Odienné - Des affrontements, déclenchés dans l’après-midi et qui se sont prolongés jusque dans la nuit, ont opposé, mardi 23 février 2021, à Odienné, une bande de jeunes à la police locale, consécutivement à l’inculpation du présumé leader d’une bande réputée abonnée à des actes de violence.
Des jeunes de Sokourani, principalement, surexcités et retranchés dans le prolongement du bitume du « carrefour King cash », entre le marché et la mosquée du quartier, ont engagé la bataille ouverte avec la police, postée au niveau du feu tricolore, provoquant la fermeture de tous les commerces, dans le périmètre.
Pluie de pierres d’un côté. De l'autre, du gaz lacrymogène, en réponse. Les affrontements, parsemés de sporadiques moments de répit, pour laisser libre cours à la négociation, ont duré de 15 heures jusqu’aux alentours de 20 heures.
Des représentants du chef canton ont pu réussir à disperser ces jeunes, moins d’une cinquantaine. Une rencontre d’explication et de conciliation a été convoquée au domicile du chef suprême du Kabadougou dans la matinée, mercredi 24 février 2021.
Les éléments de la police, appuyés par la gendarmerie, ont barricadé et tenu les différents points d’accès au périmètre de la préfecture de police et du commissariat jusqu’au matin, dans l’attente de la réunion.
Des jeunes de Sokourani faisaient le siège du commissariat de police depuis la nuit de dimanche, rappelle-t-on. Suite à l’interpellation d’un des leurs, un certain « Samory », dont le nom est souvent cité dans des faits de bagarres rangées, au caillou, à la machette et au gourdin, entre bandes rivales issues des différents quartiers de la ville.
Son déferrement après son inculpation a constitué l'élément déclencheur des affrontements. Il était recherché pour avoir tailladé, le 15 janvier 2021, le laissant pour mort, un dénommé « Tchon », patron supposé d'une autre bande localisée au quartier Libreville.
De retour de cavale, depuis peu, à Odienné, "Samory" a été cueilli par des membres du camp ennemi, à un des corridors de la ville, avant d’être soustrait par la police pour être placé en garde à vue. Puis d’être inculpé et déféré dans l’après-midi, du mardi 23 février 2021. Ses camarades dénoncent une injustice, arguant du fait que leur leader présumé était en situation de légitime défense. Même s'il a infligé de lourdes blessures à son adversaire qui était venu lui chercher noise jusqu'à la concession familiale, à Sokourani.
(AIP)
kg/ask
Des jeunes de Sokourani, principalement, surexcités et retranchés dans le prolongement du bitume du « carrefour King cash », entre le marché et la mosquée du quartier, ont engagé la bataille ouverte avec la police, postée au niveau du feu tricolore, provoquant la fermeture de tous les commerces, dans le périmètre.
Pluie de pierres d’un côté. De l'autre, du gaz lacrymogène, en réponse. Les affrontements, parsemés de sporadiques moments de répit, pour laisser libre cours à la négociation, ont duré de 15 heures jusqu’aux alentours de 20 heures.
Des représentants du chef canton ont pu réussir à disperser ces jeunes, moins d’une cinquantaine. Une rencontre d’explication et de conciliation a été convoquée au domicile du chef suprême du Kabadougou dans la matinée, mercredi 24 février 2021.
Les éléments de la police, appuyés par la gendarmerie, ont barricadé et tenu les différents points d’accès au périmètre de la préfecture de police et du commissariat jusqu’au matin, dans l’attente de la réunion.
Des jeunes de Sokourani faisaient le siège du commissariat de police depuis la nuit de dimanche, rappelle-t-on. Suite à l’interpellation d’un des leurs, un certain « Samory », dont le nom est souvent cité dans des faits de bagarres rangées, au caillou, à la machette et au gourdin, entre bandes rivales issues des différents quartiers de la ville.
Son déferrement après son inculpation a constitué l'élément déclencheur des affrontements. Il était recherché pour avoir tailladé, le 15 janvier 2021, le laissant pour mort, un dénommé « Tchon », patron supposé d'une autre bande localisée au quartier Libreville.
De retour de cavale, depuis peu, à Odienné, "Samory" a été cueilli par des membres du camp ennemi, à un des corridors de la ville, avant d’être soustrait par la police pour être placé en garde à vue. Puis d’être inculpé et déféré dans l’après-midi, du mardi 23 février 2021. Ses camarades dénoncent une injustice, arguant du fait que leur leader présumé était en situation de légitime défense. Même s'il a infligé de lourdes blessures à son adversaire qui était venu lui chercher noise jusqu'à la concession familiale, à Sokourani.
(AIP)
kg/ask