Divo – La mise sous surveillance de certains leaders de l’opposition est due au fait qu’en appelant à la désobéissance civile et en mettant en place un conseil de transition, ils ont défié de manière inacceptable l’autorité de l’Etat, a traduit le directeur adjoint de campagne du candidat Alassane Ouattara, Danho Paulin, dans une interview diffusée dans le ‘’Journal Afrique’’ de la chaîne de télévision internationale, TV5 Monde, jeudi 05 novembre 2020.
« Ils ont franchi des lignes inacceptables, ils ont franchi le rubicon, par les actes de violences qu’ils ont orchestrés, mais surtout, ils ont affiché une défiance à l’autorité de l’Etat qui est inacceptable », a déclaré Danho Paulin, également ministre des sports.
Selon lui, « en défiant l’autorité de l’Etat, en défiant les autorités et les institutions établies, ils (les opposants) se sont mis en marge de la loi », suscitant ainsi l’ouverture d’une information judiciaire, avec des enquêtes en cours qui nécessitent la prise de « mesures conservatoires (la mise sous surveillance) … pour protéger l’ordre public ».
Depuis mardi 03 novembre 2020, des cargos de police sont devant les résidences de certains opposants, dont le président du PDCI, Henri Konan Bédié, désigné président du Conseil national de transition, créé par l’opposition au soir de la présidentielle du 31 octobre 2020.
Suite aux mots d’ordre de désobéissance civile et de boycott actif de l’élection présidentielle, plusieurs localités du pays connaissent à nouveau, depuis un mois des manifestations violentes, et des affrontements intercommunautaires, entrainant des dizaines de morts, de nombreux blessés, et nombreux dégâts matériels.
(AIP)
jmk/ask
« Ils ont franchi des lignes inacceptables, ils ont franchi le rubicon, par les actes de violences qu’ils ont orchestrés, mais surtout, ils ont affiché une défiance à l’autorité de l’Etat qui est inacceptable », a déclaré Danho Paulin, également ministre des sports.
Selon lui, « en défiant l’autorité de l’Etat, en défiant les autorités et les institutions établies, ils (les opposants) se sont mis en marge de la loi », suscitant ainsi l’ouverture d’une information judiciaire, avec des enquêtes en cours qui nécessitent la prise de « mesures conservatoires (la mise sous surveillance) … pour protéger l’ordre public ».
Depuis mardi 03 novembre 2020, des cargos de police sont devant les résidences de certains opposants, dont le président du PDCI, Henri Konan Bédié, désigné président du Conseil national de transition, créé par l’opposition au soir de la présidentielle du 31 octobre 2020.
Suite aux mots d’ordre de désobéissance civile et de boycott actif de l’élection présidentielle, plusieurs localités du pays connaissent à nouveau, depuis un mois des manifestations violentes, et des affrontements intercommunautaires, entrainant des dizaines de morts, de nombreux blessés, et nombreux dégâts matériels.
(AIP)
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