Les Organisations professionnelles des médias (OPM) de Côte d’Ivoire ont appelé vendredi, dans une déclaration conjointe, les journalistes au respect de la déontologie dans le traitement des informations relatives à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Cette déclaration qui intervient à huit jours de l'élection présidentielle, a été lue à la Maison de la presse à Abidjan par M. Lassina Sermé, porte-parole, par ailleurs président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).
« Ce contexte électoral, plutôt que d’être apaisé, est malheureusement empreint de violences verbales et de manifestations qui ont causé déjà de nombreux morts, des blessés et d'importants dégâts matériels », ont fait observer les organisations des médias.
C’est pourquoi, dira M. Sermé, à l'initiative du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), les Organisations professionnelles des médias ont décidé d'en appeler à la responsabilité des journalistes en général, et en particulier de la presse numérique.
« Les OPM leur rappelle qu'ils doivent rester strictement professionnels et éviter de se rendre complices en diffusant dans leurs supports et sur les réseaux sociaux des propos haineux et susceptibles de provoquer des affrontements, des conflits intercommunautaires et de déstructurer le tissu social », a-t-il ajouté.
Il a également invité tous les acteurs politiques à privilégier l'intérêt supérieur de la Nation et garantir en tout lieu et en tout temps, la sécurité des journalistes, d'ailleurs engagés à contribuer à une élection apaisée, à travers la signature le 9 octobre 2020 d'une Charte.
« Les partis et groupements politiques ainsi que leurs militants doivent savoir que les journalistes ne sont ni leurs adversaires ni leurs ennemis, mais des éveilleurs de conscience, qui jouent entre autre un rôle important dans la préservation de la paix sociale», a souligné M. Sermé.
« Nous avons jugé nécessaire de faire cette déclaration parce que nous estimons que la situation que nous vivons est extrêmement préoccupante et chaque fois qu’il y a une crise, c'est généralement les journalistes qui sont indexés », a indiqué à APA Patrice Yao, le président du GEPCI.
Les entités signataires de cette déclaration commune sont notamment : le GEPCI, l'UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire), FORDPCI (le Forum des directeurs de publication), le SYNAPPCI (Syndicat national des professionnels de la presse), le REPPRELCI.
La Commission paritaire d'attribution de la carte d'identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a également apporté sa caution à cette démarche, ainsi que l'Union des radios de proximité de Côte d'Ivoire (URPCI), l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) et l’Organisation des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJCI).
AP/ls/APA
Cette déclaration qui intervient à huit jours de l'élection présidentielle, a été lue à la Maison de la presse à Abidjan par M. Lassina Sermé, porte-parole, par ailleurs président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).
« Ce contexte électoral, plutôt que d’être apaisé, est malheureusement empreint de violences verbales et de manifestations qui ont causé déjà de nombreux morts, des blessés et d'importants dégâts matériels », ont fait observer les organisations des médias.
C’est pourquoi, dira M. Sermé, à l'initiative du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), les Organisations professionnelles des médias ont décidé d'en appeler à la responsabilité des journalistes en général, et en particulier de la presse numérique.
« Les OPM leur rappelle qu'ils doivent rester strictement professionnels et éviter de se rendre complices en diffusant dans leurs supports et sur les réseaux sociaux des propos haineux et susceptibles de provoquer des affrontements, des conflits intercommunautaires et de déstructurer le tissu social », a-t-il ajouté.
Il a également invité tous les acteurs politiques à privilégier l'intérêt supérieur de la Nation et garantir en tout lieu et en tout temps, la sécurité des journalistes, d'ailleurs engagés à contribuer à une élection apaisée, à travers la signature le 9 octobre 2020 d'une Charte.
« Les partis et groupements politiques ainsi que leurs militants doivent savoir que les journalistes ne sont ni leurs adversaires ni leurs ennemis, mais des éveilleurs de conscience, qui jouent entre autre un rôle important dans la préservation de la paix sociale», a souligné M. Sermé.
« Nous avons jugé nécessaire de faire cette déclaration parce que nous estimons que la situation que nous vivons est extrêmement préoccupante et chaque fois qu’il y a une crise, c'est généralement les journalistes qui sont indexés », a indiqué à APA Patrice Yao, le président du GEPCI.
Les entités signataires de cette déclaration commune sont notamment : le GEPCI, l'UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire), FORDPCI (le Forum des directeurs de publication), le SYNAPPCI (Syndicat national des professionnels de la presse), le REPPRELCI.
La Commission paritaire d'attribution de la carte d'identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a également apporté sa caution à cette démarche, ainsi que l'Union des radios de proximité de Côte d'Ivoire (URPCI), l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) et l’Organisation des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJCI).
AP/ls/APA