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Société Publié le lundi 8 février 2021 | AIP

Un appel à une synergie d’actions pour l’élimination des mutilations génitales féminines

© AIP Par DR
Les mutilations génitales féminines constituent un frein à la promotion et à l`épanouissement de la femme
Abidjan - La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Pr Bakayoko-Ly Ramata ainsi que la représentante résidente de ONU-Femmes, Antonia Sodonon, appellent à une synergie d’actions de tous les acteurs afin d’éliminer définitivement les mutilations génitales féminines (MGF).

Une cérémonie commémorative de la Journée internationale de la lutte contre les mutilations génitales féminines a eu lieu lundi 8 février 2021 à l’Hôtel du District d’Abidjan, autour du thème « Aucune excuse pour l’inaction mondiale: unissons-nous, finançons, agissons ».

La ministre Ly-Ramata a exhorté à une implication effective de tous, notamment des acteurs politiques, des partenaires au développement, du secteur privé, de la société civile et des médias dans cette lutte afin que les droits des enfants et principalement ceux des jeunes filles soient respectés.

« Engageons-nous et agissons ensemble pour la tolérance zéro contre les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire, le développement durable du pays est à ce prix », a-t-elle signifié.

Pour la représentante de ONU- Femmes, malgré les actions de sensibilisation menées en Côte d’Ivoire, aucune tendance baissière n'est constatée et la situation s’est même détériorée avec la crise sanitaire de COVID-19. Elle recommande ainsi aux décideurs, aux organisations de la société civiles et à toutes les parties prenantes à faire de la lutte contre les MGF une priorité dans leur plan de riposte à la COVID-19. « Il n’y a pas de temps à perdre unissons nos forces et nos ressources, et agissions pour l’élimination des MGF », a insisté Antonia Sodonon.

Les 68 plateformes multisectorielles de lutte contre les Violences basées sur le genre installés par le ministère à travers le pays ont enregistré 10 cas de MGF pour le seul mois de janvier 2021 contre 54 cas recensés de 2018 à 2020. De plus, les résultats de l’Enquête à indicateurs Multiples 2016 (MICS5), intitulée « Situation des femmes et des enfants en Côte d’Ivoire », indiquent que 36,7% des femmes ont subi une MGF avec des disparités importantes dans certaines régions comme l’Ouest (62,1%), le Nord-Ouest (75,2%) et le Nord (73,7%).

tad/cmas
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