Le Médiateur de la République n’a pas attribution d’aller régler un différend potentiel entre des hommes politiques, a déclaré ce mardi 13 octobre 2020, à Daloa, a déclaré, Adama Toungara, premier responsable de l’institution, en marge de l’installation du médiateur délégué pour les régions du Haut-Sassandra et de la Marahoué.
« Notre rôle est de leur dire de désarmer leur langage, d’utiliser le bon ton, d’éviter les conflits et de demander aux populations de bannir la haine. Il convient de le rappeler que l’institution a pour rôle essentiel de régler par la médiation, les différends de toute nature pouvant survenir entre les administrés et l’Administration publique ainsi que tout organisme investi d’une mission de service public», a-t-il déclaré.
A côté de cette mission régalienne, la loi organique qui la régit, fait d’elle un acteur du renforcement de la cohésion sociale par la prévention ou le règlement des conflits communautaires, sans s’impliquer, dans le respect de son mandat constitutionnel, dans la sphère politique.
« Beaucoup de nos concitoyens interpellent aujourd’hui, le Médiateur de la République surtout en cette période électorale. Nous les comprenons mais nous tenons à préciser que la Constitution ne permet au Médiateur d’intervenir dans les questions politiques. En cette année électorale, l’Organe de médiation a mis un accent particulier sur le renforcement de la cohésion sociale » a renchéri Adama Toungara, promettant de s’adresser aux candidats à l’occasion de l’ouverture de la campagne électorale.
Par ailleurs, il suggère une révision la loi afin de « permettre au Médiateur d’intervenir dans les différends qui opposent les hommes politiques. »
L’institution le Médiateur de la République est principalement un organe de défense des droits des citoyens à l’image du Défenseur des droits en France ou du Protecteur du Citoyen au Canada.
Ce mercredi, à Gagnoa, le Médiateur délégué des régions du Goh, du Loh-Djiboua et de la Nawa sera également installé.
P. R
« Notre rôle est de leur dire de désarmer leur langage, d’utiliser le bon ton, d’éviter les conflits et de demander aux populations de bannir la haine. Il convient de le rappeler que l’institution a pour rôle essentiel de régler par la médiation, les différends de toute nature pouvant survenir entre les administrés et l’Administration publique ainsi que tout organisme investi d’une mission de service public», a-t-il déclaré.
A côté de cette mission régalienne, la loi organique qui la régit, fait d’elle un acteur du renforcement de la cohésion sociale par la prévention ou le règlement des conflits communautaires, sans s’impliquer, dans le respect de son mandat constitutionnel, dans la sphère politique.
« Beaucoup de nos concitoyens interpellent aujourd’hui, le Médiateur de la République surtout en cette période électorale. Nous les comprenons mais nous tenons à préciser que la Constitution ne permet au Médiateur d’intervenir dans les questions politiques. En cette année électorale, l’Organe de médiation a mis un accent particulier sur le renforcement de la cohésion sociale » a renchéri Adama Toungara, promettant de s’adresser aux candidats à l’occasion de l’ouverture de la campagne électorale.
Par ailleurs, il suggère une révision la loi afin de « permettre au Médiateur d’intervenir dans les différends qui opposent les hommes politiques. »
L’institution le Médiateur de la République est principalement un organe de défense des droits des citoyens à l’image du Défenseur des droits en France ou du Protecteur du Citoyen au Canada.
Ce mercredi, à Gagnoa, le Médiateur délégué des régions du Goh, du Loh-Djiboua et de la Nawa sera également installé.
P. R