La mission internationale conjointe d’observation électorale de l’Institut électorale pour une démocratie durable en Afrique ( EISA) et du centre Carter qui a déployé des observateurs sur toute l’étendue du territoire ivoirien en vue de l’élection présidentielle de samedi, a consulté vendredi à Abidjan plusieurs acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire dont le Conseil constitutionnel ivoirien.
Ainsi, cette mission internationale conjointe a successivement échangé avec l’Union européenne, le Conseil constitutionnel ivoirien, le Front populaire ivoirien (FPI) tendance Pascal Affi N’Guessan et avec l’ensemble des missions internationales d’observation déployées en Côte d’Ivoire dans le cadre de ce scrutin présidentiel.
« Quand on observe les élections, on doit chercher à comprendre le cadre juridique et constitutionnel de ces élections. Alors nous sommes venus ici au Conseil constitutionnel pour nous informer sur les questions d’éligibilité et de contentieux électoral. Nous sommes venus rencontrer les membres de cette institution qui nous ont donné des informations que nous voulons», a dit à APA, Denis Kadima, le chef de cette mission d’observation au sortir de sa rencontre avec le Conseil constitutionnel ivoirien.
Auparavant, les émissaires de l’EISA et du centre Carter se sont entretenus au siège de l’Union européenne ( UE) à Abidjan avec des diplomates européens accrédités en Côte d’Ivoire.
« Nous sommes venus voir les diplomates de l’UE pour discuter et avoir leur avis sur le processus électoral parce que la communauté internationale s’intéresse à tout ce qui se passe ici. Et nous, en tant que mission d’observation nous nous devons de recueillir leurs avis afin de formuler notre propre entendement du déroulement du processus électoral», a indiqué M. Kadima à l’issue de cette rencontre.
En retour, Jobst von Kirchmann, l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire a appelé les acteurs politiques à la paix et à la non-violence pendant ce scrutin. « Je crois que la communauté internationale s’aligne sur la paix et voudrait bien qu’il y ait la stabilité», a dit le diplomate européen.
Après l’UE, la mission conjointe de l’EISA et du centre Carter a mis le cap sur le siège de la tendance légale du FPI présidée par Pascal Affi N’Guessan où elle a été reçue par Issiaka Sangaré, le porte-parole de ce parti.
A l’issue de cette rencontre, M. Kadima a souligné que « nous sommes là pour avoir leur analyse du processus électoral».
De son côté, Issiaka Sangaré, le porte-parole du FPI, a indiqué que son parti reste « fidèle au mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott» de ce scrutin présidentiel, estimant que ce processus électoral « n’est pas inclusif ».
« La Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel sont à notre sens, inféodés au parti au pouvoir », a soutenu M. Sangaré, ajoutant que « il est évident que nous sommes dans la désobéissance civile ».
Le délégation conjointe d’observation de l’ EISA et du centre Carter a également pris part à une réunion dite « préélectorale des chefs de missions internationales d’observation électorale dans le cadre de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain.
Aucune déclaration n’a sanctionné cette dernière rencontre. Le climat politique reste tendu en Côte d’Ivoire à quelques heures du scrutin présidentiel de samedi. L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de cette élection, relevant que la candidature d’Alassane Ouattara, le président sortant est « illégale ».
Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara ( Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan (opposition) ainsi que Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus par le Conseil constitutionnel ivoirien pour ce scrutin présidentiel.
LB/ls/APA
Ainsi, cette mission internationale conjointe a successivement échangé avec l’Union européenne, le Conseil constitutionnel ivoirien, le Front populaire ivoirien (FPI) tendance Pascal Affi N’Guessan et avec l’ensemble des missions internationales d’observation déployées en Côte d’Ivoire dans le cadre de ce scrutin présidentiel.
« Quand on observe les élections, on doit chercher à comprendre le cadre juridique et constitutionnel de ces élections. Alors nous sommes venus ici au Conseil constitutionnel pour nous informer sur les questions d’éligibilité et de contentieux électoral. Nous sommes venus rencontrer les membres de cette institution qui nous ont donné des informations que nous voulons», a dit à APA, Denis Kadima, le chef de cette mission d’observation au sortir de sa rencontre avec le Conseil constitutionnel ivoirien.
Auparavant, les émissaires de l’EISA et du centre Carter se sont entretenus au siège de l’Union européenne ( UE) à Abidjan avec des diplomates européens accrédités en Côte d’Ivoire.
« Nous sommes venus voir les diplomates de l’UE pour discuter et avoir leur avis sur le processus électoral parce que la communauté internationale s’intéresse à tout ce qui se passe ici. Et nous, en tant que mission d’observation nous nous devons de recueillir leurs avis afin de formuler notre propre entendement du déroulement du processus électoral», a indiqué M. Kadima à l’issue de cette rencontre.
En retour, Jobst von Kirchmann, l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire a appelé les acteurs politiques à la paix et à la non-violence pendant ce scrutin. « Je crois que la communauté internationale s’aligne sur la paix et voudrait bien qu’il y ait la stabilité», a dit le diplomate européen.
Après l’UE, la mission conjointe de l’EISA et du centre Carter a mis le cap sur le siège de la tendance légale du FPI présidée par Pascal Affi N’Guessan où elle a été reçue par Issiaka Sangaré, le porte-parole de ce parti.
A l’issue de cette rencontre, M. Kadima a souligné que « nous sommes là pour avoir leur analyse du processus électoral».
De son côté, Issiaka Sangaré, le porte-parole du FPI, a indiqué que son parti reste « fidèle au mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott» de ce scrutin présidentiel, estimant que ce processus électoral « n’est pas inclusif ».
« La Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel sont à notre sens, inféodés au parti au pouvoir », a soutenu M. Sangaré, ajoutant que « il est évident que nous sommes dans la désobéissance civile ».
Le délégation conjointe d’observation de l’ EISA et du centre Carter a également pris part à une réunion dite « préélectorale des chefs de missions internationales d’observation électorale dans le cadre de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain.
Aucune déclaration n’a sanctionné cette dernière rencontre. Le climat politique reste tendu en Côte d’Ivoire à quelques heures du scrutin présidentiel de samedi. L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de cette élection, relevant que la candidature d’Alassane Ouattara, le président sortant est « illégale ».
Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara ( Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan (opposition) ainsi que Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus par le Conseil constitutionnel ivoirien pour ce scrutin présidentiel.
LB/ls/APA