Le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, (Mclu) est, depuis le jeudi 4 février 2021, dans la capitale politique, Yamoussoukro, où il tient son traditionnel séminaire bilan et perspectives. Cette façon de faire, pour améliorer les services dudit ministère et mieux servir les usagers, a été l’occasion pour le ministre Bruno Nabagné Koné, de passer en revue tous les bons et mauvais points de son département ministériel. Le faisant, celui-ci, département par département, a décliné toutes les actions menées ; lesquelles actions ont impacté la qualité des services au bénéfice des usagers « Il nous est apparu nécessaire de prendre des réformes fortes dans le secteur, de travailler à alléger et à moderniser nos procédures afin de mieux répondre aux besoins et aux exigences des populations ivoiriennes… » a-t-il situé l’enjeu des réformes avant de saluer le travail abattu par ses collaborateurs. Ce qui a permis, pour ce qui concerne la signature des actes notamment les ACD, de signer pour 2020, 17000 ACD contre 7500 au cours des cinq dernières années. Appelant à une conformité des décisions prises par l’administration et l’institution judiciaire en cas de litiges, le patron de la Mclu, de faire connaitre que désormais, pour les constructions R+2, il est obligatoire pour les promoteurs de s’attacher les services d’un ingénieur conseil « La réglementation prescrit désormais le recours obligatoire des maitres d’ouvrage à un ingénieur conseil afin de s’assurer la fiabilité, la stabilité des constructions. Cela est extrêmement important et ça couvre la ville d’Abidjan et les villes de l’intérieur du pays. Cela est obligatoire pour toutes les constructions mais nous avons fait une dérogation pour que cela soit obligatoire pour les constructions de R+2.… » s’est-il montré déterminé à assainir le milieu de la construction.
DESORMAIS, DES SANCTIONS CONTRE LES AGENTS MIS EN CAUSE DANS LES EFFONDREMENTS D’IMMEUBLES
Le pied mis dans le plat avec les effondrements d’immeubles, le n°1 du Mclu va appeler ses compatriotes à plus de vigilance non sans oublier ses collaborateurs « Nous devons continuer à appeler à la vigilance de nos populations à une réelle prise de conscience. C’est vraiment important au-delà des décrets que nous prenons en interne, je pense qu’il faut mettre l’accent également sur cet appel à la vigilance de nos compatriotes. Il y a trop de suffisance, trop de laisser-aller, trop d’incivisme, de fois même trop de fluidité. Quand on construit un bâtiment qui va jusqu’à 200, 300 millions de FCFA et qu’on ne veut pas mettre 5 millions pour payer un architecte ou 5 millions pour payer un ingénieur conseil, c’est qu’il y a un problème… » a-t-il martelé avant de se tourner vers les directeurs régionaux, départementaux et autres responsables du ministère. « Sur ce sujet, chers collaborateurs, j’en appelle à votre vigilance ; nous devons travailler pour que d’ici quelques années, l’on ne parle plus d’effondrement d’immeuble ni à Abidjan ni à l’intérieur du pays. J’insiste là-dessus parce que cela est possible et les bases juridiques que je viens d’indiquer, a priori, sont des armes qui vont vous permettre d’être beaucoup plus efficaces dans le contrôle. Donc je vous invite, les directeurs régionaux, les directeurs départementaux qui sont là à faire preuve de vigilance dans vos ressorts territoriaux et pour ce qui concerne Abidjan, j’invite tous les responsables à faire preuve de rigueur. Un immeuble peut s’effondrer mais auparavant, il faut que vous apportiez les preuves de ce que vous deviez faire. s’il y a grabuges, ça veut dire que ce n’est plus votre faute. Donc désormais, il faut savoir que s’il y a effondrement, nous sommes en 2021, je touche du bois, il n’y a pas encore d’effondrement à cette date, mais s’il y a effondrement, l’Inspecteur général qui est là fera une mission de contrôle pour comprendre pourquoi il y a eu effondrement ; et si la responsabilité est portée par un agent du ministère, on sera obligé de sanctionner… » s’est-il voulu très clair en dressant le bâton.
JEAN PAUL LOUKOU
DESORMAIS, DES SANCTIONS CONTRE LES AGENTS MIS EN CAUSE DANS LES EFFONDREMENTS D’IMMEUBLES
Le pied mis dans le plat avec les effondrements d’immeubles, le n°1 du Mclu va appeler ses compatriotes à plus de vigilance non sans oublier ses collaborateurs « Nous devons continuer à appeler à la vigilance de nos populations à une réelle prise de conscience. C’est vraiment important au-delà des décrets que nous prenons en interne, je pense qu’il faut mettre l’accent également sur cet appel à la vigilance de nos compatriotes. Il y a trop de suffisance, trop de laisser-aller, trop d’incivisme, de fois même trop de fluidité. Quand on construit un bâtiment qui va jusqu’à 200, 300 millions de FCFA et qu’on ne veut pas mettre 5 millions pour payer un architecte ou 5 millions pour payer un ingénieur conseil, c’est qu’il y a un problème… » a-t-il martelé avant de se tourner vers les directeurs régionaux, départementaux et autres responsables du ministère. « Sur ce sujet, chers collaborateurs, j’en appelle à votre vigilance ; nous devons travailler pour que d’ici quelques années, l’on ne parle plus d’effondrement d’immeuble ni à Abidjan ni à l’intérieur du pays. J’insiste là-dessus parce que cela est possible et les bases juridiques que je viens d’indiquer, a priori, sont des armes qui vont vous permettre d’être beaucoup plus efficaces dans le contrôle. Donc je vous invite, les directeurs régionaux, les directeurs départementaux qui sont là à faire preuve de vigilance dans vos ressorts territoriaux et pour ce qui concerne Abidjan, j’invite tous les responsables à faire preuve de rigueur. Un immeuble peut s’effondrer mais auparavant, il faut que vous apportiez les preuves de ce que vous deviez faire. s’il y a grabuges, ça veut dire que ce n’est plus votre faute. Donc désormais, il faut savoir que s’il y a effondrement, nous sommes en 2021, je touche du bois, il n’y a pas encore d’effondrement à cette date, mais s’il y a effondrement, l’Inspecteur général qui est là fera une mission de contrôle pour comprendre pourquoi il y a eu effondrement ; et si la responsabilité est portée par un agent du ministère, on sera obligé de sanctionner… » s’est-il voulu très clair en dressant le bâton.
JEAN PAUL LOUKOU