Lors d’une conférence de presse à son cabinet, sis à l’immeuble SCIAM, le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Touré, a annoncé que la Côte d’Ivoire s’inscrit dans l’initiative COVAX ; une politique qui va permettre au pays de bénéficier de 10 millions de doses gratuites de PFIZER. Cela permettra au gouvernement de vacciner cinq (05) millions de personnes : soit 20% de la population. Le personnel de santé, les Forces de Défense et de Sécurité, les personnes ayant des comorbidités, les enseignants, les personnes de plus de 50 ans d’âge sont en première ligne dans cette première phase de vaccination.
« La réception se fera en trois phases :100 000 doses en février 2021 ; 9 000 000 de doses de mi-avril 2021 en deux vagues de 1 500 000 doses puis 8 500 000 doses », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Il a également noté que, outre cette requête d’obtention gratuite des vaccins PFIZER par le gouvernement, l’Union Africaine a acquis 270 millions de vaccins PFIZER, Astra Zeenca et Johnson & Johonson pour ses pays membres, qui seront disponibles entre avril et juin 2021.
Dans un esprit de clarté, le ministre a rappelé qu’il y a deux voies d’acquisition des vaccins : le gratuit, via COVAX et l’Union Africaine et les vaccins payants sur le marché mondial. Concernant le vaccin non gratuit, le ministre a révélé que le gouvernement s’est engagé « dans un processus d’acquisition de vaccins payants sur le marché mondial, pour prémunir environ 50% de la population contre la Covid-19 ».
Par ailleurs, le ministre a souligné que « le choix de ces vaccins est soumis à trois critères auxquels le Gouvernement tient particulièrement : L’efficacité du vaccin ; la disponibilité de la chaîne de froid pour la conservation du vaccin à la température requise et le prix. »
Il faut rappeler qu’il s’agit des vaccins Sputnik V qui vient d’être homologué par l’Union Européenne, et dont l’efficacité est approuvée à 94,5%. « Il nécessite une chaine de froid de 2 à 8 degrés Celsius, ce qui existe déjà, et coûte 15 dollars sortie usine ; du Shinopharm qui coûte 25 dollars sortie usine, avec une efficacité de 79% et AstraZeneca qui a une efficacité de 70% avec un prix sortie usine à 17 dollars », a rassuré le porte-parole du gouvernement.
Dans son exposé liminaire, le ministre a rassuré les populations quant à la capacité de l’Etat de gérer et de conserver lesdits vaccins. « Ces trois vaccins, le pays dispose déjà de moyens de conservation et de gestion, à travers les dispositifs classiques de chaines de froid à température positive, variant entre 2 et 8 degrés Celsius, logés à la Direction Centrale de Programme de Vaccination et à l’Institut National de l’Hygiène Publique (INHP). C’est seulement pour le vaccin Pfizer que l’acquisition d’une chaîne de froid pouvant conserver à -70 degrés Celsius s’impose. A ce niveau, les partenaires vont appuyer la Côte d’Ivoire », a-t-il fait noter.
Outre le volet vaccin, le ministre s’est félicité des efforts consentis par le gouvernement depuis la découverte du 1er cas en Côte d’Ivoire. « Le Gouvernement a mis en œuvre un plan de soutien économique, social et humanitaire », a-t-il relevé, avant de d’indiquer que les différentes actions ont permis d’assurer une bonne prise en charge des cas de contamination à la Covid-19, avec la construction d’infrastructures pour le confinement et la prise en charge des cas positifs confirmés dans trois structures (VITIB Hôtel à Grand-Bassam, INJS à Marcory et Hôtel IBIS à Marcory). Ces trois sites peuvent accueillir globalement 103 patients. A cela s’ajoute le Service des Maladies Infectieuses et Tropicales (SMITT), des CHU de Yopougon, Cocody et Bouaké dont les capacités techniques et opérationnelles ont été renforcées pour l’hospitalisation ou la réanimation des malades atteints de la Covid-19. Dix-sept (17) sites d’accueil et de dépistage gratuit ont été construits en 2020, dont 6 à Abidjan et 11 à l’intérieur du pays.
Au plan économique, social et humanitaire, des fonds de soutien d’un montant global de 250 milliards FCFA, ont été mis en place par le gouvernement pour atténuer l’impact de la pandémie.
Pour cette année 2021, c’est une enveloppe de 180 milliards FCFA que l’Etat compte décaisser en vue de réduire l’impact social et humanitaire de la pandémie.
« Nous allons continuer dans la sensibilisation (…) Nous souhaitons ne pas arriver à la prise de mesures draconiennes. Pour le moment, les mesures sont conservatoires », a dit en substances le porte-parole du gouvernement.
