Alors même que le président sortant, Alassane Ouattara, en campagne, dit à qui veut l’entendre « J’entends dire que la CEDEAO et l’UA arrivent en Côte d’Ivoire, mais pour quoi faire ? », le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Sidiki Diakité, « convie les partis politiques ayant pris part au dialogue politique sur le processus électoral 2020 à une séance de travail placée sous la présence effective de Monsieur le Premier Ministre, le mercredi 21 octobre, à la salle C de la Primature ».
Le communiqué précise que « cette rencontre est consécutive à la visite effectuée en Côte d’Ivoire par la mission ministérielle de la diplomatie préventive de la CEDEAO » La grande question qui se pose est de savoir dans quel cadre s’inscrit cette réunion convoquée à la hâte, alors que depuis des mois, l’opposition qui demandait la reprise du dialogue politique franc, s’est heurtée à une fin de non-recevoir. Le Dialogue politique qui avait été entamé en 2019 avec le premier Ministre Amadou Gon Coulibaly n’est pas allé à son terme du fait des réticences du pouvoir par rapport aux propositions de l’opposition significative.
Mieux, le pouvoir n’a pas jugé mieux de poursuivre les discussions arguant que tout avait été dit et qu’avec ceux qui le voulaient bien, il a eu son consensus. C’est fort de cela que le gouvernement s’est, jusque-là, refusé à ouvrir un dialogue franc avec l’ensemble des partis du processus électoral. Si le dialogue refusé depuis des mois doit être lancé à quelques jours du scrutin que le président en course veut tenir absolument pour le 31 octobre, de quoi parleront alors les partis invités et le gouvernement ? Le communiqué parle du processus électoral. Ce qui, en principe, couvre la composition de la CEI, le code électoral, la liste électorale, l’environnement électoral, le découpage électoral…
Le gouvernement peut-il véritablement ouvrir des débats francs sur tous ces sujets à quelques jours du 31 octobre, ou alors fait-il juste mine d’appeler à discuter pour se donner bonne conscience en vue de mieux réussir le forcing électoral en cours ? Chacun sait que le dialogue politique que demandent l’opposition et les observateurs sérieux ne saurait se tenir dans une seule journée.
O.C.
Le communiqué précise que « cette rencontre est consécutive à la visite effectuée en Côte d’Ivoire par la mission ministérielle de la diplomatie préventive de la CEDEAO » La grande question qui se pose est de savoir dans quel cadre s’inscrit cette réunion convoquée à la hâte, alors que depuis des mois, l’opposition qui demandait la reprise du dialogue politique franc, s’est heurtée à une fin de non-recevoir. Le Dialogue politique qui avait été entamé en 2019 avec le premier Ministre Amadou Gon Coulibaly n’est pas allé à son terme du fait des réticences du pouvoir par rapport aux propositions de l’opposition significative.
Mieux, le pouvoir n’a pas jugé mieux de poursuivre les discussions arguant que tout avait été dit et qu’avec ceux qui le voulaient bien, il a eu son consensus. C’est fort de cela que le gouvernement s’est, jusque-là, refusé à ouvrir un dialogue franc avec l’ensemble des partis du processus électoral. Si le dialogue refusé depuis des mois doit être lancé à quelques jours du scrutin que le président en course veut tenir absolument pour le 31 octobre, de quoi parleront alors les partis invités et le gouvernement ? Le communiqué parle du processus électoral. Ce qui, en principe, couvre la composition de la CEI, le code électoral, la liste électorale, l’environnement électoral, le découpage électoral…
Le gouvernement peut-il véritablement ouvrir des débats francs sur tous ces sujets à quelques jours du 31 octobre, ou alors fait-il juste mine d’appeler à discuter pour se donner bonne conscience en vue de mieux réussir le forcing électoral en cours ? Chacun sait que le dialogue politique que demandent l’opposition et les observateurs sérieux ne saurait se tenir dans une seule journée.
O.C.