Abidjan- La commissaire générale du festival de ’’bijoux et foulard’’, artiste, créatrice de mode, Massal Touré, a procédé au lancement d’une série de conférences, en vue de promouvoir la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire à travers le port du foulard.
« L’art d’attacher le foulard est signe de dialogue dans la mesure où il est pratiqué dans la religion et dans la tradition », a justifié M. Touré, lors de ce lancement, jeudi 3 décembre 2020 à Cocody Angré, autour du thème, « L’art de l’attache de foulard, une tradition vecteur de cohésion sociale ».
D’après la commissaire générale, partant d’un pays à un autre, la pratique de l’attache du foulard a plusieurs définitions ou raisons. « Un foulard attaché de manière volatile signifie l’insouciance, un foulard attaché sous forme de couronne signifie la capacité à supporter un poids, une difficulté », a-t-elle relaté.
« Il s’inscrit également dans nos us, coutumes et valeurs africains et peut exprimer un sentiment, un état, une émotion », a renchéri la sénatrice, militante ivoirienne pour les droits des femmes, Mariam Dao Gabala, invitée à ce lancement.
« Par exemple au Niger le jeune homme arrivé à l’âge de la maturité est initié par son parrain à l’art d’attache du foulard qui peut prendre plus d’une heure avec un foulard kilométrique. En outre, un foulard à la hanche peut signifier l’état d’une personne prête à se bagarrer », a témoigné Mme Gabala.
Les conférences vont se tenir régulièrement une ou deux fois par mois dans les universités, les grandes écoles, les lycées et collèges, au sein des communautés.
Le festival de bijoux et foulard, initié en 2018, a pour objectif de valoriser et promouvoir le patrimoine culturel Ivoirien, africain à travers la mode. Il vise à valoriser les bijoux africains, inscrire le port du foulard parmi les tendances intemporelles en les insérant dans le style vestimentaire et de beauté de l’homme et de la femme dans le monde.
La première édition a vu la participation de deux pays de la sous-région à savoir le Mali et le Sénégal. Initiée en 2018, la deuxième édition du festival de bijoux et foulard a été annulée cette année 2020 pour cause de crise sanitaire, note-t-on.
dds/kkf/fmo
« L’art d’attacher le foulard est signe de dialogue dans la mesure où il est pratiqué dans la religion et dans la tradition », a justifié M. Touré, lors de ce lancement, jeudi 3 décembre 2020 à Cocody Angré, autour du thème, « L’art de l’attache de foulard, une tradition vecteur de cohésion sociale ».
D’après la commissaire générale, partant d’un pays à un autre, la pratique de l’attache du foulard a plusieurs définitions ou raisons. « Un foulard attaché de manière volatile signifie l’insouciance, un foulard attaché sous forme de couronne signifie la capacité à supporter un poids, une difficulté », a-t-elle relaté.
« Il s’inscrit également dans nos us, coutumes et valeurs africains et peut exprimer un sentiment, un état, une émotion », a renchéri la sénatrice, militante ivoirienne pour les droits des femmes, Mariam Dao Gabala, invitée à ce lancement.
« Par exemple au Niger le jeune homme arrivé à l’âge de la maturité est initié par son parrain à l’art d’attache du foulard qui peut prendre plus d’une heure avec un foulard kilométrique. En outre, un foulard à la hanche peut signifier l’état d’une personne prête à se bagarrer », a témoigné Mme Gabala.
Les conférences vont se tenir régulièrement une ou deux fois par mois dans les universités, les grandes écoles, les lycées et collèges, au sein des communautés.
Le festival de bijoux et foulard, initié en 2018, a pour objectif de valoriser et promouvoir le patrimoine culturel Ivoirien, africain à travers la mode. Il vise à valoriser les bijoux africains, inscrire le port du foulard parmi les tendances intemporelles en les insérant dans le style vestimentaire et de beauté de l’homme et de la femme dans le monde.
La première édition a vu la participation de deux pays de la sous-région à savoir le Mali et le Sénégal. Initiée en 2018, la deuxième édition du festival de bijoux et foulard a été annulée cette année 2020 pour cause de crise sanitaire, note-t-on.
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