Après avoir décrié le montant jugé trop élevé des frais d’inscription dans les écoles doctorales, le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Alla Saint-Clair dit Makélélé, s’attaque, cette fois, à d’autres maux qui minent le monde estudiantin. « La priorité de nos dirigeants n’est pas l’école. Nous sommes dans un système mercantiliste. Aujourd’hui, la priorité de nos dirigeants, ce n’est pas l’école. Nous sommes dans un pays où on fait des ponts en moins de six mois alors que depuis 2011, les résidences universitaires ne sont pas encore réhabilitées .Pendant que les frais d’inscription augmentent, les conditions sociales des étudiants n’évoluent pas. Les amphithéâtres sont les mêmes qui étaient là, hier, les universités également. Il n’y a que des projets de constructions d’universités. Les étudiants n’ont pas reçu de carte d’étudiant depuis 2012, alors qu’un montant prévu pour la confection de cette carte est prélevé à la base, dans les frais d’inscription. C’est pourquoi il faut des assises pour passer au peigne fin tout le secteur de l’enseignement supérieur et mettre les apprenants, les enseignants et les administrateurs au même niveau d’information. Malheureusement, ces assises tardent à se matérialiser puisque tout le monde est dans du faux », a déploré le secrétaire général de la Fesci, Alla Saint Clair, à un media ivoirien. Selon lui, des assises du secteur de l’enseignement supérieur permettront de poser les vrais problèmes afin de trouver des solutions durables et satisfaisantes pour tous.
FOUMSEKE COULIBALY
FOUMSEKE COULIBALY