« La situation actuelle de mon pays me préoccupe, et on a un remède à cela. Le remède, c’est la discussion », conseille Laurent Gbagbo lors d’une interview exclusive accordée à TV5 Monde
Depuis Bruxelles (Belgique) où il séjourne après son acquittement en première instance dans le cadre de son procès à la Cour pénale internationale (Cpi) depuis janvier 2019, l’ancien président ivoirien a invité la classe politique ivoirienne "à dialoguer, à discuter"; car " il est toujours temps"
À deux jours de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, deux candidats de l’opposition, notamment Henri Konan Bedié du Pdci-Rda, et Pascal Affi N’guessan du FPI, contestent les conditions d’organisation de ce scrutin. Ils ont appelé à la désobéissance civile et à des manifestations qui ont abouti à des heurts et fait plusieurs victimes dans plusieurs localités du territoire ivoirien.
"Je comprends la colère des Ivoiriens qui manifestent contre le 3e mandat et je la partage", a-t-il déclaré tout en précisant qu’en tant qu’ancien chef de l’État, il est du côté de l’opposition.
" Je voudrais dire aux Ivoiriens, qu’en tant qu’ancien Président de la République, ancien prisonnier de la CPI, je suis résolument du côté de l’opposition ", a-t-il précisé.
"Aujourd’hui la date du 31 octobre approche je vois que les querelles nous amènent dans le gouffre et en tant qu’ancien président de la République, en tant qu’ancien prisonnier de la CPI, ancien homme politique connu, si je me tais ce ne serait pas responsable", estime Laurent Gbagbo dont le dossier de candidature à la présidentielle déposé par ses partisans n’a pas été retenu par le Conseil constitutionnel.
Déplorant cette situation,Laurent Gbagbo a déclaré que "nous étions 44 candidats on a rejeté 40 candidatures, je trouve ça un peu enfantin, je pense que dans un pays ceux qui veulent être candidats doivent être candidats. On ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures."
Cyprien K.
Depuis Bruxelles (Belgique) où il séjourne après son acquittement en première instance dans le cadre de son procès à la Cour pénale internationale (Cpi) depuis janvier 2019, l’ancien président ivoirien a invité la classe politique ivoirienne "à dialoguer, à discuter"; car " il est toujours temps"
À deux jours de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, deux candidats de l’opposition, notamment Henri Konan Bedié du Pdci-Rda, et Pascal Affi N’guessan du FPI, contestent les conditions d’organisation de ce scrutin. Ils ont appelé à la désobéissance civile et à des manifestations qui ont abouti à des heurts et fait plusieurs victimes dans plusieurs localités du territoire ivoirien.
"Je comprends la colère des Ivoiriens qui manifestent contre le 3e mandat et je la partage", a-t-il déclaré tout en précisant qu’en tant qu’ancien chef de l’État, il est du côté de l’opposition.
" Je voudrais dire aux Ivoiriens, qu’en tant qu’ancien Président de la République, ancien prisonnier de la CPI, je suis résolument du côté de l’opposition ", a-t-il précisé.
"Aujourd’hui la date du 31 octobre approche je vois que les querelles nous amènent dans le gouffre et en tant qu’ancien président de la République, en tant qu’ancien prisonnier de la CPI, ancien homme politique connu, si je me tais ce ne serait pas responsable", estime Laurent Gbagbo dont le dossier de candidature à la présidentielle déposé par ses partisans n’a pas été retenu par le Conseil constitutionnel.
Déplorant cette situation,Laurent Gbagbo a déclaré que "nous étions 44 candidats on a rejeté 40 candidatures, je trouve ça un peu enfantin, je pense que dans un pays ceux qui veulent être candidats doivent être candidats. On ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures."
Cyprien K.