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Politique Publié le lundi 28 septembre 2020 | APA

Présidentielle ivoirienne: Ibn Chambas appelle à un processus électoral inclusif et apaisé au terme de sa mission à Abidjan

© APA Par DR
Entretien du Président de la République avec le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l`Afrique de l`Ouest et le Sahel
Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, s`est entretenu avec le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l`Afrique de l`Ouest et le Sahel, M. Mohamed Ibn CHAMBAS, ce lundi 21 Septembre 2020, au Palais de la Présidence de la République.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a invité dimanche les acteurs politiques ivoiriens à s'engager pour une élection présidentielle inclusive et apaisée, au terme d'une mission pré-électorale à Abidjan.

L’objectif de cette mission, selon M. Ibn Chambas, était de "renouveler le soutien des Nations Unies pour l’organisation d’une élection présidentielle pacifique, inclusive, transparente et crédible en Côte d’Ivoire le 31 octobre 2020", indique un communiqué de presse.

Cette démarche qui intervient à un peu plus d'un mois des joutes électorales, vise également à "encourager les parties prenantes à œuvrer ensemble en faveur de la paix et de la stabilité", a expliqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Au cours de sa mission entamée le lundi 21 septembre 2020 à Abidjan, M. Ibn Chambas a été reçu en audience par le président de la République, Alassane Ouattara, au palais de la présidence.

Dans l'élan de ses échanges avec les autorités ivoiriennes, il s’est entretenu avec le le Premier ministre, Hamed Bakayoko, et le ministre en charge de l’Administration du territoire, ainsi que celui en charge de la Sécurité et de la Protection civile.

Le représentant spécial a également eu des séances de travail avec le Conseil Constitutionnel, la Commission Électorale Indépendante (CEI), le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques.

Il a aussi rencontré le président de l’ex-Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation et des organisations de la société civile et échangé avec le groupe informel des partenaires au développement, ainsi que l’équipe pays des Nations Unies.

Tout en félicitant les Ivoiriens pour leurs efforts pour la paix, le représentant spécial a réitéré son appel à tous les acteurs politiques pour qu’ils "poursuivent leur engagement pour l’organisation d’une élection pacifique et inclusive, dans le respect des droits de l’homme", poursuit le texte.

M. Ibn Chambas a par ailleurs noté "la libération provisoire de détenus le 23 septembre, un geste bienvenu et espère que d’autres mesures d’apaisement seront prises alors que le processus électoral se poursuit".

Dans une atmosphère pre-électorale tendue, il a appelé tous les acteurs politiques ivoiriens à "rejeter l’usage des discours de haine, la violence et toute forme de sectarisme, et à s’engager pour un processus électoral apaisé et un scrutin présidentiel pacifique".

Cette mission a lieu un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19. Mohamed Ibn Chambas, a ainsi insisté sur l’importance d’"agir en synergie et en concertation pour surmonter les différends, préserver l’unité et la paix, indispensables à la prospérité de la Côte d’Ivoire".

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Le 14 septembre 2020, le Conseil constitutionnel a dévoilé les candidats retenus, au nombre de quatre sur 44 candidatures dont le président sortant Alassane Ouattara.

Élu en 2010 et réélu en 2015, l'opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de faire un troisième mandat consécutif. Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient qu' il s'agit du premier mandat de la 3e République.

Les juges de la Cour constitutionnelle ont tranché que le pays est sous l'ère de la llle République, donnant droit à M. Ouattara de briguer un autre mandat, le premier de la troisième République. Mais, malgré cela l'opposition clame une candidature "anticonstitutionnelle".

AP/ls/APA
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