Tiassalé - Les grandes lignes de la mission et les modes de saisine du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) ont été expliqués aux populations de Tiassalé, à l’occasion d'une campagne de sensibilisation sur le respect des droits de l'homme lors du scrutin législatif du 06 mars 2021 organisée jeudi 18 février 2021.
Nahounou Zady Bénédicte, officier des droits de l'homme de l'Agnéby-Tiassa, qui animait cette campagne de sensibilisation, a apporté un éclairage sur les missions et les modes de saisine du CNDH, en réponse aux préoccupations récurrentes de nombreux intervenants sur le silence du CNDH sur des présumés cas de violation des droits d'opposants politiques ou son inféodation au pouvoir en place.
L'officier des droits de l'homme a précisé que le CNDH n'est pas une organisation non gouvernementale, pas plus qu'une juridiction nationale. "Le CNDH est une institution autonome, même financièrement, malgré le fait qu'il émarge au budget de la République, dont la création est conforme à la volonté des Nations Unies qui font de la promotion des droits de l'homme une norme de bonne gouvernance", a précisé la conférencière.
"La Côte d'Ivoire respectueuse de ses engagements internationaux s'est conformée à cette exigence en créant le CNDH en 2018. Ainsi, le CNDH apparaît comme un instrument de promotion et de protection des droits universellement reconnus aux Hommes. Dès lors, tout individu peut le saisir lorsqu'il est témoin ou victime de violation des droits. Le conseil peut également s'auto-saisir pour connaître des cas de violation des droits de l'homme", a-t-elle ajouté.
"Dans tous les cas, une enquête est ouverte sur le ou les cas incriminés et un rapport est adressé à la centrale", a poursuivi Mme Nahounou qui a ajouté qu'à la fin de chaque année, le CNDH adresse un rapport sur l'état des droits de l'homme au gouvernement et lui fait des recommandations.
Le CNDH est actuellement en campagne de sensibilisation à travers le pays pour inviter les candidats et les populations à des élections apaisées.
(AIP)
kd/kkf/kp
Nahounou Zady Bénédicte, officier des droits de l'homme de l'Agnéby-Tiassa, qui animait cette campagne de sensibilisation, a apporté un éclairage sur les missions et les modes de saisine du CNDH, en réponse aux préoccupations récurrentes de nombreux intervenants sur le silence du CNDH sur des présumés cas de violation des droits d'opposants politiques ou son inféodation au pouvoir en place.
L'officier des droits de l'homme a précisé que le CNDH n'est pas une organisation non gouvernementale, pas plus qu'une juridiction nationale. "Le CNDH est une institution autonome, même financièrement, malgré le fait qu'il émarge au budget de la République, dont la création est conforme à la volonté des Nations Unies qui font de la promotion des droits de l'homme une norme de bonne gouvernance", a précisé la conférencière.
"La Côte d'Ivoire respectueuse de ses engagements internationaux s'est conformée à cette exigence en créant le CNDH en 2018. Ainsi, le CNDH apparaît comme un instrument de promotion et de protection des droits universellement reconnus aux Hommes. Dès lors, tout individu peut le saisir lorsqu'il est témoin ou victime de violation des droits. Le conseil peut également s'auto-saisir pour connaître des cas de violation des droits de l'homme", a-t-elle ajouté.
"Dans tous les cas, une enquête est ouverte sur le ou les cas incriminés et un rapport est adressé à la centrale", a poursuivi Mme Nahounou qui a ajouté qu'à la fin de chaque année, le CNDH adresse un rapport sur l'état des droits de l'homme au gouvernement et lui fait des recommandations.
Le CNDH est actuellement en campagne de sensibilisation à travers le pays pour inviter les candidats et les populations à des élections apaisées.
(AIP)
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