Les résultats du scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire sont attendus ce dimanche, a annoncé samedi soir la Commission électorale indépendante (CEI).
La vice-présidente de la CEI en charge de la Communication, Salimata Porquet a expliqué que les dépouillements des votes étaient en cours et que la commission serait en mesure de donner les premières tendances dès ce dimanche. Elle a également reconnu que le scrutin de ce 31 octobre a été marqué d’incidents dans le pays mais « de façon globale le vote s’est déroulé normalement pratiquement sur tout le territoire » en Côte d’Ivoire.
En effet, A Abidjan, si le vote s’est déroulé dans le calme dans la plupart des communes notamment Plateau, Abobo, Treichville, Port-Bouët.. il y a eu des troubles à Blokhauss, un sous quartier de la commune de Cocody. D’autres incidents ont également été signalés dans des villes à l’intérieur du pays dont Sikensi, Bocanda, Bongouanou, Abengourou, Bonoua, etc. où le scrutin n’a pu se tenir.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a indiqué au cours de cette journée électorale en début après-midi qu'"à peine 30 à 40 bureaux de vote ont été saccagés" sur 22 381 que compte le pays dans le cadre de l'élection présidentielle.
« Quelque soit le résultat de cette élection, nous ne nous sentons pas concernés par ce qui s’est passé" a déclaré Pascal Affi N’guessan, porte-parole de la plate-forme de l’opposition ivoirienne en fin d’après-midi à Cocody, à la résidence du président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié.
Pour lui, il n’ y a pas eu élection aussi bien dans « la forme » que dans le « fond » parce que les Ivoiriens « ont boudé » le scrutin.
Les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan n’ont pas pris part au scrutin du jour conformément à leur mot d’ordre de "désobéissance civile". Seuls Alassane Ouattara et Kouadio Konan Bertin ont fait campagne pour cette élection.
La réaction du parti du candidat du RHDP Alassane Ouattara à l’issue du scrutin ne s’est pas fait attendre. Lors d’une conférence presse dans la soirée, Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP, s’est félicité du déroulement du scrutin.
« Nous avons notre première victoire. L’élection présidentielle s’est tenue. Le 31 octobre n’a pas été la journée du déluge comme prédit par l’opposition », a-t-il déclaré.
A l’instar du président de la CEI, revenant sur les incidents violents qui ont émaillé cette journée de vote, il a relativisé leur ampleur. « Sur plus de 22 000 bureaux de vote, seulement une dizaine a fait l’objet d’attaques », a-t-il insisté.
« Nous avions affaire à des agresseurs. (…) L’opposition a fait le choix de la psychose que les Ivoiriens ont dû surmonter. Il y a eu des morts que nous déplorons et imputons à l’opposition », a par ailleurs dénoncé Adama Bictogo.
La CEI dispose de cinq (5) jours pour proclamer les résultats après la fermeture des bureaux de vote et les transmettre au Conseil Constitutionnel.
Rk
La vice-présidente de la CEI en charge de la Communication, Salimata Porquet a expliqué que les dépouillements des votes étaient en cours et que la commission serait en mesure de donner les premières tendances dès ce dimanche. Elle a également reconnu que le scrutin de ce 31 octobre a été marqué d’incidents dans le pays mais « de façon globale le vote s’est déroulé normalement pratiquement sur tout le territoire » en Côte d’Ivoire.
En effet, A Abidjan, si le vote s’est déroulé dans le calme dans la plupart des communes notamment Plateau, Abobo, Treichville, Port-Bouët.. il y a eu des troubles à Blokhauss, un sous quartier de la commune de Cocody. D’autres incidents ont également été signalés dans des villes à l’intérieur du pays dont Sikensi, Bocanda, Bongouanou, Abengourou, Bonoua, etc. où le scrutin n’a pu se tenir.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a indiqué au cours de cette journée électorale en début après-midi qu'"à peine 30 à 40 bureaux de vote ont été saccagés" sur 22 381 que compte le pays dans le cadre de l'élection présidentielle.
« Quelque soit le résultat de cette élection, nous ne nous sentons pas concernés par ce qui s’est passé" a déclaré Pascal Affi N’guessan, porte-parole de la plate-forme de l’opposition ivoirienne en fin d’après-midi à Cocody, à la résidence du président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié.
Pour lui, il n’ y a pas eu élection aussi bien dans « la forme » que dans le « fond » parce que les Ivoiriens « ont boudé » le scrutin.
Les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan n’ont pas pris part au scrutin du jour conformément à leur mot d’ordre de "désobéissance civile". Seuls Alassane Ouattara et Kouadio Konan Bertin ont fait campagne pour cette élection.
La réaction du parti du candidat du RHDP Alassane Ouattara à l’issue du scrutin ne s’est pas fait attendre. Lors d’une conférence presse dans la soirée, Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP, s’est félicité du déroulement du scrutin.
« Nous avons notre première victoire. L’élection présidentielle s’est tenue. Le 31 octobre n’a pas été la journée du déluge comme prédit par l’opposition », a-t-il déclaré.
A l’instar du président de la CEI, revenant sur les incidents violents qui ont émaillé cette journée de vote, il a relativisé leur ampleur. « Sur plus de 22 000 bureaux de vote, seulement une dizaine a fait l’objet d’attaques », a-t-il insisté.
« Nous avions affaire à des agresseurs. (…) L’opposition a fait le choix de la psychose que les Ivoiriens ont dû surmonter. Il y a eu des morts que nous déplorons et imputons à l’opposition », a par ailleurs dénoncé Adama Bictogo.
La CEI dispose de cinq (5) jours pour proclamer les résultats après la fermeture des bureaux de vote et les transmettre au Conseil Constitutionnel.
Rk