Le préfet du département de M'Bahiakro, Légré Koukougnon, a pris un arrêté le dimanche 25 octobre 2020 portant prorogation de 72 heures, du couvre-feu instauré le jeudi 22 octobre dans la commune, après des heurts ayant opposé les militants de l'opposition aux sympathisants du parti au pouvoir.
A la suite d'une réunion bilan des trois premières nuits de couvre-feu, et vu le climat encore délétère dans la localité, le préfet Légré a pris à nouveau un arrêté pour proroger le couvre-feu qui a pris fin ce dimanche à 6 h.
Cette mesure intervient suite au rapport du comité local de sécurité relevant une situation encore tendue, avec l'approche de la date contestée du 31 octobre prévue pour le scrutin présidentiel.
Des jeunes de l'opposition ivoirienne répondant au mot d'ordre de boycott actif de l'élection présidentielle lancé par les candidats Henri Konan Bédié et Pascal Affi N'guessan, ont manifesté à M'Bahiakro, bloquant les principales voies d'accès à la ville. Ces manifestations ont viré à des affrontements inter-communautaires le lundi 19 octobre, faisant plusieurs blessés et des dégâts matériels.
Si le calme est revenu à la suite de l'intervention des forces de l'ordre, la situation sécuritaire reste encore préoccupante dans la localité où toutes les activités liées au scrutin présidentiel sont menacées.
(AIP)
djmzb/fmo
A la suite d'une réunion bilan des trois premières nuits de couvre-feu, et vu le climat encore délétère dans la localité, le préfet Légré a pris à nouveau un arrêté pour proroger le couvre-feu qui a pris fin ce dimanche à 6 h.
Cette mesure intervient suite au rapport du comité local de sécurité relevant une situation encore tendue, avec l'approche de la date contestée du 31 octobre prévue pour le scrutin présidentiel.
Des jeunes de l'opposition ivoirienne répondant au mot d'ordre de boycott actif de l'élection présidentielle lancé par les candidats Henri Konan Bédié et Pascal Affi N'guessan, ont manifesté à M'Bahiakro, bloquant les principales voies d'accès à la ville. Ces manifestations ont viré à des affrontements inter-communautaires le lundi 19 octobre, faisant plusieurs blessés et des dégâts matériels.
Si le calme est revenu à la suite de l'intervention des forces de l'ordre, la situation sécuritaire reste encore préoccupante dans la localité où toutes les activités liées au scrutin présidentiel sont menacées.
(AIP)
djmzb/fmo
