Abidjan- Donald Trump et Joe Biden, les deux candidats à la Maison Blanche, se sont affrontés jeudi soir durant une heure et demie, à Nashville lors d'un dernier duel télévisé, à 12 jours de la présidentielle américaine, dans un climat courtois. Retour sur le duel de l’élection, dans une revue des médias internationaux.
« Quiconque responsable d'autant de morts ne devrait pas rester président des États-Unis », a déclaré en premier le candidat démocrate Joe Biden, intervenant au sujet de la pandémie de coronavirus, qui a causée plus de 222 000 décès dans le pays. « Le président n'a pas de plan, il n'a toujours pas de plan", a-t-il poursuivi, en prédisant "un hiver sombre » aux américains. Donald Trump a assuré que son administration combattait « très fermement » la pandémie et a de nouveau promis l'arrivée rapide d'un vaccin a accusé son opposant de vouloir « reconfiner » les États-Unis.
Donald Trump a demandé à son rival de s'expliquer sur des allégations de corruption au sujet des activités de son fils Hunter en Chine et en Ukraine, quand le candidat démocrate était vice-président de Barack Obama. « Jamais de ma vie je n'ai pris un centime d'une source étrangère », a protesté le démocrate, se montrant ultra-protecteur de sa famille. « N'essayez pas de vous présenter en bébé innocent! », a dénoncé Donald Trump.
Joe Biden a dénoncé la relation entre Kim Jong-un et son adversaire. « Qu'est-ce qu'il a fait? Il a légitimé la Corée du Nord », a assuré l'ancien vice-président. Donald Trump, qui a rencontré le leader nord-coréen à trois reprises, s'est réjoui d'avoir éloigné la menace d'une « guerre nucléaire » et de sa « très bonne relation » avec la Corée du Nord. « C'est comme dire que nous avions une bonne relation avec Hitler avant qu'il n'envahisse l'Europe », a blâmé Joe Biden.
Concernant la santé, l’énergie et le racisme, les deux rivaux sont restés fidèles à leurs lignes directrices. Donald Trump, qui veut mettre fin à l'assurance santé appelé "Obamacare", a accusé Joe Biden de vouloir une « médecine socialisée ». « Il est un peu perdu, il croit qu'il affronte quelqu'un d'autre », s'est moqué Joe Biden, en rappelant qu'il a battu le candidat socialiste Bernie Sanders lors des primaires.
En revanche, Donald Trump a accusé Joe Biden de vouloir se plier à l'agenda de la gauche antigaz et antipétrole de schiste, un sujet crucial, notamment dans les État clés de Pennsylvanie, de l'Ohio et du Texas. Mais le démocrate a répété qu'il n'interdirait pas la fracturation hydraulique. Toutefois, il a affirmé qu'il se détournerait progressivement de l'industrie pétrolière.
Sur la question du racisme et des violences policières, le démocrate Joe Biden a reconnu que le « racisme institutionnel » existe bel et bien aux États-Unis. Pour y répondre, il faut « fournir des opportunités » aux jeunes Afro-américains, a-t-il indiqué. « Il a été au gouvernement, et il n'a rien fait », a répliqué le républicain Donald Trump. « Personne n'a fait plus pour la communauté noire que Donald Trump », a-t-il poursuivi.
eaa/cmas
« Quiconque responsable d'autant de morts ne devrait pas rester président des États-Unis », a déclaré en premier le candidat démocrate Joe Biden, intervenant au sujet de la pandémie de coronavirus, qui a causée plus de 222 000 décès dans le pays. « Le président n'a pas de plan, il n'a toujours pas de plan", a-t-il poursuivi, en prédisant "un hiver sombre » aux américains. Donald Trump a assuré que son administration combattait « très fermement » la pandémie et a de nouveau promis l'arrivée rapide d'un vaccin a accusé son opposant de vouloir « reconfiner » les États-Unis.
Donald Trump a demandé à son rival de s'expliquer sur des allégations de corruption au sujet des activités de son fils Hunter en Chine et en Ukraine, quand le candidat démocrate était vice-président de Barack Obama. « Jamais de ma vie je n'ai pris un centime d'une source étrangère », a protesté le démocrate, se montrant ultra-protecteur de sa famille. « N'essayez pas de vous présenter en bébé innocent! », a dénoncé Donald Trump.
Joe Biden a dénoncé la relation entre Kim Jong-un et son adversaire. « Qu'est-ce qu'il a fait? Il a légitimé la Corée du Nord », a assuré l'ancien vice-président. Donald Trump, qui a rencontré le leader nord-coréen à trois reprises, s'est réjoui d'avoir éloigné la menace d'une « guerre nucléaire » et de sa « très bonne relation » avec la Corée du Nord. « C'est comme dire que nous avions une bonne relation avec Hitler avant qu'il n'envahisse l'Europe », a blâmé Joe Biden.
Concernant la santé, l’énergie et le racisme, les deux rivaux sont restés fidèles à leurs lignes directrices. Donald Trump, qui veut mettre fin à l'assurance santé appelé "Obamacare", a accusé Joe Biden de vouloir une « médecine socialisée ». « Il est un peu perdu, il croit qu'il affronte quelqu'un d'autre », s'est moqué Joe Biden, en rappelant qu'il a battu le candidat socialiste Bernie Sanders lors des primaires.
En revanche, Donald Trump a accusé Joe Biden de vouloir se plier à l'agenda de la gauche antigaz et antipétrole de schiste, un sujet crucial, notamment dans les État clés de Pennsylvanie, de l'Ohio et du Texas. Mais le démocrate a répété qu'il n'interdirait pas la fracturation hydraulique. Toutefois, il a affirmé qu'il se détournerait progressivement de l'industrie pétrolière.
Sur la question du racisme et des violences policières, le démocrate Joe Biden a reconnu que le « racisme institutionnel » existe bel et bien aux États-Unis. Pour y répondre, il faut « fournir des opportunités » aux jeunes Afro-américains, a-t-il indiqué. « Il a été au gouvernement, et il n'a rien fait », a répliqué le républicain Donald Trump. « Personne n'a fait plus pour la communauté noire que Donald Trump », a-t-il poursuivi.
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