Tanda-Le ministre de l’Hydraulique, Laurent Tchagba et son collègue de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, ont procédé, jeudi 18 février 2021, au lancement des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable des villes de Tanda, Sandégué, Kouassi-Datekro et des localités environnantes d’un coût de 20,54 milliards de francs CFA.
Le projet, qui durera 24 mois de travaux, vise à prendre l’eau dans le fleuve Comoé à partir de la localité d'Amapo-Kouassikro pour alimenter ladite cité, Kouassi Bilékro, Kotronou, Kouassi-Datékro, Nambo, Sandégué, Senondé, Outra, Komanbo, Néma, Bassapounou, Diamba, Téhui et Tanda.
Expliquant l’intérêt du projet aux populations, le ministre Laurent Tchagba a précisé qu'il aura un impact direct sur 77.081 habitants dans l’immédiat et 110.213 en 2033.
En plus, il augmentera de 5600 m3/jour la production déjà existante, ce qui permettra de garantir l’accès à l’eau potable de la population des localités bénéficiaires jusqu’en 2033.
«Dans la zone de Tanda, nous avons de gros problème d’eau potable par rapport à la nappe. Elle ne se recharge pas. A cet effet, il est préférable de prendre une ressource pérenne dans la Comoé pour adresser le problème d’eau de la zone afin d’éviter que les parents en saison sèche retournent dans les marigots et puits », a relevé le ministre Laurent Tchagba prônant la nécessité du projet qui vient d’être lancé.
Ce vaste projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme structurant des 12 villes prenant au total 12 villes d’un coût global de 170, 250 milliards de francs CFA, permettra d’une part d’améliorer leur santé et d’autre part de réduire les corvées d’eau imposées aux femmes, aux enfants et particulièrement aux jeunes filles qui pourront désormais se consacrer à leurs études.
Parrain de la cérémonie, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a salué son collègue de l’Hydraulique pour ce grand projet qui permet d’alimenter les localités bénéficiaires en eau potable sur une longue période.
Le maire de Tanda, Ouattara Amadou a révélé que cela faisait 48 ans (1973-2021) que sa localité n’avait pas bénéficié d’une nouvelle infrastructure hydraulique.
Particulièrement la ville de Tanda est alimentée en eau potable à ce jour par quatre forages qui produisent au total 767 m3/jour pour un besoin de 1.219 m3/jour, soit un déficit de 452 m3/jour, environ 38%.
Face à la situation, les populations sont obligées de se tourner vers les puits et les marigots, sources de maladies hydriques.
bsp/fmo
Le projet, qui durera 24 mois de travaux, vise à prendre l’eau dans le fleuve Comoé à partir de la localité d'Amapo-Kouassikro pour alimenter ladite cité, Kouassi Bilékro, Kotronou, Kouassi-Datékro, Nambo, Sandégué, Senondé, Outra, Komanbo, Néma, Bassapounou, Diamba, Téhui et Tanda.
Expliquant l’intérêt du projet aux populations, le ministre Laurent Tchagba a précisé qu'il aura un impact direct sur 77.081 habitants dans l’immédiat et 110.213 en 2033.
En plus, il augmentera de 5600 m3/jour la production déjà existante, ce qui permettra de garantir l’accès à l’eau potable de la population des localités bénéficiaires jusqu’en 2033.
«Dans la zone de Tanda, nous avons de gros problème d’eau potable par rapport à la nappe. Elle ne se recharge pas. A cet effet, il est préférable de prendre une ressource pérenne dans la Comoé pour adresser le problème d’eau de la zone afin d’éviter que les parents en saison sèche retournent dans les marigots et puits », a relevé le ministre Laurent Tchagba prônant la nécessité du projet qui vient d’être lancé.
Ce vaste projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme structurant des 12 villes prenant au total 12 villes d’un coût global de 170, 250 milliards de francs CFA, permettra d’une part d’améliorer leur santé et d’autre part de réduire les corvées d’eau imposées aux femmes, aux enfants et particulièrement aux jeunes filles qui pourront désormais se consacrer à leurs études.
Parrain de la cérémonie, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a salué son collègue de l’Hydraulique pour ce grand projet qui permet d’alimenter les localités bénéficiaires en eau potable sur une longue période.
Le maire de Tanda, Ouattara Amadou a révélé que cela faisait 48 ans (1973-2021) que sa localité n’avait pas bénéficié d’une nouvelle infrastructure hydraulique.
Particulièrement la ville de Tanda est alimentée en eau potable à ce jour par quatre forages qui produisent au total 767 m3/jour pour un besoin de 1.219 m3/jour, soit un déficit de 452 m3/jour, environ 38%.
Face à la situation, les populations sont obligées de se tourner vers les puits et les marigots, sources de maladies hydriques.
bsp/fmo