Le cortège du ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, qui se rendait à Bouaké en provenance de Béoumi, mardi 3 novembre 2020, a essuyé des tirs de calibre 12 et des jets de projectiles, au niveau des villages d’Assengou- n’gottran et d’Affotobo, a appris l’AIP.
Selon Koné Adama, l’un des collaborateurs du ministre Sidi Touré, ces incidents sont survenus aux environs de 16 heures, alors que plusieurs cadres venus prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre à Beoumi, profitaient du cortège du ministre pour rallier Bouaké, après que les forces de l’ordre venues de Bouaké avaient dégagé plusieurs barricades dressées par des jeunes manifestants proches de l’opposition tout long de ce tronçon.
Mais au dire de M. Koné, des barricades ont refait surface après le passage des forces de défense et de sécurité, les jeunes manifestants répondant au mot d’ordre de boycott actif lancé par l’opposition pour empêcher par tous les moyens la tenue du scrutin présidentiel.
“Il a fallu donc user de gaz lacrymogène pour disperser les jeunes de certains villages qui avaient commencé à être menaçant. Des jets de pierres et projectiles fusaient de partout, empêchant le long cortège de plus d’une vingtaine de véhicules d’avancer”, relate la même source.
Au niveau d’Assengou- n’gottran et d’Affotobo, le cortège a reçu des tirs de fusils calibre 12.
L’on enregistre un blessé par balles, et plusieurs blessés légers dus aux éclats de vitres, ainsi que des véhicules endommagés.
Quant au ministre de la Communication, son véhicule n’a pas été touché.
C’est aux alentours de 21 heures que toute la délégation est arrivée à Bouaké, sous la protection des forces de défense et de sécurité.
Une réunion d’urgence est convoquée à Béoumi ce mercredi 4 novembre à 11 heures par le préfet du département, Jules Gouessé, afin de calmer les tensions encore perceptibles.
Ces événements se sont déroulé le même jour qu’un autre similaire dans le village de Bli, dans la sous-préfecture de Toumofi, où le cortège du ministre de l’Equipement et l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a fait l’objet d’une attaque à l’arme à feu, faisant un mort.
Selon Koné Adama, l’un des collaborateurs du ministre Sidi Touré, ces incidents sont survenus aux environs de 16 heures, alors que plusieurs cadres venus prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre à Beoumi, profitaient du cortège du ministre pour rallier Bouaké, après que les forces de l’ordre venues de Bouaké avaient dégagé plusieurs barricades dressées par des jeunes manifestants proches de l’opposition tout long de ce tronçon.
Mais au dire de M. Koné, des barricades ont refait surface après le passage des forces de défense et de sécurité, les jeunes manifestants répondant au mot d’ordre de boycott actif lancé par l’opposition pour empêcher par tous les moyens la tenue du scrutin présidentiel.
“Il a fallu donc user de gaz lacrymogène pour disperser les jeunes de certains villages qui avaient commencé à être menaçant. Des jets de pierres et projectiles fusaient de partout, empêchant le long cortège de plus d’une vingtaine de véhicules d’avancer”, relate la même source.
Au niveau d’Assengou- n’gottran et d’Affotobo, le cortège a reçu des tirs de fusils calibre 12.
L’on enregistre un blessé par balles, et plusieurs blessés légers dus aux éclats de vitres, ainsi que des véhicules endommagés.
Quant au ministre de la Communication, son véhicule n’a pas été touché.
C’est aux alentours de 21 heures que toute la délégation est arrivée à Bouaké, sous la protection des forces de défense et de sécurité.
Une réunion d’urgence est convoquée à Béoumi ce mercredi 4 novembre à 11 heures par le préfet du département, Jules Gouessé, afin de calmer les tensions encore perceptibles.
Ces événements se sont déroulé le même jour qu’un autre similaire dans le village de Bli, dans la sous-préfecture de Toumofi, où le cortège du ministre de l’Equipement et l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a fait l’objet d’une attaque à l’arme à feu, faisant un mort.