Le 14 septembre 2020, Le Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE) a pris note de la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 par décision N°CI-2020-EP-009/14-09/CC/SG du 14 septembre 2020 du Conseil Constitutionnel. Ladite décision a déclaré éligibles 4 candidats sur 44 dont celle controversée du président sortant qui brigue un troisième mandat.
Suite à cette publication, plusieurs candidats recalés dont Albert Toikeusse Mabri, Amon-Tanoh Marcel, Mamadou Koulibaly, SORO Guillaume ont dénoncé cette décision en brandissant dans la presse, divers documents de preuve en soutien à leurs griefs à l’encontre du Conseil constitutionnel.
Le GPATE note également que le même lundi 14 septembre 2020, le Gouvernement a pris une mesure (Arrêté interministériel n°872/MATED/MSPC du 14 septembre 2020) qui proroge la suspension des marches et autres manifestations sur la voie publique jusqu’au 30 septembre 2020. Selon le gouvernement ivoirien, cette décision a été prise pour prévenir les troubles à l’ordre public.
Le GPATE fait observer que si l’impératif de sauvegarde de l’ordre public qui sous-tend cette interdiction semble légitime, elle soulève néanmoins des inquiétudes réelles quant à son impact sur l’exercice des libertés fondamentales, à cinq semaines du premier tour de l’élection présidentielle.
Le GPATE rappelle avec force que « la liberté de manifester et d’opinion est la règle ; la restriction, l’exception ». Les périodes électorales constituant des moments critiques pour toute démocratie au cours desquels les libertés devraient éclore, cette restriction apparait comme disproportionnée et devrait donc être levée.
Par ailleurs, Le GPATE prend acte des déclarations des partenaires internationaux de la Côte d’Ivoire, des religieux et de la société civile appelant unanimement les autorités ivoiriennes à créer les conditions pour des élections transparentes, inclusives et apaisées, à garantir la liberté de manifester et d’expression et à poursuivre les auteurs de violences survenues lors des manifestations de l’opposition politique.
Sur ce point précis, le GPATE rappelle à la communauté nationale et internationale que sa position est constante sur le fait qu’une Commission électorale « des partis politiques », comme c’est le cas en ce moment, crée forcement des conflits d’intérêts et n’est donc pas appropriée pour organiser des élections qui soient transparentes et apaisées. D’ailleurs, une enquête diligentée en juin 2020, dans le district d’Abidjan et dont les résultats ont été publiés le 11 septembre 2020, montre que 61,10% des populations n’ont pas confiance en la Commission électorale actuelle ainsi que dans le Conseil constitutionnel. Fort de ce constat, le GPATE conclut que ces deux organes sont disqualifiés pour conduire le processus électoral.
Par conséquent, le GPATE qui estime que le Gouvernement ivoirien possède les clés de l’apaisement du climat socio-politique, l’invite, une fois encore, à re-ouvrir le dialogue politique sur tous les sujets de désaccord afin de créer le consensus minimum permettant d’organiser des élections transparentes et inclusives dont les résultats seront acceptés par tous.
Le GPATE invite la CEDEAO, l’UA, l’UE, l’ONU et les partenaires bilatéraux qui appuient financièrement et techniquement la CEI, à exhorter fermement le gouvernement à aller dans le sens d’un processus qui offre des garanties quant à la stabilité du pays.
Pour le GPATE, le Président
Abraham Denis YAUROBAT
Suite à cette publication, plusieurs candidats recalés dont Albert Toikeusse Mabri, Amon-Tanoh Marcel, Mamadou Koulibaly, SORO Guillaume ont dénoncé cette décision en brandissant dans la presse, divers documents de preuve en soutien à leurs griefs à l’encontre du Conseil constitutionnel.
Le GPATE note également que le même lundi 14 septembre 2020, le Gouvernement a pris une mesure (Arrêté interministériel n°872/MATED/MSPC du 14 septembre 2020) qui proroge la suspension des marches et autres manifestations sur la voie publique jusqu’au 30 septembre 2020. Selon le gouvernement ivoirien, cette décision a été prise pour prévenir les troubles à l’ordre public.
Le GPATE fait observer que si l’impératif de sauvegarde de l’ordre public qui sous-tend cette interdiction semble légitime, elle soulève néanmoins des inquiétudes réelles quant à son impact sur l’exercice des libertés fondamentales, à cinq semaines du premier tour de l’élection présidentielle.
Le GPATE rappelle avec force que « la liberté de manifester et d’opinion est la règle ; la restriction, l’exception ». Les périodes électorales constituant des moments critiques pour toute démocratie au cours desquels les libertés devraient éclore, cette restriction apparait comme disproportionnée et devrait donc être levée.
Par ailleurs, Le GPATE prend acte des déclarations des partenaires internationaux de la Côte d’Ivoire, des religieux et de la société civile appelant unanimement les autorités ivoiriennes à créer les conditions pour des élections transparentes, inclusives et apaisées, à garantir la liberté de manifester et d’expression et à poursuivre les auteurs de violences survenues lors des manifestations de l’opposition politique.
Sur ce point précis, le GPATE rappelle à la communauté nationale et internationale que sa position est constante sur le fait qu’une Commission électorale « des partis politiques », comme c’est le cas en ce moment, crée forcement des conflits d’intérêts et n’est donc pas appropriée pour organiser des élections qui soient transparentes et apaisées. D’ailleurs, une enquête diligentée en juin 2020, dans le district d’Abidjan et dont les résultats ont été publiés le 11 septembre 2020, montre que 61,10% des populations n’ont pas confiance en la Commission électorale actuelle ainsi que dans le Conseil constitutionnel. Fort de ce constat, le GPATE conclut que ces deux organes sont disqualifiés pour conduire le processus électoral.
Par conséquent, le GPATE qui estime que le Gouvernement ivoirien possède les clés de l’apaisement du climat socio-politique, l’invite, une fois encore, à re-ouvrir le dialogue politique sur tous les sujets de désaccord afin de créer le consensus minimum permettant d’organiser des élections transparentes et inclusives dont les résultats seront acceptés par tous.
Le GPATE invite la CEDEAO, l’UA, l’UE, l’ONU et les partenaires bilatéraux qui appuient financièrement et techniquement la CEI, à exhorter fermement le gouvernement à aller dans le sens d’un processus qui offre des garanties quant à la stabilité du pays.
Pour le GPATE, le Président
Abraham Denis YAUROBAT