Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation sociopolitique et les différents évènements violents qui se déroulent à Abidjan et dans certaines localités du pays.
Suite au mot d’ordre de désobéissance civile lancé par les plateformes et groupements politiques de l’opposition, le CNDH observe une résurgence d’actes de violence, d’attaques graves contre des personnes physiques, des symboles et l’autorité de l’Etat ; de destructions de biens publics et privés ; d’obstruction de voies publiques de circulation urbaines et interurbaines ; d’empêchement de distribution des cartes d’électeurs, de saccage de matériels des sièges des Commissions électorales locales ; de pillages de commerces ; de fermeture de services sociaux de base et d’écoles aussi bien à Abidjan que dans les localités de l’intérieur du pays.
Le CNDH observe également la propagation de propos haineux, de fake news et d’appels à la violence sur les réseaux sociaux.
Ces tensions créent en effet les conditions de graves violations ou atteintes aux droits de l’Homme et font peser des menaces sur la paix sociale.
Le CNDH condamne ces faits, notamment les pertes en vies humaines et déplore les affrontements entre communautés, précisément dans les localités de Bonoua, Bongouanou et Dabou.
Aussi, le CNDH s’incline-t-il devant la mémoire des personnes ayant perdu la vie, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et exprime toute sa compassion à tous ceux dont les biens ont été saccagés ou pillés.
En outre, le CNDH recommande :
Au gouvernement de:
poursuivre le dialogue et mettre tout en œuvre en vue de ramener à la table des négociations toutes les parties prenantes ;
A l’opposition de :
reconsidérer son mot d’ordre de désobéissance civile lancé le 20 septembre 2020 ;
rejoindre la table des discussions à l’effet de privilégier le dialogue proposé par le Gouvernement ;
s’inscrire résolument dans la voie pacifique de recherche de solutions sur les points de divergence relatifs à la conduite du processus électoral en cours ;
contribuer à l’organisation d’une élection présidentielle apaisée, transparente et démocratique.
Enfin, le CNDH assure tous les acteurs de la vie politique de son engagement à contribuer à la tenue d’un processus électoral démocratique et à la surveillance du respect des droits de l’homme.
Fait à Abidjan, le 22 octobre 2020
Pour le Conseil
La Présidente
Namizata SANGARE
Suite au mot d’ordre de désobéissance civile lancé par les plateformes et groupements politiques de l’opposition, le CNDH observe une résurgence d’actes de violence, d’attaques graves contre des personnes physiques, des symboles et l’autorité de l’Etat ; de destructions de biens publics et privés ; d’obstruction de voies publiques de circulation urbaines et interurbaines ; d’empêchement de distribution des cartes d’électeurs, de saccage de matériels des sièges des Commissions électorales locales ; de pillages de commerces ; de fermeture de services sociaux de base et d’écoles aussi bien à Abidjan que dans les localités de l’intérieur du pays.
Le CNDH observe également la propagation de propos haineux, de fake news et d’appels à la violence sur les réseaux sociaux.
Ces tensions créent en effet les conditions de graves violations ou atteintes aux droits de l’Homme et font peser des menaces sur la paix sociale.
Le CNDH condamne ces faits, notamment les pertes en vies humaines et déplore les affrontements entre communautés, précisément dans les localités de Bonoua, Bongouanou et Dabou.
Aussi, le CNDH s’incline-t-il devant la mémoire des personnes ayant perdu la vie, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et exprime toute sa compassion à tous ceux dont les biens ont été saccagés ou pillés.
En outre, le CNDH recommande :
Au gouvernement de:
poursuivre le dialogue et mettre tout en œuvre en vue de ramener à la table des négociations toutes les parties prenantes ;
A l’opposition de :
reconsidérer son mot d’ordre de désobéissance civile lancé le 20 septembre 2020 ;
rejoindre la table des discussions à l’effet de privilégier le dialogue proposé par le Gouvernement ;
s’inscrire résolument dans la voie pacifique de recherche de solutions sur les points de divergence relatifs à la conduite du processus électoral en cours ;
contribuer à l’organisation d’une élection présidentielle apaisée, transparente et démocratique.
Enfin, le CNDH assure tous les acteurs de la vie politique de son engagement à contribuer à la tenue d’un processus électoral démocratique et à la surveillance du respect des droits de l’homme.
Fait à Abidjan, le 22 octobre 2020
Pour le Conseil
La Présidente
Namizata SANGARE