Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Koné Nabagné, comme ceux du secteur du développement des infrastructures et équipements collectifs, a présenté son budget programmes crédité pour son exécution et sa mise en œuvre de 43 815 985 522 FCFA. Qui a été adopté à l’unanimité des membres de la Commission des Affaires économiques et financières du Sénat.
TRANSFERT DE LA CAPITALE : REEL MANQUE DE VOLONTE POLITIQUE
Au cours des échanges après l’exposé des actions et activités qui meubleront l’exécution dudit Budget, d’importantes questions ont été soulevées par les Sénateurs. Notamment sur le cas du transfert de la capitale qui dure de plus de 40 ans. Sur cette préoccupation qui fait jaser les populations ivoiriennes, le ministre Bruno Koné Nabagné a apporté quelques éléments de réponse sans rassurer et convaincre, vu le manque de volonté politique pour le transfert effectif de la capitale. « Vénérable Dao Gabal, vous avez raison ; c’est une question qui est récurrente ; c’est une question que tout le monde pose et je pense que c’est à bon droit qu’elle est posée parce que c’est un projet qui date d’une quarantaine d’années maintenant et qui a du mal effectivement à se concrétiser » a reconnu, d’emblée, le ministre.
BUDGET ACTUEL PAS SUFFISANT POUR LE TRANSFERT DE LA CAPITALE
Se livrant à quelques explications sur le projet qui, désormais, n’existe que de nom, Bruno Koné de faire savoir « Je pense que la principale explication et vous l’avez, vous-même relevée, c’est l’insuffisance des ressources qui sont mises à la disposition de ce projet-là. Et c’est pour cela que l’Etat ou le Gouvernement fait en sorte, chaque année, de poser quelques pas supplémentaires, mais ces quelques pas supplémentaires ne sont pas suffisants pour créer une tendance mode de transfert de la capitale vers Yamoussoukro… » a-t-il indiqué avant de relever ceci « En réalité, quand on regarde bien et je pense que c’est sans doute des études qui ont déjà été faites au niveau du ministre du Budget ; pour faire un tel transfert, il ne s’agit pas de dizaines de milliards de FCFA ; je doute même qu’il s’agisse de centaines de milliards de FCFA. Il faut pratiquement un plan Marshall parce qu’il faut construire une ville, il faut construire des routes, des voies de circulation, il faut emmener l’eau, l’électricité, à des dizaines de milliers voire des centaines de milliers de populations qui vont être déplacées. Il faut construire les édifices publics, mettre des bureaux à la disposition des agents de l’Etat et ces agents de l’Etat, il faut les loger, il faut leur trouver des logements. Donc c’est un plan qui est énorme et qui est difficile, peut-être que le ministre du Budget pourra en reparler. Pour ce que nous savons de nos finances, il est difficile, en l’état actuel, de financer complètement le transfert de la capitale. Mais néanmoins, comme vous pouvez le voir, chaque année, l’Etat montre des gages. Le Sénat, vous avez-vous-même dit, est transféré ; nous sommes nous-mêmes en train de travailler sur le schéma d’urbanisme de Yamoussoukro qui confirme la position de la capitale politique ; ça veut dire que le projet reste bien d’actualité au niveau du Gouvernement et que pour ce qui concerne les aspects d’urbanisme et construction, nous faisons ce que nous pouvons… »
ABIDJAN : PRIORITE DES PRIORITES POUR LE GOUVERNEMENT OUATTARA
Pour finir sur cette thématique du transfert de la capitale, le n°1 du ministère de la Construction, du logement et de l’urbanisme, le ministre Bruno Koné s’est voulu clair quant à la priorité accordée à la ville d’Abidjan pour laquelle il a annoncé d’importants investissements. « Voilà ce que je peux dire sur ce projet qui est beaucoup plus important qu’on l’imagine d’autant qu’à côté des investissements énormes à faire à Yamoussoukro, on ne pourra faire de grosses économies au plan des investissements à réaliser dans la ville d’Abidjan. Qui, quoi qu’on dise, restera la capitale économique, qui restera le premier port, qui restera la porte d’entrée des investisseurs, qui restera la zone de production principale, ce qui veut dire que toutes les industries continueront à s’installer à Abidjan et donc cela veut dire qu’il faudra continuer de financer à Abidjan pendant qu’on fiance le développement de Yamoussoukro. Ce qui n’est pas une mince affaire au plan budgétaire… » a-t-il fait savoir sur le sujet montrant ainsi le manque réel de volonté politique pour ce projet cher aux Ivoiriens et au Premier président ivoirien, Houphouët-Boigny.
