Le projet de création d’un « village semencier » de riz dans le nord de la Côte d’Ivoire (dans la région du Hambol) a, officiellement, été lancé le 24 février dans la ville de Dabakala.
L’initiative est d’un opérateur économique américain, Tiahmo Rauf qui entend « apporter son appui » aux actions du gouvernement ivoirien en matière d’autosuffisance alimentaire dans le pays.
Pour M. Tiahmo Rauf, l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire en riz est bien une nécessité ; car elle doit permettre aux riziculteurs de vivre décemment des fruits de leurs labeurs. « A travers la réalisation de notre projet, nous souhaitons apporter notre contribution pour aider les agriculteurs à ne rien envier aux citadins. Il s’agit d’une invite aux jeunes en quête d’emplois en ville à retourner à la terre pour réaliser leurs rêves car celle-ci peut bien nourrir son homme », a-t-il justifié.
Poursuivant, il a indiqué également que « nous voulons être une solution contre l’immigration irrégulière et cela commence par l’octroi de semences de qualité, d’engrais, d’herbicides et d’insecticides ».
Dr Bèye Amadou, Directeur général de société et par ailleurs partenaire de M. Tiahmo, soutient que les semences qui seront produites à Dabakala auront le label de qualité et pourront être vendues dans la sous-région.
« Nos variétés sont résilientes aux changements climatiques. Certaines parmi elles devront permettre aux agriculteurs de produire du riz deux à trois fois par an. Ce riz sera tracé et permettra d’avoir des données statistiques fiables. Côté scientifique, je dois dire que j’ai encadré plusieurs étudiants doctorants dans le domaine du riz. J’ai par ailleurs publié plusieurs livres dans lesquels j’explique comment la Côte d’Ivoire était devenue autosuffisante en riz en 1974. Nous souhaitons répéter cette expérience », a-t-il déclaré.
D’après Ernst Zippel, Coordonnateur régional du projet CORIS / GIZ / AfricaRice, le « Village semencier » est une aubaine pour Dabakala. Et, Ouattara Soumaïla, Président de la coopérative de production de riz de Dabakala ne cache pas sa fierté pour ce projet. « J’ai cédé ma plantation d’anacarde à mon frère et je me suis lancé dans la production de riz. L’année dernière j’ai produit 30 tonnes sur mes 7 hectares. Le prix bord champ était fixé entre 125 et 150 francs », témoigne-t-il.
Après la série des allocutions, les officiels ont eu droit à une visite guidée sur le terrain qui les a conduits à 7 km de la ville sur le site de réalisation des productions de semences. Ensuite, les magasins d’engrais et de semences ont été présentés.
La Côte d’Ivoire importe régulièrement environ 1 500 000 tonnes de riz pour combler son déficit alimentaire. Comme solution, le gouvernement à travers le ministère chargé de la promotion du riz (MPR) veut réaliser l’autosuffisance en riz à l’horizon 2025 et devenir pays exportateur vers 2030.
A. N.
L’initiative est d’un opérateur économique américain, Tiahmo Rauf qui entend « apporter son appui » aux actions du gouvernement ivoirien en matière d’autosuffisance alimentaire dans le pays.
Pour M. Tiahmo Rauf, l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire en riz est bien une nécessité ; car elle doit permettre aux riziculteurs de vivre décemment des fruits de leurs labeurs. « A travers la réalisation de notre projet, nous souhaitons apporter notre contribution pour aider les agriculteurs à ne rien envier aux citadins. Il s’agit d’une invite aux jeunes en quête d’emplois en ville à retourner à la terre pour réaliser leurs rêves car celle-ci peut bien nourrir son homme », a-t-il justifié.
Poursuivant, il a indiqué également que « nous voulons être une solution contre l’immigration irrégulière et cela commence par l’octroi de semences de qualité, d’engrais, d’herbicides et d’insecticides ».
Dr Bèye Amadou, Directeur général de société et par ailleurs partenaire de M. Tiahmo, soutient que les semences qui seront produites à Dabakala auront le label de qualité et pourront être vendues dans la sous-région.
« Nos variétés sont résilientes aux changements climatiques. Certaines parmi elles devront permettre aux agriculteurs de produire du riz deux à trois fois par an. Ce riz sera tracé et permettra d’avoir des données statistiques fiables. Côté scientifique, je dois dire que j’ai encadré plusieurs étudiants doctorants dans le domaine du riz. J’ai par ailleurs publié plusieurs livres dans lesquels j’explique comment la Côte d’Ivoire était devenue autosuffisante en riz en 1974. Nous souhaitons répéter cette expérience », a-t-il déclaré.
D’après Ernst Zippel, Coordonnateur régional du projet CORIS / GIZ / AfricaRice, le « Village semencier » est une aubaine pour Dabakala. Et, Ouattara Soumaïla, Président de la coopérative de production de riz de Dabakala ne cache pas sa fierté pour ce projet. « J’ai cédé ma plantation d’anacarde à mon frère et je me suis lancé dans la production de riz. L’année dernière j’ai produit 30 tonnes sur mes 7 hectares. Le prix bord champ était fixé entre 125 et 150 francs », témoigne-t-il.
Après la série des allocutions, les officiels ont eu droit à une visite guidée sur le terrain qui les a conduits à 7 km de la ville sur le site de réalisation des productions de semences. Ensuite, les magasins d’engrais et de semences ont été présentés.
La Côte d’Ivoire importe régulièrement environ 1 500 000 tonnes de riz pour combler son déficit alimentaire. Comme solution, le gouvernement à travers le ministère chargé de la promotion du riz (MPR) veut réaliser l’autosuffisance en riz à l’horizon 2025 et devenir pays exportateur vers 2030.
A. N.