Abidjan - Dans une déclaration dont copie a été transmise lundi 09 novembre 2020 à l’AIP, le Comité ivoirien des droits de l’homme (CIDH) estime que le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 a été émaillé de violences et d’atteintes aux Droits humains.
Selon sa présidente, Djidja Flore Angeline, l’observation de ce scrutin par ses membres a relevé des incidents, notamment techniques, sécuritaires et d’ordre social. Elle mentionne un dysfonctionnement et des irrégularités dans la mise en place du matériel ainsi que le retard d’ouverture de certains bureaux de vote.
« Malgré le dispositif sécuritaire mis en œuvre, dénommé "Opération barrissement de l’éléphant" qui a mobilisé 14 000 policiers, 14 000 gendarmes et 7 000 militaires, nos observateurs ont constaté que dans certaines zones, une sécurité parallèle a été mise en place, notamment à Adzopé, à Yopougon (…) », a-t-elle indiqué.
La présidente du CIDH a relevé des obstructions de voies dans certaines zones, empêchant les électeurs de se rendre aux urnes, le refus de recevoir dans d'autres zones, le matériel et les agents de la Commission électorale indépendante (CEI), ainsi que des affrontements intercommunautaires.
Le CIDH recommande au gouvernement de créer un cadre en vue de poursuivre le dialogue avec l’opposition, de susciter des conditions favorables à une réconciliation durable en Côte d’Ivoire. Pour cela, tenir compte de toutes les aspirations existantes sur toute l’étendue du territoire, de garantir la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national.
Il recommande à la justice de faire la lumière sur toutes les exactions commises pendant cette période et d’éviter les situations d’impunité, en exerçant le droit. Aux partis politiques, il recommande le recours au dialogue et aux voies légales pour le règlement des différends. Aux chefs traditionnels et guides religieux, le CIDH recommande l’anticipation par la diplomatie préventive afin d’éviter les situations de violence extrême.
gak/cmas
Selon sa présidente, Djidja Flore Angeline, l’observation de ce scrutin par ses membres a relevé des incidents, notamment techniques, sécuritaires et d’ordre social. Elle mentionne un dysfonctionnement et des irrégularités dans la mise en place du matériel ainsi que le retard d’ouverture de certains bureaux de vote.
« Malgré le dispositif sécuritaire mis en œuvre, dénommé "Opération barrissement de l’éléphant" qui a mobilisé 14 000 policiers, 14 000 gendarmes et 7 000 militaires, nos observateurs ont constaté que dans certaines zones, une sécurité parallèle a été mise en place, notamment à Adzopé, à Yopougon (…) », a-t-elle indiqué.
La présidente du CIDH a relevé des obstructions de voies dans certaines zones, empêchant les électeurs de se rendre aux urnes, le refus de recevoir dans d'autres zones, le matériel et les agents de la Commission électorale indépendante (CEI), ainsi que des affrontements intercommunautaires.
Le CIDH recommande au gouvernement de créer un cadre en vue de poursuivre le dialogue avec l’opposition, de susciter des conditions favorables à une réconciliation durable en Côte d’Ivoire. Pour cela, tenir compte de toutes les aspirations existantes sur toute l’étendue du territoire, de garantir la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national.
Il recommande à la justice de faire la lumière sur toutes les exactions commises pendant cette période et d’éviter les situations d’impunité, en exerçant le droit. Aux partis politiques, il recommande le recours au dialogue et aux voies légales pour le règlement des différends. Aux chefs traditionnels et guides religieux, le CIDH recommande l’anticipation par la diplomatie préventive afin d’éviter les situations de violence extrême.
gak/cmas