Face à la presse internationale à Bruxelles, où il séjourne depuis quelques jours, le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du Gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, a rappelé que le gouvernement ivoirien reconnait l’instrument qu’est la Cours africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), cependant, il ne reconnait pas ses compétences.
A Bruxelles dans le cadre de ses activités politiques, le Ministre Sidi Tiémoko a animé une conférence de presse à la tribune Bruxelles Press Club TV. Il s’est voulu très clair quant à la polémique sur les compétences ou non, de la Cour africaine. « Nous reconnaissons l’instrument, mais nous ne reconnaissons pas la compétence », a-t-il donné la position du gouvernement ivoirien.
Faisant la genèse des faits, le ministre a indiqué que sur 54 états, seuls 10 étaient membres de la Cour jusqu’à une période très récente. Malheureusement, 04 états ont claqué la porte. Quant à la Côte d’Ivoire, il a rassuré qu’elle demeure toujours membre de cette Cour. « La Côte d’Ivoire n’a pas décidé de quitter la Cour », a-t-il indiqué. Cependant, il a souligné que la trop ingérence de la cour dans nos différends locaux est à la base de cette brouille.
« La reconnaissance de la compétence de la cour africaine enlève à nos état, l’exercice de leur souveraineté », a-t-il expliqué. « (…) Pour un petit litige, fut-il domestique, porté par un individu, vous vous retrouvez dans la désorganisation de notre dispositif judiciaire, de sorte que nos instruments locaux n’ont plus la capacité de se prononcer légitimement », a-t-il déploré.
Répondant à la préoccupation d’un journaliste au regard de la constitution de 2016 et ses implications liées à la candidature du Président Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement a retracé l’opportunité de cette constitution. « Pour sa stabilité, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’une nouvelle constitution avec plusieurs avancées notables (…) Ce sont autant de réformes structurantes qui consacrent la naissance de la 3ème république dont la 1ère élection se tiendra le 31 octobre 2020. »
Ainsi dit, le principe de deux mandats reste acquis dans la constitution. « C’est un principe de deux mandats maximum », a-t-il dit avant de faire savoir que les compteurs ayant été remis à zéro, Monsieur Ouattara a la possibilité de se présenter deux autres fois aux élections.
Par ailleurs, le ministre de la Communication et des Médias s’est vêtu, à l’occasion, de la toge d’un juriste constitutionnaliste. « La nouvelle constitution n’est pas une modification, mais un changement entier de constitution, puis que l’ordre et les relations institutionnelles ont fortement évolué ; c’est ce que le constitutionnaliste définit comme étant une nouvelle République », s’est-il lancé dans un cours magistral, avant de souligner que le principe d’une nouvelle république appelle la remise à niveau, entre guillemets, des compteurs électoraux.
D’ailleurs, il s’est étonné du fait que tous ceux qui s’agitent aujourd’hui, aient appelé à voter pour cette Constituion à l’époque : « pour la plupart, ils ont tous appelé à voter pour cette constitution au vu des avancées… »
Lors de cette conférence de presse, le ministre a souligné que l’élu de la nation n’est pas au-dessus de la loi : « le député bénéficie de l’immunité, mais il n’est pas au-dessus de la loi. Lorsqu’il est pris en flagrant délit, son immunité tombe, a-t-il rappelé l’intransigeance de la loi.
Dans son exposé liminaire, l’émissaire du gouvernement a ressassé les acquis réalisés par le Président Alassane et son équipe en neuf années de pouvoir. « Le pays a connu des moments de gloire sous le Président Félix Houphouët Boigny, avant de s’essouffler en raison de plusieurs facteurs, notamment sociaux, économiques (…) Grâce aux actions soutenues de reconstruction économiques et sociales engagées par le Président Alassane Ouattara depuis son accession à la magistrature suprême en 2011, force est de reconnaître que la Côte d’Ivoire est redevenue plus rayonnante à tous égards », a-t-il soutenu ses propos.
« Par une gouvernance affirmée, le Président Alassane Ouattara, a, au bout de neuf années, repositionné la Côte d’Ivoire au plan de vue économique, politique, diplomatique, etc. redonnant ainsi à la Côte son leadership d’antan. Sur cette période le gouvernement s’est évertué à porter des programmes ambitieux (…) Il convient de relever l’accroissement des infrastructures communautaires de base (écoles, centre, eau potable électricité, la voirie, la couverture maladie universelle, etc.) »
Toutes ces réalisations, a-t-il soutenu ont aidé à l’augmentation du pouvoir d’achat des populations par la revalorisation du salaire interprofessionnel garanti (Smig) qui est passé du simple au double et du traitement indiciaire du salaire des fonctionnaires, ainsi que les revenus des différents paysans.
