie au monde. C’est par lui que la plupart des jeunes accèdent à l’information et en sont aussi désormais des acteurs. C’est avec lui qu’ils découvrent des œuvres, regardent des vidéos, les partagent ou les recommandent à leurs pairs. C’est à travers lui qu’ils font l’expérience de la complexité du monde. Mais ont-ils les moyens de s’y retrouver, dans cet espace saturé de signes et de sens ? Ont-ils la possibilité de faire le tri entre ce qui est fiable et ce qui ne l’est pas, entre ce qui est utile et ce qui est essentiel, entre ce qui est avéré et ce qui est fantasme ? »
C’est en tout cas face à ce lot de questionnements que le Dr Alfred Dan Moussa situe l’importance de cet atelier qui arrive à point nommé dans un monde façonné par l’utilisation du numérique.
Selon Scheinfora Gomet-Konaté, cet atelier vise à développer une appropriation critique des médias en milieu scolaire afin de permettre au jeune public d’en faire un usage responsable et d’en percevoir les richesses autant que les limites et les dangers.
« Si l’éducation aux médias a d’abord été fondée sur l’utilisation des médias de ceux-ci comme supports pédagogiques (articles, reportages, émissions...), le foisonnement des nouveaux médias a conduit à les considérer comme des objets d’études. L’éducation aux médias et à l’information est une démarche formative qui vise donc à apprendre au citoyen à être un spectateur actif, un explorateur autonome et un acteur de la communication médiatique. Un acteur apte à développer les connaissances et les compétences des individus pour leur permettre d’utiliser avec discernement les médias de manière critique et créative tant dans la vie quotidienne que professionnelle », a-t-elle fait savoir.
Ce programme qui s’étendra sur quatre semaines de formation réunira plusieurs responsables pédagogiques des universités, pour asseoir un comité véritable de travail.
Brigitte Guirathe
Ouvert pendant trois jours, l’atelier de travail co-initié par l’Istc Polytechnique et l’Unesco s’est achevé le 10 septembre.
A cette session de formation qui a enregistré la présence de plusieurs figures marquantes du monde des médias et de la communication, notamment le Dr Alfred Dan Moussa, Dg de l’Istc Polytechnique, Samba Koné, ainsi que les formateurs que sont les journalistes Zio Moussa, président de l’Olped, Nessemon De Laure, Marie Laure Zakry et Evelyne Deba, Scheinfora Gomet-Konaté, directrice de l’École de journalisme de l’Istc-Polytechnique, a situé le cadre de la rencontre : « Rares sont aujourd’hui les citoyens qui vivent sans leurs smartphones. Dans bien des existences, le téléphone est le cordon qui nous relie au monde. C’est par lui que la plupart des jeunes accèdent à l’information et en sont aussi désormais des acteurs. C’est avec lui qu’ils découvrent des œuvres, regardent des vidéos, les partagent ou les recommandent à leurs pairs. C’est à travers lui qu’ils font l’expérience de la complexité du monde. Mais ont-ils les moyens de s’y retrouver, dans cet espace saturé de signes et de sens ? Ont-ils la possibilité de faire le tri entre ce qui est fiable et ce qui ne l’est pas, entre ce qui est utile et ce qui est essentiel, entre ce qui est avéré et ce qui est fantasme ? »
C’est en tout cas face à ce lot de questionnements que le Dr Alfred Dan Moussa situe l’importance de cet atelier qui arrive à point nommé dans un monde façonné par l’utilisation du numérique.
Selon Scheinfora Gomet-Konaté, cet atelier vise à développer une appropriation critique des médias en milieu scolaire afin de permettre au jeune public d’en faire un usage responsable et d’en percevoir les richesses autant que les limites et les dangers.
« Si l’éducation aux médias a d’abord été fondée sur l’utilisation des médias de ceux-ci comme supports pédagogiques (articles, reportages, émissions...), le foisonnement des nouveaux médias a conduit à les considérer comme des objets d’études. L’éducation aux médias et à l’information est une démarche formative qui vise donc à apprendre au citoyen à être un spectateur actif, un explorateur autonome et un acteur de la communication médiatique. Un acteur apte à développer les connaissances et les compétences des individus pour leur permettre d’utiliser avec discernement les médias de manière critique et créative tant dans la vie quotidienne que professionnelle », a-t-elle fait savoir.
Ce programme qui s’étendra sur quatre semaines de formation réunira plusieurs responsables pédagogiques des universités, pour asseoir un comité véritable de travail.
Brigitte Guirathe