Face à la recrudescence de la pandémie avec de nouvelles variantes, le ministre invite les populations au respect strict des mesures barrières édictées par le Conseil nationale de sécurité (Cns). Concernant l’isolement du grand Abidjan, le porte-parole du gouvernement a rappelé que cela n’est pas envisageable, mais si cela est nécessaire, sur recommandation du CNS, le gouvernement n’aura pas d‘autre choix.
« La réception se fera en trois phases :100 000 doses en février 2021 ; 9 000 000 de doses de mi-avril 2021 en deux vagues de 1 500 000 doses puis 8 500 000 doses », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Il a également noté que, outre cette requête d’obtention gratuite des vaccins PFIZER par le gouvernement, l’Union Africaine a acquis 270 millions de vaccins PFIZER, Astra Zeenca et Johnson & Johonson pour ses pays membres, qui seront disponibles entre avril et juin 2021.
Dans un esprit de clarté, le ministre a rappelé qu’il y a deux voies d’acquisition des vaccins : le gratuit, via COVAX et l’Union Africaine et les vaccins payants sur le marché mondial. Concernant le vaccin non gratuit, le ministre a révélé que le gouvernement s’est engagé « dans un processus d’acquisition de vaccins payants sur le marché mondial, pour prémunir environ 50% de la population contre la Covid-19 ».
Par ailleurs, le ministre a souligné que « le choix de ces vaccins est soumis à trois critères auxquels le Gouvernement tient particulièrement : L’efficacité du vaccin ; la disponibilité de la chaîne de froid pour la conservation du vaccin à la température requise et le prix. »
Il faut rappeler qu’il s’agit des vaccins Sputnik V qui vient d’être homologué par l’Union Européenne, et dont l’efficacité est approuvée à 94,5%. « Il nécessite une chaine de froid de 2 à 8 degrés Celsius, ce qui existe déjà, et coûte 15 dollars sortie usine ; du Shinopharm qui coûte 25 dollars sortie usine, avec une efficacité de 79% et AstraZeneca qui a une efficacité de 70% avec un prix sortie usine à 17 dollars », a rassuré le porte-parole du gouvernement.
Dans son exposé liminaire, le ministre a rassuré les populations quant à la capacité de l’Etat de gérer et de conserver lesdits vaccins. « Ces trois vaccins, le pays dispose déjà de moyens de conservation et de gestion, à travers les dispositifs classiques de chaines de froid à température positive, variant entre 2 et 8 degrés Celsius, logés à la Direction Centrale de Programme de Vaccination et à l’Institut National de l’Hygiène Publique (INHP). C’est seulement pour le vaccin Pfizer que l’acquisition d’une chaîne de froid pouvant conserver à -70 degrés Celsius s’impose. A ce niveau, les partenaires vont appuyer la Côte d’Ivoire », a-t-il fait noter.
Outre le volet vaccin, le ministre s’est félicité des efforts consentis par le gouvernement depuis la découverte du 1er cas en Côte d’Ivoire. « Le Gouvernement a mis en œuvre un plan de soutien économique, social et humanitaire », a-t-il relevé, avant de d’indiquer que les différentes actions ont permis d’assurer une bonne prise en charge des cas de contamination à la Covid-19, avec la construction d’infrastructures pour le confinement et la prise en charge des cas positifs confirmés dans trois structures (VITIB Hôtel à Grand-Bassam, INJS à Marcory et Hôtel IBIS à Marcory). Ces trois sites peuvent accueillir globalement 103 patients. A cela s’ajoute le Service des Maladies Infectieuses et Tropicales (SMITT), des CHU de Yopougon, Cocody et Bouaké dont les capacités techniques et opérationnelles ont été renforcées pour l’hospitalisation ou la réanimation des malades atteints de la Covid-19. Dix-sept (17) sites d’accueil et de dépistage gratuit ont été construits en 2020, dont 6 à Abidjan et 11 à l’intérieur du pays.
Au plan économique, social et humanitaire, des fonds de soutien d’un montant global de 250 milliards FCFA, ont été mis en place par le gouvernement pour atténuer l’impact de la pandémie.
Pour cette année 2021, c’est une enveloppe de 180 milliards FCFA que l’Etat compte décaisser en vue de réduire l’impact social et humanitaire de la pandémie.
« Nous allons continuer dans la sensibilisation (…) Nous souhaitons ne pas arriver à la prise de mesures draconiennes. Pour le moment, les mesures sont conservatoires », a dit en substances le porte-parole du gouvernement.
Face à la recrudescence de la pandémie avec de nouvelles variantes, le ministre invite les populations au respect strict des mesures barrières édictées par le Conseil nationale de sécurité (Cns). Concernant l’isolement du grand Abidjan, le porte-parole du gouvernement a rappelé que cela n’est pas envisageable, mais si cela est nécessaire, sur recommandation du CNS, le gouvernement n’aura pas d‘autre choix.