Abidjan - Le Gouvernement américain s’engage dans l’amélioration du secteur de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, par le lancement du projet USDA West Africa PRO-Cashew Project (PRO-Cashew), jeudi 19 novembre 2020 au Centre Andrew Young, à Abidjan.
Financé par le Département américain de l’agriculture, le projet PRO-Cashew sera mis en œuvre par Cultivating New Frontiers in Africa (CNFA) pour un investissement de 23 millions de dollars, d’une durée cinq ans (2019-2024), dans cinq pays de l’Afrique de l’ouest, à savoir la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana et le Nigeria.
Déjà opérationnel en Côte d’Ivoire qui abrite le siège régional du projet, au Ghana et au Nigeria, le projet PRO-Cashew vise à améliorer le secteur de la noix de cajou tout au long de la chaîne de valeur, a indiqué le chef du projet, Jean François Guay.
Il s’agira plus précisément dans la mise en œuvre de ce projet « d’assister à la professionnalisation et la modernisation de la filière anacarde de l’Afrique de l’Ouest en travaillant avec les producteurs, les pépinières, les distributeurs et les autres parties prenantes », a indiqué l’Ambassade des États-Unis, Richard K. Bell.
PRO-Cashew travaillera également en collaboration avec les décideurs politiques nationaux et régionaux, les détaillants d’intrants et les prestataires de services financiers afin de rendre la filière anacarde en Afrique de l’ouest plus compétitive, a-t-il poursuivi.
Pour le diplomate américain, l’investissement de USDA, au travers ce projet, s’aligne sur les priorités élargies de la Mission des États-Unis en Côte d’Ivoire, pour l’accroissement les échanges et l’investissement entre les économies des deux pays. Un avantage mutuel qui sera bénéfique aux paysans, aux transformateurs, aux commerçants ainsi qu’aux consommateurs.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’est félicité de la mise en place de ce projet qui contribuera à l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale pour le développement et la compétitivité de la chaine de valeur anacarde en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest.
« On s’attend à ce que les producteurs et usine de transformation partenaires PRO-Cashew exportent aux États-Unis environ la moitié de leur production d’amande de noix de cajou, avec un volume estimé entre 5 000 et 8 000 tonnes métriques (MT) en 2021, pour une valeur comprise entre 22 et 35 millions de dollars. Cette valeur augmentera régulièrement entre 2022 et 2024 » a-t-il précisé.
Pour lui, « le partenariat entre les agriculteurs et les transformateurs est essentiel pour améliorer la traçabilité, fournir une meilleure qualité et accroître les échanges avec les États-Unis ». Car, a-t-il relevé, ce projet soutient activement le gouvernement de la Côte d’Ivoire dans son objectif de transformer 50 % des noix de cajou brutes en amandes d’ici 2024.
Cinq districts en Côte d’Ivoire que sont le Denguélé, les Savanes, le Zanzan, le Woroba, le Bandama sont concernées par la mise en œuvre du projet PRO-Cashew, note-on.
(AIP)
eaa/fmo
Financé par le Département américain de l’agriculture, le projet PRO-Cashew sera mis en œuvre par Cultivating New Frontiers in Africa (CNFA) pour un investissement de 23 millions de dollars, d’une durée cinq ans (2019-2024), dans cinq pays de l’Afrique de l’ouest, à savoir la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana et le Nigeria.
Déjà opérationnel en Côte d’Ivoire qui abrite le siège régional du projet, au Ghana et au Nigeria, le projet PRO-Cashew vise à améliorer le secteur de la noix de cajou tout au long de la chaîne de valeur, a indiqué le chef du projet, Jean François Guay.
Il s’agira plus précisément dans la mise en œuvre de ce projet « d’assister à la professionnalisation et la modernisation de la filière anacarde de l’Afrique de l’Ouest en travaillant avec les producteurs, les pépinières, les distributeurs et les autres parties prenantes », a indiqué l’Ambassade des États-Unis, Richard K. Bell.
PRO-Cashew travaillera également en collaboration avec les décideurs politiques nationaux et régionaux, les détaillants d’intrants et les prestataires de services financiers afin de rendre la filière anacarde en Afrique de l’ouest plus compétitive, a-t-il poursuivi.
Pour le diplomate américain, l’investissement de USDA, au travers ce projet, s’aligne sur les priorités élargies de la Mission des États-Unis en Côte d’Ivoire, pour l’accroissement les échanges et l’investissement entre les économies des deux pays. Un avantage mutuel qui sera bénéfique aux paysans, aux transformateurs, aux commerçants ainsi qu’aux consommateurs.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’est félicité de la mise en place de ce projet qui contribuera à l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale pour le développement et la compétitivité de la chaine de valeur anacarde en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest.
« On s’attend à ce que les producteurs et usine de transformation partenaires PRO-Cashew exportent aux États-Unis environ la moitié de leur production d’amande de noix de cajou, avec un volume estimé entre 5 000 et 8 000 tonnes métriques (MT) en 2021, pour une valeur comprise entre 22 et 35 millions de dollars. Cette valeur augmentera régulièrement entre 2022 et 2024 » a-t-il précisé.
Pour lui, « le partenariat entre les agriculteurs et les transformateurs est essentiel pour améliorer la traçabilité, fournir une meilleure qualité et accroître les échanges avec les États-Unis ». Car, a-t-il relevé, ce projet soutient activement le gouvernement de la Côte d’Ivoire dans son objectif de transformer 50 % des noix de cajou brutes en amandes d’ici 2024.
Cinq districts en Côte d’Ivoire que sont le Denguélé, les Savanes, le Zanzan, le Woroba, le Bandama sont concernées par la mise en œuvre du projet PRO-Cashew, note-on.
(AIP)
eaa/fmo