JEAN PAUL LOUKOU
TRANSFERT DE LA CAPITALE : REEL MANQUE DE VOLONTE POLITIQUE
Au cours des échanges après l’exposé des actions et activités qui meubleront l’exécution dudit Budget, d’importantes questions ont été soulevées par les Sénateurs. Notamment sur le cas du transfert de la capitale qui dure de plus de 40 ans. Sur cette préoccupation qui fait jaser les populations ivoiriennes, le ministre Bruno Koné Nabagné a apporté quelques éléments de réponse sans rassurer et convaincre, vu le manque de volonté politique pour le transfert effectif de la capitale. « Vénérable Dao Gabal, vous avez raison ; c’est une question qui est récurrente ; c’est une question que tout le monde pose et je pense que c’est à bon droit qu’elle est posée parce que c’est un projet qui date d’une quarantaine d’années maintenant et qui a du mal effectivement à se concrétiser » a reconnu, d’emblée, le ministre.
BUDGET ACTUEL PAS SUFFISANT POUR LE TRANSFERT DE LA CAPITALE
Se livrant à quelques explications sur le projet qui, désormais, n’existe que de nom, Bruno Koné de faire savoir « Je pense que la principale explication et vous l’avez, vous-même relevée, c’est l’insuffisance des ressources qui sont mises à la disposition de ce projet-là. Et c’est pour cela que l’Etat ou le Gouvernement fait en sorte, chaque année, de poser quelques pas supplémentaires, mais ces quelques pas supplémentaires ne sont pas suffisants pour créer une tendance mode de transfert de la capitale vers Yamoussoukro… » a-t-il indiqué avant de relever ceci « En réalité, quand on regarde bien et je pense que c’est sans doute des études qui ont déjà été faites au niveau du ministre du Budget ; pour faire un tel transfert, il ne s’agit pas de dizaines de milliards de FCFA ; je doute même qu’il s’agisse de centaines de milliards de FCFA. Il faut pratiquement un plan Marshall parce qu’il faut construire une ville, il faut construire des routes, des voies de circulation, il faut emmener l’eau, l’électricité, à des dizaines de milliers voire des centaines de milliers de populations qui vont être déplacées. Il faut construire les édifices publics, mettre des bureaux à la disposition des agents de l’Etat et ces agents de l’Etat, il faut les loger, il faut leur trouver des logements. Donc c’est un plan qui est énorme et qui est difficile, peut-être que le ministre du Budget pourra en reparler. Pour ce que nous savons de nos finances, il est difficile, en l’état actuel, de financer complètement le transfert de la capitale. Mais néanmoins, comme vous pouvez le voir, chaque année, l’Etat montre des gages. Le Sénat, vous avez-vous-même dit, est transféré ; nous sommes nous-mêmes en train de travailler sur le schéma d’urbanisme de Yamoussoukro qui confirme la position de la capitale politique ; ça veut dire que le projet reste bien d’actualité au niveau du Gouvernement et que pour ce qui concerne les aspects d’urbanisme et construction, nous faisons ce que nous pouvons… »
ABIDJAN : PRIORITE DES PRIORITES POUR LE GOUVERNEMENT OUATTARA
Pour finir sur cette thématique du transfert de la capitale, le n°1 du ministère de la Construction, du logement et de l’urbanisme, le ministre Bruno Koné s’est voulu clair quant à la priorité accordée à la ville d’Abidjan pour laquelle il a annoncé d’importants investissements. « Voilà ce que je peux dire sur ce projet qui est beaucoup plus important qu’on l’imagine d’autant qu’à côté des investissements énormes à faire à Yamoussoukro, on ne pourra faire de grosses économies au plan des investissements à réaliser dans la ville d’Abidjan. Qui, quoi qu’on dise, restera la capitale économique, qui restera le premier port, qui restera la porte d’entrée des investisseurs, qui restera la zone de production principale, ce qui veut dire que toutes les industries continueront à s’installer à Abidjan et donc cela veut dire qu’il faudra continuer de financer à Abidjan pendant qu’on fiance le développement de Yamoussoukro. Ce qui n’est pas une mince affaire au plan budgétaire… » a-t-il fait savoir sur le sujet montrant ainsi le manque réel de volonté politique pour ce projet cher aux Ivoiriens et au Premier président ivoirien, Houphouët-Boigny.
JEAN PAUL LOUKOU