L'AFD et LMP, deux plate-formesalles de l'opposition ivoirienne, ont annoncé mardi dans une déclaration conjointe la suspension de leurs représentants à la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d'organiser l'élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Les plateformes de l'Alliance des forces démocratiques (AFD) et la Ligue des mouvements pour le progrès "demandent à leurs représentants de ne plus participer aux réunions convoquées par les nouveaux bureaux locaux" de la CEI.
Cette décision, pour ces plateformes vise pour à "ne point se faire complice du hold up électoral mis en place par le gouvernement, le Conseil constitutionnel et la Commission Electorale Indépendante", précise la déclaration.
De ce fait, "l'AFD et LMP ont instruit toutes les personnalités qu’elles ont proposé pour siéger dans les commissions électorales communales, sous-préfectorales, départementales, régionales et à l’étranger, de suspendre leurs activités au sein des démembrements de la CEI".
"L’AFD et la LMP ne peuvent s’associer à une mascarade électorale", indique la déclaration dans laquelle elles appellent tous leurs représentants à "attendre de recevoir de nouvelles instructions".
En termes de propositions, l’AFD et la LMP "réitèrent l’urgence et la nécessité d’une concertation élargie entre le gouvernement et les forces politiques et sociales, parties prenantes aux élections".
Elles demandent au gouvernement et au président de la République, garant de la paix sociale, de la sécurité nationale et du "respect des accords internationaux, de sortir de leur posture actuelle, irréaliste, qui expose inutilement les Ivoiriens aux menaces de toute nature".
Selon ces deux plate-formes de l'opposition en Côte d'Ivoire, pour inviter une crise post-électorale, tous ceux qui ont un intérêt aux élections présidentielles et législatives, devraient discuter "autour d’une table afin de convenir des conditions générales de leur organisation et notamment, des réformes nécessaires du Conseil Constitutionnel et de la CEI".
Dans cette optique, l’AFD et la LMP demandent au gouvernement et au président de la République, de sortir du « fétichisme des dates » pour faire baisser les tensions socio-politiques. Toute chose qui évoque un report du scrutin présidentiel.
"Nous pouvons tous ensemble, faire l’économie d’une nouvelle crise", concluent ces deux plate-formes de l'opposition ivoirienne. M. Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi) a signé la déclaration au nom de l'AFD.
L'opposant Kabran Appia, lui, a signé la déclaration conjointe de ces deux plate-formes politiques pour le compte de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP).
AP/ls/APA
Les plateformes de l'Alliance des forces démocratiques (AFD) et la Ligue des mouvements pour le progrès "demandent à leurs représentants de ne plus participer aux réunions convoquées par les nouveaux bureaux locaux" de la CEI.
Cette décision, pour ces plateformes vise pour à "ne point se faire complice du hold up électoral mis en place par le gouvernement, le Conseil constitutionnel et la Commission Electorale Indépendante", précise la déclaration.
De ce fait, "l'AFD et LMP ont instruit toutes les personnalités qu’elles ont proposé pour siéger dans les commissions électorales communales, sous-préfectorales, départementales, régionales et à l’étranger, de suspendre leurs activités au sein des démembrements de la CEI".
"L’AFD et la LMP ne peuvent s’associer à une mascarade électorale", indique la déclaration dans laquelle elles appellent tous leurs représentants à "attendre de recevoir de nouvelles instructions".
En termes de propositions, l’AFD et la LMP "réitèrent l’urgence et la nécessité d’une concertation élargie entre le gouvernement et les forces politiques et sociales, parties prenantes aux élections".
Elles demandent au gouvernement et au président de la République, garant de la paix sociale, de la sécurité nationale et du "respect des accords internationaux, de sortir de leur posture actuelle, irréaliste, qui expose inutilement les Ivoiriens aux menaces de toute nature".
Selon ces deux plate-formes de l'opposition en Côte d'Ivoire, pour inviter une crise post-électorale, tous ceux qui ont un intérêt aux élections présidentielles et législatives, devraient discuter "autour d’une table afin de convenir des conditions générales de leur organisation et notamment, des réformes nécessaires du Conseil Constitutionnel et de la CEI".
Dans cette optique, l’AFD et la LMP demandent au gouvernement et au président de la République, de sortir du « fétichisme des dates » pour faire baisser les tensions socio-politiques. Toute chose qui évoque un report du scrutin présidentiel.
"Nous pouvons tous ensemble, faire l’économie d’une nouvelle crise", concluent ces deux plate-formes de l'opposition ivoirienne. M. Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi) a signé la déclaration au nom de l'AFD.
L'opposant Kabran Appia, lui, a signé la déclaration conjointe de ces deux plate-formes politiques pour le compte de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP).
AP/ls/APA