Abidjan - Dans la mise en place des projets qu’elle finance, la Banque africaine de développement (BAD) place l’autonomisation des femmes au centre de ses interventions, notamment pour la réduction de la pauvreté et la résilience des communautés, énonce un communiqué de presse publié mercredi 10 février 2021.
La Banque s’est dotée, le 3 février 2021, d’une stratégie du genre pour la période 2021-2025 qui ambitionne de transformer les secteurs clés du développement en terrains d’opportunités pour les femmes et les jeunes filles.
Au Sahel, dans le Bassin du Lac Tchad, dans la Corne de l’Afrique, elles sont surexposées aux questions de vulnérabilité. " Les études nous démontrent que nous obtenons des rendements plus élevés lorsque nous investissons dans les femmes", remarque Vanessa Moungar, directrice du département Genre, femme et société civile à la Banque.
Au Sahel, la Banque met en œuvre trois projets emblématiques d’une forte prise en compte de la dimension genre. C’est le cas notamment du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), qui cible les femmes au Burkina Faso, en Gambie, au Mali, en Mauritanie, au Niger, Sénégal et Tchad ainsi qu’au sein des pays du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).
Deux autres projets viendront prochainement renforcer la stratégie de la Banque en faveur des femmes au Sahel et dans le Bassin du Lac Tchad. Ainsi, l’institution va financer pour près de 2,4 millions de dollars un projet de renforcement des capacités de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) mais surtout d’autonomisation des femmes et des jeunes au Niger et au Tchad.
La Banque aide aussi les femmes porteuses de micro-projets dans l’acquisition des engins de transformation (moulins), machines à coudre, petite embauche bovine. Elle les forme également à la nutrition, au maraîchage, à la santé maternelle et infantile.
(AIP)
cmas
La Banque s’est dotée, le 3 février 2021, d’une stratégie du genre pour la période 2021-2025 qui ambitionne de transformer les secteurs clés du développement en terrains d’opportunités pour les femmes et les jeunes filles.
Au Sahel, dans le Bassin du Lac Tchad, dans la Corne de l’Afrique, elles sont surexposées aux questions de vulnérabilité. " Les études nous démontrent que nous obtenons des rendements plus élevés lorsque nous investissons dans les femmes", remarque Vanessa Moungar, directrice du département Genre, femme et société civile à la Banque.
Au Sahel, la Banque met en œuvre trois projets emblématiques d’une forte prise en compte de la dimension genre. C’est le cas notamment du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), qui cible les femmes au Burkina Faso, en Gambie, au Mali, en Mauritanie, au Niger, Sénégal et Tchad ainsi qu’au sein des pays du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS).
Deux autres projets viendront prochainement renforcer la stratégie de la Banque en faveur des femmes au Sahel et dans le Bassin du Lac Tchad. Ainsi, l’institution va financer pour près de 2,4 millions de dollars un projet de renforcement des capacités de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) mais surtout d’autonomisation des femmes et des jeunes au Niger et au Tchad.
La Banque aide aussi les femmes porteuses de micro-projets dans l’acquisition des engins de transformation (moulins), machines à coudre, petite embauche bovine. Elle les forme également à la nutrition, au maraîchage, à la santé maternelle et infantile.
(AIP)
cmas