Bongouanou - Des échauffourées ont eu lieu au centre-ville de Bongouanou, précisément dans la zone située entre le carrefour Sokotè et celui de l'hôpital général, vendredi 16 octobre entre deux groupes de jeunes.
Tout est parti d'un mouvement de manifestants dès 6 H. Ces manifestants qui disaient obéir au mot d'ordre de boycott lancé par les candidats opposants, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N'Guessan, ont mis des barricades sur les principales voies de la ville et délogé les élèves des classes.
La situation s'est envenimée vers midi lorsqu'un camp de jeunes a accusé un autre camp d'avoir cassé un magasin appartenant à un de leurs partisans.
La riposte a alors mis le feu aux poudres. Plusieurs magasins ont été vandalisés, des motos calcinées, un restaurant brûlé, suivis d'affrontements à la machette, au gourdin et au jets de pierres. Cette situation a occasionné de nombreux blessés, mais aucune perte en vie humaine.
La présence de la gendarmerie locale appuyée par l'escadron de Dimbokro a pu apaiser les ardeurs aux environs de 14H. La situation délétère a cependant duré toute l'après-midi, avec la présence des véhicules de la gendarmerie.
Une réunion d'apaisement s'est tenue au foyer polyvalent de Bongouanou le même vendredi à 20H, entre les autorités de la ville et les jeunes en vue de ramener le calme.
sa/cmas
Tout est parti d'un mouvement de manifestants dès 6 H. Ces manifestants qui disaient obéir au mot d'ordre de boycott lancé par les candidats opposants, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N'Guessan, ont mis des barricades sur les principales voies de la ville et délogé les élèves des classes.
La situation s'est envenimée vers midi lorsqu'un camp de jeunes a accusé un autre camp d'avoir cassé un magasin appartenant à un de leurs partisans.
La riposte a alors mis le feu aux poudres. Plusieurs magasins ont été vandalisés, des motos calcinées, un restaurant brûlé, suivis d'affrontements à la machette, au gourdin et au jets de pierres. Cette situation a occasionné de nombreux blessés, mais aucune perte en vie humaine.
La présence de la gendarmerie locale appuyée par l'escadron de Dimbokro a pu apaiser les ardeurs aux environs de 14H. La situation délétère a cependant duré toute l'après-midi, avec la présence des véhicules de la gendarmerie.
Une réunion d'apaisement s'est tenue au foyer polyvalent de Bongouanou le même vendredi à 20H, entre les autorités de la ville et les jeunes en vue de ramener le calme.
sa/cmas