Yamoussoukro –La délégation régionale du Conseil coton-anacarde (CCA) de Dimbokro composée de la région du N’Zi et une partie de la région du Bélier a invité, mercredi 10 février 2021 à Yamoussoukro, tous les acteurs de la chaine des valeurs de l’anacarde à mettre en avant la qualité dans leur production, au terme d’un atelier de lancement des activités des comités de veille et de sensibilisation de la plateforme qualité.
Cette rencontre qui a duré deux jours, avait pour thème central "l’amélioration et la préservation de la qualité des noix brutes de cajou et l’exportation illicite des produits vers les pays voisins".
S’assurer d’un produit bien trié, bien séché, bien conservé et sans matières étrangères était le leitmotiv de cette rencontre qui a concerné les 12 délégations régionales du Conseil du coton-anacarde sur l’ensemble du territoire national.
En Côte d’Ivoire, la filière anacarde est confrontée à plusieurs défis dont celui de la qualité. Si le taux d’humidité moyen national a connu une amélioration sur la période 2013-2020 passant de 9,6% à 8,4%, l’évolution des autres paramètres liés à la qualité, KOR (taux de rendement en amande), grainage et taux de dépôt s’est faite en dents de scie.
Pour relever ces défis qui vont lui permettre de consolider sa position de leader mondial, la Côte d’Ivoire entend sensibiliser et impliquer étroitement l’ensemble des parties prenantes de la filière dans l’exigence qualité.
"A un moment donné, devant les bons prix pratiqués à l’international, certains producteurs ont commencé à tout vendre sauf de l’anacarde de bonne qualité. C’était la course à l’argent et les acheteurs aussi ne faisaient pas trop attention. Donc il y a eu des mélanges tant au niveau de la noix qu’au niveau des corps étrangers qui sont ressortis au niveau de la production", a dénoncé le coordonnateur de la direction régionale centre de Bouaké, Djakaridja Ouattara.
De 500.000 T en 2013, la production nationale de noix brute de cajou est passée à 850.000 T en 2020. Le pays occupe depuis 2015 la position de leader mondial. Pour la campagne 2020, environ 297 milliards de FCFA ont été distribués aux producteurs, a-t-on appris de source proche du conseil.
Gso/kp
Cette rencontre qui a duré deux jours, avait pour thème central "l’amélioration et la préservation de la qualité des noix brutes de cajou et l’exportation illicite des produits vers les pays voisins".
S’assurer d’un produit bien trié, bien séché, bien conservé et sans matières étrangères était le leitmotiv de cette rencontre qui a concerné les 12 délégations régionales du Conseil du coton-anacarde sur l’ensemble du territoire national.
En Côte d’Ivoire, la filière anacarde est confrontée à plusieurs défis dont celui de la qualité. Si le taux d’humidité moyen national a connu une amélioration sur la période 2013-2020 passant de 9,6% à 8,4%, l’évolution des autres paramètres liés à la qualité, KOR (taux de rendement en amande), grainage et taux de dépôt s’est faite en dents de scie.
Pour relever ces défis qui vont lui permettre de consolider sa position de leader mondial, la Côte d’Ivoire entend sensibiliser et impliquer étroitement l’ensemble des parties prenantes de la filière dans l’exigence qualité.
"A un moment donné, devant les bons prix pratiqués à l’international, certains producteurs ont commencé à tout vendre sauf de l’anacarde de bonne qualité. C’était la course à l’argent et les acheteurs aussi ne faisaient pas trop attention. Donc il y a eu des mélanges tant au niveau de la noix qu’au niveau des corps étrangers qui sont ressortis au niveau de la production", a dénoncé le coordonnateur de la direction régionale centre de Bouaké, Djakaridja Ouattara.
De 500.000 T en 2013, la production nationale de noix brute de cajou est passée à 850.000 T en 2020. Le pays occupe depuis 2015 la position de leader mondial. Pour la campagne 2020, environ 297 milliards de FCFA ont été distribués aux producteurs, a-t-on appris de source proche du conseil.
Gso/kp