Abidjan - Des leaders de l’opposition, réunis au sein de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD), dénoncent l’envoi d’observateurs pour le scrutin, selon eux, illégal du 31 octobre 2020.
« Nous dénonçons par avance l’envoi d’observateurs pour observer une élection qui exclut tous les candidats. Nous rejetons les conclusions que de tels observateurs tireront de ce scrutin », a indiqué le porte-parole de ladite Alliance, Pascal Affi N’guessan, lundi 26 octobre 2020, lors d’une conférence de presse à la maison du Parti du PDCI-RDA à Cocody.
En ce qui concerne l’appel à la désobéissance civile lancé depuis quelques semaines, M. Affi, par ailleurs président du Front populaire ivoirien (FPI), prévient que l’objectif n’est ni de s’attaquer à qui que ce soit, ni de détruire quelque bien que ce soit mais de contrer Alassane Ouattara dans une logique de « coup d’Etat électoral ».
L’appel à la désobéissance a occasionné des conflits dans certaines localités du pays dont la ville de Dabou dans le sud du pays qui a enregistré 16 morts et de nombreux blessés. Un couvre-feu instauré pour la circonstance a pris fin dimanche. Le calme est revenu depuis jeudi avec notamment l’envoi de renforts et la médiation du commandant supérieur de la Gendarmerie.
Près de 7.495.082 dont 7.397.413 électeurs en Côte d’Ivoire et 97.669 électeurs à l’étranger, selon les chiffres communiqués par la Commission électorale indépendante (CEI) sont invités aux urnes, samedi 31 octobre 2020 pour la présidentielle.
bsb/fmo
« Nous dénonçons par avance l’envoi d’observateurs pour observer une élection qui exclut tous les candidats. Nous rejetons les conclusions que de tels observateurs tireront de ce scrutin », a indiqué le porte-parole de ladite Alliance, Pascal Affi N’guessan, lundi 26 octobre 2020, lors d’une conférence de presse à la maison du Parti du PDCI-RDA à Cocody.
En ce qui concerne l’appel à la désobéissance civile lancé depuis quelques semaines, M. Affi, par ailleurs président du Front populaire ivoirien (FPI), prévient que l’objectif n’est ni de s’attaquer à qui que ce soit, ni de détruire quelque bien que ce soit mais de contrer Alassane Ouattara dans une logique de « coup d’Etat électoral ».
L’appel à la désobéissance a occasionné des conflits dans certaines localités du pays dont la ville de Dabou dans le sud du pays qui a enregistré 16 morts et de nombreux blessés. Un couvre-feu instauré pour la circonstance a pris fin dimanche. Le calme est revenu depuis jeudi avec notamment l’envoi de renforts et la médiation du commandant supérieur de la Gendarmerie.
Près de 7.495.082 dont 7.397.413 électeurs en Côte d’Ivoire et 97.669 électeurs à l’étranger, selon les chiffres communiqués par la Commission électorale indépendante (CEI) sont invités aux urnes, samedi 31 octobre 2020 pour la présidentielle.
bsb/fmo