Le Conseil de l'opposant ivoirien Pascal Affi Nguessan, mis sous mandat de dépôt dans l'affaire d'atteinte à l'autorité de l'Etat, envisage de demander sa "mise en liberté provisoire ou sous condition", a dit mardi à APA Me Godé Dagbo, l'un de ses avocats.
Après sa première comparution, mardi, il est prévue une audition sur le fond de l'affaire, avant que le juge décide de l'envoyer devant un juge correctionnel ou pas, a fait savoir Me Godé Dagbo, un membre du collectif des avocats de M. Affi.
Quand viendra le "jugement au fond, nous en tant qu'avocats, nous allons demander une mise en liberté provisoire ou sous condition et le juge décidera sinon il l'enverra devant un juge correctionnel", a ajouté Me Godé Dagbo.
Dans la matinée de mardi, la juge qui l'avait mis sous mandat de dépôt avait rapporté qu'elle ne savait pas où il se trouvait, mais de se référer au procureur, avait indiqué à APA Me Godé Dagbo, peu après 13 heures (GMT, locale).
Interrogé de savoir si M. Affi se trouvait à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), "elle (la juge) dit non, il sera mis dans un endroit autre que la Maca, mais dans un environnement beaucoup plus sûr", avait rapporté Me Godé Dagbo, citant la magistrate.
Autour de 15 heures (GMT, locale), Me Godé Dagbo, après avoir rencontré le procureur de la République, a confié avoir eu "une séance de travail très instructive", tout en assurant que "tout est rentré dans l'ordre" sans révéler où est détenu M. Affi.
Inculpé pour son rôle dans la création du Conseil national de transition, un organe mis en place par l'opposition politique et visant à se substituer aux institutions de la République, M. Affi a comparu lundi et mis sous mandat de dépôt.
Évoquant les chefs d'accusations retenues contre lui, il a cité entre autres, l'"attentat et complot contre la sûreté de l'Etat, coup d'Etat, crimes, viols, troubles à l'ordre public" dans les violences liées à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020.
"Ce sont des accusations fantaisistes, car en Afrique quand on veut éliminer un opposant politique on lui donne tous les péchés d'Israël", a martelé Me Godé, qui soutient que M. Alassane Ouattara "ne doit pas faire un troisième mandat (...) ce qui est à la base de tous les problèmes aujourd'hui".
Selon Me Godé Dagbo, le chef de l'Etat sortant Alassane Ouattara, réélu à l'issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, brigue un "troisième mandat" qui "n'est pas dans la Constitution".
MM. Affi et Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), deux candidats de l'opposition ont refusé de participer à l'élection présidentielle, estimant que les conditions n'étaient pas réunies pour un scrutin crédible.
L'opposition qui a déclaré ne pas reconnaître ce scrutin, a créé le Conseil national de transition, présidé par M. Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition civile. Elle été interrompue dans son élan après des interpellations.
AP/ls/APA
Après sa première comparution, mardi, il est prévue une audition sur le fond de l'affaire, avant que le juge décide de l'envoyer devant un juge correctionnel ou pas, a fait savoir Me Godé Dagbo, un membre du collectif des avocats de M. Affi.
Quand viendra le "jugement au fond, nous en tant qu'avocats, nous allons demander une mise en liberté provisoire ou sous condition et le juge décidera sinon il l'enverra devant un juge correctionnel", a ajouté Me Godé Dagbo.
Dans la matinée de mardi, la juge qui l'avait mis sous mandat de dépôt avait rapporté qu'elle ne savait pas où il se trouvait, mais de se référer au procureur, avait indiqué à APA Me Godé Dagbo, peu après 13 heures (GMT, locale).
Interrogé de savoir si M. Affi se trouvait à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), "elle (la juge) dit non, il sera mis dans un endroit autre que la Maca, mais dans un environnement beaucoup plus sûr", avait rapporté Me Godé Dagbo, citant la magistrate.
Autour de 15 heures (GMT, locale), Me Godé Dagbo, après avoir rencontré le procureur de la République, a confié avoir eu "une séance de travail très instructive", tout en assurant que "tout est rentré dans l'ordre" sans révéler où est détenu M. Affi.
Inculpé pour son rôle dans la création du Conseil national de transition, un organe mis en place par l'opposition politique et visant à se substituer aux institutions de la République, M. Affi a comparu lundi et mis sous mandat de dépôt.
Évoquant les chefs d'accusations retenues contre lui, il a cité entre autres, l'"attentat et complot contre la sûreté de l'Etat, coup d'Etat, crimes, viols, troubles à l'ordre public" dans les violences liées à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020.
"Ce sont des accusations fantaisistes, car en Afrique quand on veut éliminer un opposant politique on lui donne tous les péchés d'Israël", a martelé Me Godé, qui soutient que M. Alassane Ouattara "ne doit pas faire un troisième mandat (...) ce qui est à la base de tous les problèmes aujourd'hui".
Selon Me Godé Dagbo, le chef de l'Etat sortant Alassane Ouattara, réélu à l'issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, brigue un "troisième mandat" qui "n'est pas dans la Constitution".
MM. Affi et Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), deux candidats de l'opposition ont refusé de participer à l'élection présidentielle, estimant que les conditions n'étaient pas réunies pour un scrutin crédible.
L'opposition qui a déclaré ne pas reconnaître ce scrutin, a créé le Conseil national de transition, présidé par M. Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition civile. Elle été interrompue dans son élan après des interpellations.
AP/ls/APA