Le Conseil National des Droits de l’Homme a dévoilé son plan d’observation du respect des droits de l’homme lors de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. C’était au cours d’une conférence de presse tenue hier vendredi 23 octobre par Mme Namizata Sangaré, présidente de la Cndh, au siège de ladite institution aux Deux Plateaux Vallon. L’on note que le Conseil National des Droits de l’Homme déploiera 1500 observateurs nationaux dans 7500 lieux de vote à travers tout le pays, ce qui correspond à un taux de couverture de 70% de lieux de vote. A cette rencontre avec la presse, la présidente du Cndh s’est prononcée sur les récentes violences liées à la période pré électorale, enregistrées dans plusieurs localités du pays. Pour la présidente du Cndh, ce sont de graves violations des droits de l’homme dont les auteurs doivent être punis. «(…) Nous étions loin de nous imaginer ce qui se passe puisqu’au départ, tous les partis politiques étaient engagés dans ce processus. Avec ces actes de destruction de matériels, de destructions des biens, ces tueries…, nous pensons qu’il faut qu’une enquête soit ouverte pour situer les responsabilités. Et là-dessus, nous sommes en phase avec Amnesty International sur cette question. Ces tueries constatées dans les différentes localités sont graves et déplorables. Cela n’avait pas sa raison d’être car tout le monde était d’accord pour que nous allions aux élections. Malheureusement, à la dernière minute, les choses se passent comme cela, nous trouvons cela déplorable. Donc nous sommes d’accord qu’une enquête soit ouverte à l’effet de situer toutes les responsabilités et de punir les auteurs de ces graves violations des droits de l’homme », a indiqué Mme Namizata Sangaré avant d’ajouter ceci « Le Conseil National des Droits de l’Homme s’est déployé sur le terrain. Ceci pour dire que ce sont des questions qui nous intéressent. Nous recueillons les informations et nous les remettons aux autorités compétentes », a-t-elle conclu.
Amnesty International demande à l’Onu de mettre en place un Commission d’enquête.
La situation préélectorale en Côte d’Ivoire préoccupe également les organisations internationales de défense des Droits de l’Homme. Amnesty International, à l’instar de plusieurs organisations, s’inquiète de la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Notamment à propos des violences constatées dans plusieurs villes du pays. M. Alioune Tine, directeur régional d'Amnesty international pour l'Afrique de l'ouest, l’a exprimé en sollicitant les Nations Unies, à l’effet de mettre en place, une commission d’enquête pour élucider toutes les violations des droits de l’homme commises, ces dernières semaines, en Côte d’Ivoire « Une Commission d'enquête internationale doit être créée par L'ONU pour faire toute la lumière sur les graves violations des droits de l'homme et les tueries en Côte d'Ivoire », a fait savoir le Chef de Bureau régional d’Amnesty International. Faut-il rappeler depuis le déclenchement de cette crise préélectorale, Amnesty Internationale a interpellé le pouvoir sur les graves violations constatées lors des manifestations organisées par les partis de l’opposition.
JEROME N’DRI
Amnesty International demande à l’Onu de mettre en place un Commission d’enquête.
La situation préélectorale en Côte d’Ivoire préoccupe également les organisations internationales de défense des Droits de l’Homme. Amnesty International, à l’instar de plusieurs organisations, s’inquiète de la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Notamment à propos des violences constatées dans plusieurs villes du pays. M. Alioune Tine, directeur régional d'Amnesty international pour l'Afrique de l'ouest, l’a exprimé en sollicitant les Nations Unies, à l’effet de mettre en place, une commission d’enquête pour élucider toutes les violations des droits de l’homme commises, ces dernières semaines, en Côte d’Ivoire « Une Commission d'enquête internationale doit être créée par L'ONU pour faire toute la lumière sur les graves violations des droits de l'homme et les tueries en Côte d'Ivoire », a fait savoir le Chef de Bureau régional d’Amnesty International. Faut-il rappeler depuis le déclenchement de cette crise préélectorale, Amnesty Internationale a interpellé le pouvoir sur les graves violations constatées lors des manifestations organisées par les partis de l’opposition.
JEROME N’DRI