Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, la méga star reggae, Alpha Blondy, ambassadeur de la paix pour l’Unesco, s’inquiétant de la tournure que prend la scène politique ivoirienne, appelle le pouvoir et l’opposition à la table de négociations pour un dialogue constructif. Dans l’espoir que son appel soit entendu, il évoque des risques d’implosion imminents, si la situation restait en l’état. Ci-dessous l’intégralité de sa déclaration.
« Mes bramôgô du Pdci, mes bramôgô du Rhdp, mes bramôgô du Fpi, mes bramôgô du Gps et même mes bramôgô qui ne font pas partie d’une chapelle politique, m’ont demandé d’intervenir par rapport à cette enième crise que le pays traverse. Je romps donc le silence, devant cette équation délicate, mais je ne vais pas passionner le débat. Evitons tout ce qui peut nous diviser. Ça commence par les hommes. Il n’y a pas de solutions aux problèmes posés par les hommes, par les oppositions entre les hommes. On pourra trouver des solutions politiques. On pourra trouver des solutions aux problèmes économiques. On pourra trouver des solutions aux problèmes sociaux, mais jamais nous ne trouverons de solution aux problèmes de personnes. Et le problème qui se pose aujourd’hui en Côte d’Ivoire, à mon humble avis, est un problème de personnes. C’est la raison pour laquelle je refuse, pour notre pays, une politique qui ira au déchirement, à la guerre civile. Dans la recherche de la vraie paix, juste et durable, on ne doit pas hésiter, un seul instant, à recourir, avec obstination, au dialogue. Le jour où ceux qui provoquent et encouragent les guerres, devront se trouver en première ligne, à la tête des hommes qu’ils engagent dans la tourmente, nous verrons certainement moins de guerre dans nos pays. C’est une erreur de croire qu’il n’y a pas d’autres solutions que la violence et la confrontation pour régler le désaccord. Faisons l’économie des larmes et des vies en allant vers le dialogue. Car de toute façon, le dialogue s’imposera à nous un jour ou l’autre. La force n’est pas la solution à ce que les uns et les autres considèrent comme intolérable. Je conseille vivement à la famille politique ivoirienne, d’avoir recours au dialogue, impérativement et sans délai. C’est maintenant ou jamais ! Mesdames et messieurs, j’ai dû plonger ma plume dans l’encrier du président Félix Houphouët-Boigny, afin de vous transmettre fidèlement ce que j’ai dans mon cœur. Que Dieu bénisse notre chère Côte d’Ivoire. Que Dieu bénisse ses femmes, ses hommes et ses enfants. Merci de m’avoir suivi. Que Dieu vous bénisse ».
« Mes bramôgô du Pdci, mes bramôgô du Rhdp, mes bramôgô du Fpi, mes bramôgô du Gps et même mes bramôgô qui ne font pas partie d’une chapelle politique, m’ont demandé d’intervenir par rapport à cette enième crise que le pays traverse. Je romps donc le silence, devant cette équation délicate, mais je ne vais pas passionner le débat. Evitons tout ce qui peut nous diviser. Ça commence par les hommes. Il n’y a pas de solutions aux problèmes posés par les hommes, par les oppositions entre les hommes. On pourra trouver des solutions politiques. On pourra trouver des solutions aux problèmes économiques. On pourra trouver des solutions aux problèmes sociaux, mais jamais nous ne trouverons de solution aux problèmes de personnes. Et le problème qui se pose aujourd’hui en Côte d’Ivoire, à mon humble avis, est un problème de personnes. C’est la raison pour laquelle je refuse, pour notre pays, une politique qui ira au déchirement, à la guerre civile. Dans la recherche de la vraie paix, juste et durable, on ne doit pas hésiter, un seul instant, à recourir, avec obstination, au dialogue. Le jour où ceux qui provoquent et encouragent les guerres, devront se trouver en première ligne, à la tête des hommes qu’ils engagent dans la tourmente, nous verrons certainement moins de guerre dans nos pays. C’est une erreur de croire qu’il n’y a pas d’autres solutions que la violence et la confrontation pour régler le désaccord. Faisons l’économie des larmes et des vies en allant vers le dialogue. Car de toute façon, le dialogue s’imposera à nous un jour ou l’autre. La force n’est pas la solution à ce que les uns et les autres considèrent comme intolérable. Je conseille vivement à la famille politique ivoirienne, d’avoir recours au dialogue, impérativement et sans délai. C’est maintenant ou jamais ! Mesdames et messieurs, j’ai dû plonger ma plume dans l’encrier du président Félix Houphouët-Boigny, afin de vous transmettre fidèlement ce que j’ai dans mon cœur. Que Dieu bénisse notre chère Côte d’Ivoire. Que Dieu bénisse ses femmes, ses hommes et ses enfants. Merci de m’avoir suivi. Que Dieu vous bénisse ».