Au regard de la situation pré-électorale, le porte-parole du gouvernement a noté que la Côte d’Ivoire fait l’objet d’une attention particulière au plan internationale en raison des enjeux à court terme, à savoir l’élection présidentielle. Il a donc réitéré la volonté du gouvernement de tout mettre en œuvre pour garantir des élections libres et transparentes. « Cela passe par le strict respect de la date du 31 octobre 2020. »
AN
A Bruxelles dans le cadre de ses activités politiques, le Ministre Sidi Tiémoko a animé une conférence de presse à la tribune Bruxelles Press Club TV. Il s’est voulu très clair quant à la polémique sur les compétences ou non, de la Cour africaine. « Nous reconnaissons l’instrument, mais nous ne reconnaissons pas la compétence », a-t-il donné la position du gouvernement ivoirien.
Faisant la genèse des faits, le ministre a indiqué que sur 54 états, seuls 10 étaient membres de la Cour jusqu’à une période très récente. Malheureusement, 04 états ont claqué la porte. Quant à la Côte d’Ivoire, il a rassuré qu’elle demeure toujours membre de cette Cour. « La Côte d’Ivoire n’a pas décidé de quitter la Cour », a-t-il indiqué. Cependant, il a souligné que la trop ingérence de la cour dans nos différends locaux est à la base de cette brouille.
« La reconnaissance de la compétence de la cour africaine enlève à nos état, l’exercice de leur souveraineté », a-t-il expliqué. « (…) Pour un petit litige, fut-il domestique, porté par un individu, vous vous retrouvez dans la désorganisation de notre dispositif judiciaire, de sorte que nos instruments locaux n’ont plus la capacité de se prononcer légitimement », a-t-il déploré.
Répondant à la préoccupation d’un journaliste au regard de la constitution de 2016 et ses implications liées à la candidature du Président Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement a retracé l’opportunité de cette constitution. « Pour sa stabilité, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’une nouvelle constitution avec plusieurs avancées notables (…) Ce sont autant de réformes structurantes qui consacrent la naissance de la 3ème république dont la 1ère élection se tiendra le 31 octobre 2020. »
Ainsi dit, le principe de deux mandats reste acquis dans la constitution. « C’est un principe de deux mandats maximum », a-t-il dit avant de faire savoir que les compteurs ayant été remis à zéro, Monsieur Ouattara a la possibilité de se présenter deux autres fois aux élections.
Par ailleurs, le ministre de la Communication et des Médias s’est vêtu, à l’occasion, de la toge d’un juriste constitutionnaliste. « La nouvelle constitution n’est pas une modification, mais un changement entier de constitution, puis que l’ordre et les relations institutionnelles ont fortement évolué ; c’est ce que le constitutionnaliste définit comme étant une nouvelle République », s’est-il lancé dans un cours magistral, avant de souligner que le principe d’une nouvelle république appelle la remise à niveau, entre guillemets, des compteurs électoraux.
D’ailleurs, il s’est étonné du fait que tous ceux qui s’agitent aujourd’hui, aient appelé à voter pour cette Constituion à l’époque : « pour la plupart, ils ont tous appelé à voter pour cette constitution au vu des avancées… »
Lors de cette conférence de presse, le ministre a souligné que l’élu de la nation n’est pas au-dessus de la loi : « le député bénéficie de l’immunité, mais il n’est pas au-dessus de la loi. Lorsqu’il est pris en flagrant délit, son immunité tombe, a-t-il rappelé l’intransigeance de la loi.
Dans son exposé liminaire, l’émissaire du gouvernement a ressassé les acquis réalisés par le Président Alassane et son équipe en neuf années de pouvoir. « Le pays a connu des moments de gloire sous le Président Félix Houphouët Boigny, avant de s’essouffler en raison de plusieurs facteurs, notamment sociaux, économiques (…) Grâce aux actions soutenues de reconstruction économiques et sociales engagées par le Président Alassane Ouattara depuis son accession à la magistrature suprême en 2011, force est de reconnaître que la Côte d’Ivoire est redevenue plus rayonnante à tous égards », a-t-il soutenu ses propos.
« Par une gouvernance affirmée, le Président Alassane Ouattara, a, au bout de neuf années, repositionné la Côte d’Ivoire au plan de vue économique, politique, diplomatique, etc. redonnant ainsi à la Côte son leadership d’antan. Sur cette période le gouvernement s’est évertué à porter des programmes ambitieux (…) Il convient de relever l’accroissement des infrastructures communautaires de base (écoles, centre, eau potable électricité, la voirie, la couverture maladie universelle, etc.) »
Toutes ces réalisations, a-t-il soutenu ont aidé à l’augmentation du pouvoir d’achat des populations par la revalorisation du salaire interprofessionnel garanti (Smig) qui est passé du simple au double et du traitement indiciaire du salaire des fonctionnaires, ainsi que les revenus des différents paysans.
Au regard de la situation pré-électorale, le porte-parole du gouvernement a noté que la Côte d’Ivoire fait l’objet d’une attention particulière au plan internationale en raison des enjeux à court terme, à savoir l’élection présidentielle. Il a donc réitéré la volonté du gouvernement de tout mettre en œuvre pour garantir des élections libres et transparentes. « Cela passe par le strict respect de la date du 31 octobre 2020. »
AN