Le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, a saisi officiellement l'ONU en vue de l'implication de l'institution dans le processus électoral pour un scrutin transparent.
Selon une note d'information du Pdci, M. Bédié a "transmis à M. le secrétaire général de l’ONU (Antonio Guterres) par l’intermédiaire du coordonnateur du système des Nations Unis à Abidjan, le mardi 12 octobre 2020" en vue d'intervenir dans le processus électoral.
"Compte tenu de la gravité de la situation que nous traversons ainsi que des enjeux stratégiques que représente la Côte d’Ivoire pour la stabilité durable de la sous-région, j’espère que notre requête trouvera une écoute favorable auprès des Nations Unies", écrit M. Bédié.
"J’ai confirmé vos aspirations profondes pour l’engagement urgent d’un dialogue responsable entre toutes les filles et fils de notre pays dans un courrier", assure le président du Pdci qui appelle à un dialogue en vue d'aplanir les divergences entre le pouvoir et l'opposition.
"J’observe surtout votre détermination à tout mettre en œuvre, chacun à son niveau, pour éviter à notre beau pays une nouvelle fracture qui, cette fois, risque de plonger notre Nation dans une situation désastreuse", signale-t-il.
A l'endroit des militants, il déclare "nous avons des raisons d’espérer qu’une analyse profonde de la situation (par l'ONU) aboutisse à la mise en œuvre de solutions qui préservent la paix et les droits de notre peuple".
Avec le soutien de l'ex-président Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Pascal Affi N'Guessan et de tous les leaders de l’opposition ainsi que celui de l’ensemble de la population, "notre ambition est de restaurer un Etat de Droit dans notre pays et de construire, avec l'implication de tous, une nation véritablement réconciliée avec elle-même, unie et prospère", poursuit-il.
M. Bédié, le doyen d'âge de l'opposition ivoirienne, affirme toutefois "garder une grande confiance en M. Antonio Guterres, un homme de dialogue et d’engagement".
Qualifiant l'élection présidentielle en cours de "simulacre", l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié estime que M. Alassane Ouattara "veut organiser, par tous les moyens et à tous les prix" le scrutin en dépit des griefs de l'opposition.
MM. Bédié et Affi (président du Front populaire ivoirien), également candidat à l'élection présidentielle, ont appelé le 15 octobre dernier à un "boycott actif" du scrutin et à une désobéissance civile de leurs militants et sympathisants.
M. Bédié soutient que la "grande majorité" des populations est opposée à cette "forfaiture qui piétine, sans scrupule au vu et su de la communauté internationale (la) Constitution et les règles élémentaires de la démocratie".
"Nous devons compter d’abord sur nous-mêmes en faisant aboutir toutes nos revendications par l’exécution rigoureuse du mot d’ordre de désobéissance civile que nous avons lancé, et compter ensuite sur la communauté internationale', a-t-il lancé.
Le chef du Pdci a appelé le 10 octobre 2020, au stade Félix Houphouët Boigny, M. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, à se saisir du dossier électoral ivoirien en vue de son "implication personnelle dans la résolution de la grave crise politique" qui secoue encore la Côte d'Ivoire.
Il estime que cette situation est due à "la faute de M. Alassane Ouattara qui ne veut écouter personne et qui refuse tout dialogue" en vue d'un scrutin inclusif.
La campagne électorale pour la présidentielle du 31 octobre 2020 est déjà engagée depuis le 15 octobre 2020 et devrait s'achever le 29 octobre 2020. M. Ouattara, président sortant a affirmé vendredi qu' il n'y aura pas de report de l'élection.
AP/ls/APA
Selon une note d'information du Pdci, M. Bédié a "transmis à M. le secrétaire général de l’ONU (Antonio Guterres) par l’intermédiaire du coordonnateur du système des Nations Unis à Abidjan, le mardi 12 octobre 2020" en vue d'intervenir dans le processus électoral.
"Compte tenu de la gravité de la situation que nous traversons ainsi que des enjeux stratégiques que représente la Côte d’Ivoire pour la stabilité durable de la sous-région, j’espère que notre requête trouvera une écoute favorable auprès des Nations Unies", écrit M. Bédié.
"J’ai confirmé vos aspirations profondes pour l’engagement urgent d’un dialogue responsable entre toutes les filles et fils de notre pays dans un courrier", assure le président du Pdci qui appelle à un dialogue en vue d'aplanir les divergences entre le pouvoir et l'opposition.
"J’observe surtout votre détermination à tout mettre en œuvre, chacun à son niveau, pour éviter à notre beau pays une nouvelle fracture qui, cette fois, risque de plonger notre Nation dans une situation désastreuse", signale-t-il.
A l'endroit des militants, il déclare "nous avons des raisons d’espérer qu’une analyse profonde de la situation (par l'ONU) aboutisse à la mise en œuvre de solutions qui préservent la paix et les droits de notre peuple".
Avec le soutien de l'ex-président Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Pascal Affi N'Guessan et de tous les leaders de l’opposition ainsi que celui de l’ensemble de la population, "notre ambition est de restaurer un Etat de Droit dans notre pays et de construire, avec l'implication de tous, une nation véritablement réconciliée avec elle-même, unie et prospère", poursuit-il.
M. Bédié, le doyen d'âge de l'opposition ivoirienne, affirme toutefois "garder une grande confiance en M. Antonio Guterres, un homme de dialogue et d’engagement".
Qualifiant l'élection présidentielle en cours de "simulacre", l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié estime que M. Alassane Ouattara "veut organiser, par tous les moyens et à tous les prix" le scrutin en dépit des griefs de l'opposition.
MM. Bédié et Affi (président du Front populaire ivoirien), également candidat à l'élection présidentielle, ont appelé le 15 octobre dernier à un "boycott actif" du scrutin et à une désobéissance civile de leurs militants et sympathisants.
M. Bédié soutient que la "grande majorité" des populations est opposée à cette "forfaiture qui piétine, sans scrupule au vu et su de la communauté internationale (la) Constitution et les règles élémentaires de la démocratie".
"Nous devons compter d’abord sur nous-mêmes en faisant aboutir toutes nos revendications par l’exécution rigoureuse du mot d’ordre de désobéissance civile que nous avons lancé, et compter ensuite sur la communauté internationale', a-t-il lancé.
Le chef du Pdci a appelé le 10 octobre 2020, au stade Félix Houphouët Boigny, M. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, à se saisir du dossier électoral ivoirien en vue de son "implication personnelle dans la résolution de la grave crise politique" qui secoue encore la Côte d'Ivoire.
Il estime que cette situation est due à "la faute de M. Alassane Ouattara qui ne veut écouter personne et qui refuse tout dialogue" en vue d'un scrutin inclusif.
La campagne électorale pour la présidentielle du 31 octobre 2020 est déjà engagée depuis le 15 octobre 2020 et devrait s'achever le 29 octobre 2020. M. Ouattara, président sortant a affirmé vendredi qu' il n'y aura pas de report de l'élection.
AP/ls/APA