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Politique Publié le lundi 5 octobre 2020 | APA

A moins d’un mois de la présidentielle, le PDCI appelle Ouattara à ouvrir un dialogue politique

© APA Par DR
Cérémonie de dédicace de l’œuvre intitulée « l’Afrique face aux grandes contradictions du monde : Plaidoyer pour un monde juste »
Abidjan le 19 janvier 2019. Le Président du groupe Institut Africaine de Développement et de Stratégie (IADS), Docteur Gnamien Yao a présenté officiellement ce samedi 19 janvier 2019 à Abidjan son œuvre intitulée « l’Afrique face aux grandes contradictions du monde : Plaidoyer pour un monde juste ». Photo : Le Président du groupe Institut Africaine de Développement et de Stratégie (IADS), Docteur Gnamien Yao
Abidjan (Côte d'Ivoire) - A moins d'un mois de la présidentielle ivoirienne, le grand conférencier du parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI, opposition), Dr Gnamien Yao a appelé lundi à Abidjan au nom de son parti, le président ivoirien Alassane Ouattara, à ouvrir un dialogue politique avec l'opposition estimant que l'appel à la désobéissance civile lancé par Henri Konan Bédié, le président de sa formation politique « n'est pas un appel au désordre ou aux casses».

Dr Yao s'exprimait dans une conférence de presse «dictée par M. Bédié » au cours de laquelle, il analysé la situation sociopolitique en Côte d'Ivoire et a expliqué la sens du mot d'ordre de désobéissance civile lancé par le président du PDCI.

« Le président Bédié m'a chargé de vous dire que s'il y a des gens qui veulent brûler la Côte d'Ivoire, il n'en fait pas partie. Bédié me charge de vous dire qu'il ne fait pas partie des pyromanes et des casseurs de la Côte d'Ivoire. L'appel à la désobéissance civile n'est pas un appel au désordre... A moins d'un mois d'un mois de la présidentielle, il faut ouvrir le dialogue politique », a plaidé Dr Yao.

Selon lui, l'appel à la désobéissance civile lancée par M. Bédié et l'opposition ivoirienne s'appelle « la sonnette d'alarme». Après, il a rappelé plusieurs cas d'appels à la désobéissance civile lancée en Côte d'Ivoire depuis la période coloniale jusqu'à la crise post-électorale ivoirienne de 2010.

« La désobéissance civile n'est pas une première en Côte d'Ivoire. La création du syndicat agricole africain est un acte de désobéissance civile. En 1990, le peuple de Côte d'Ivoire a fait acte de désobéissance civile pour qu'il y ait le multipartisme. En 2010, en se rendant au Golf Hôtel aux côtés du candidat Alassane Ouattara, Bédié a posé un acte de désobéissance civile », a entre autres rappelé le grand conférencier du PDCI soulignant que « la désobéissance civile, ce n'est ni casser, ni brûler ».

Poursuivant, Dr Yao qui dit parler au nom de M. Bédié, a expliqué avec insistance que l'appel à la désobéissance civile lancé par celui-ci, est une « arme de combat pacifique». « Pour le président Bédié, tout recours à la violence ou à la force, n'apporte aucune solution durable en politique », a conclu le conférencier.

Depuis quelques semaines, le président du PDCI, Henri Konan Bédié et plusieurs partis de l'opposition ivoirienne, ont lancé un appel à la désobéissance civile pour s'insurger contre les institutions électorales ivoiriennes et contre la candidature du président Alassane Ouattara à la prochaine élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Quatre candidatures ont été validées pour cette élection par le Conseil constitutionnel ivoirien. Il s'agit de celles de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N'Guessan et Kouadio Konan Bertin dit KKB.

LS/ls
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