Abidjan - La 12ème Réunion de l’Équipe multidisciplinaire de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest s’est ouverte, lundi 22 mars, à Abidjan, autour des problématiques liées à l’accroissement de l’insécurité alimentaire, au ralentissement économique, au changement climatique, aux conflits et aux effets de la pandémie de la Covid-19.
L’ouverture de cette première réunion virtuelle de l’Équipe multidisciplinaire du bureau sous-régional de la FAO sur le thème « Systèmes agroalimentaires résilients : reconstruire en mieux », s’est déroulée en présence du ministre de la Promotion de la riziculture de Côte d’Ivoire, Gaoussou Touré et du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage de Guinée, Roger Patrick Millimono.
Dans le cadre de la politique d’ouverture et de transparence entre l’Organisation et ses États membres prônée par le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, plusieurs ministres et représentants permanents auprès de la FAO à Rome participent à cette réunion aux côtés de représentants des gouvernements, des institutions économiques sous-régionales, des partenaires techniques et financiers, de la société civile et des représentations de la FAO des 15 pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sont réunis en visioconférence pour dresser le bilan des actions menées et définir les perspectives pour l’année 2021.
« Cette réunion est l’occasion de renforcer la cohésion pour une collaboration accrue et permettra également d’assurer une planification conjointe et une responsabilité mutuelle dans la conduite des actions visant à mettre en place des systèmes alimentaires résilients et à reconstruire en mieux après la crise de la Covid-19 », a déclaré le ministre de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré.
Le Commissaire de la CEDEAO pour l’agriculture, l’environnement et les ressources en eau, Sékou Sangaré, a rappelé que « l’agriculture est un secteur stratégique pour lutter contre la pauvreté, créer de l’emploi et assurer l’approvisionnement des populations en denrées alimentaires ».
L’une des missions majeures du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest est d’apporter un appui aux pays, aux organisations économiques sous-régionales et aux organisations faitières de producteurs. A cet effet, la FAO a préparé, par une approche participative, un cadre de programmation stratégique 2020-2025 qui est bâti autour de la transformation des systèmes alimentaires pour mieux répondre aux besoins des différents partenaires.
« L’importance du travail nécessite d’être participatif et méthodique en portant un regard rétrospectif sur 2020, une année qui marquera l’humanité, par la pandémie de la Covid-19, mais aussi une année où la FAO a induit beaucoup de changements dans sa façon de travailler par de nouvelles orientations qui sont des initiatives de son Directeur général que nous partagerons au cours de cette rencontre», a révélé le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Gouantoueu Robert Guei.
En Afrique de l’Ouest et au Sahel, près de 17 millions de personnes ont besoin d’une assistance alimentaire immédiate. Ce chiffre pourrait augmenter à près de 24 millions pendant la prochaine période de soudure qui interviendra entre juin et août 2021, si des mesures appropriées ne sont pas prises à temps.
La réunion se tient alors que les mesures de lutte contre la crise de la Covid-19 ont sérieusement impacté les sources de revenus et les moyens d’existence des populations rurales et urbaines, limitant fortement leur accès à une alimentation saine et en quantité suffisante. La pandémie a également fragilisé l’accès aux marchés, aux pâturages, aux outils agricoles et aux semences des petits producteurs.
Le Représentant de la FAO en Côte d’ivoire, M. Samy Gaiji, a mis l’accent sur les opportunités qui ont émergé depuis le début de cette crise sanitaire, pour transformer les systèmes alimentaires afin de mieux soutenir les populations.
« C’était l’occasion pour le pays de déployer ses valeurs pour repenser une économie moins extravertie et plus intégrée, tournée vers la transformation des produits locaux pour la satisfaction des besoins alimentaires, sanitaires, énergétiques et en équipement des ivoiriens », a-t-il soutenu.
Une minute de silence a été observée en hommage au défunt Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko décédé le 10 mars dernier. La conférence s’achève mercredi 24 mars 2021.
aaa/fmo
L’ouverture de cette première réunion virtuelle de l’Équipe multidisciplinaire du bureau sous-régional de la FAO sur le thème « Systèmes agroalimentaires résilients : reconstruire en mieux », s’est déroulée en présence du ministre de la Promotion de la riziculture de Côte d’Ivoire, Gaoussou Touré et du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage de Guinée, Roger Patrick Millimono.
Dans le cadre de la politique d’ouverture et de transparence entre l’Organisation et ses États membres prônée par le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, plusieurs ministres et représentants permanents auprès de la FAO à Rome participent à cette réunion aux côtés de représentants des gouvernements, des institutions économiques sous-régionales, des partenaires techniques et financiers, de la société civile et des représentations de la FAO des 15 pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sont réunis en visioconférence pour dresser le bilan des actions menées et définir les perspectives pour l’année 2021.
« Cette réunion est l’occasion de renforcer la cohésion pour une collaboration accrue et permettra également d’assurer une planification conjointe et une responsabilité mutuelle dans la conduite des actions visant à mettre en place des systèmes alimentaires résilients et à reconstruire en mieux après la crise de la Covid-19 », a déclaré le ministre de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré.
Le Commissaire de la CEDEAO pour l’agriculture, l’environnement et les ressources en eau, Sékou Sangaré, a rappelé que « l’agriculture est un secteur stratégique pour lutter contre la pauvreté, créer de l’emploi et assurer l’approvisionnement des populations en denrées alimentaires ».
L’une des missions majeures du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest est d’apporter un appui aux pays, aux organisations économiques sous-régionales et aux organisations faitières de producteurs. A cet effet, la FAO a préparé, par une approche participative, un cadre de programmation stratégique 2020-2025 qui est bâti autour de la transformation des systèmes alimentaires pour mieux répondre aux besoins des différents partenaires.
« L’importance du travail nécessite d’être participatif et méthodique en portant un regard rétrospectif sur 2020, une année qui marquera l’humanité, par la pandémie de la Covid-19, mais aussi une année où la FAO a induit beaucoup de changements dans sa façon de travailler par de nouvelles orientations qui sont des initiatives de son Directeur général que nous partagerons au cours de cette rencontre», a révélé le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Gouantoueu Robert Guei.
En Afrique de l’Ouest et au Sahel, près de 17 millions de personnes ont besoin d’une assistance alimentaire immédiate. Ce chiffre pourrait augmenter à près de 24 millions pendant la prochaine période de soudure qui interviendra entre juin et août 2021, si des mesures appropriées ne sont pas prises à temps.
La réunion se tient alors que les mesures de lutte contre la crise de la Covid-19 ont sérieusement impacté les sources de revenus et les moyens d’existence des populations rurales et urbaines, limitant fortement leur accès à une alimentation saine et en quantité suffisante. La pandémie a également fragilisé l’accès aux marchés, aux pâturages, aux outils agricoles et aux semences des petits producteurs.
Le Représentant de la FAO en Côte d’ivoire, M. Samy Gaiji, a mis l’accent sur les opportunités qui ont émergé depuis le début de cette crise sanitaire, pour transformer les systèmes alimentaires afin de mieux soutenir les populations.
« C’était l’occasion pour le pays de déployer ses valeurs pour repenser une économie moins extravertie et plus intégrée, tournée vers la transformation des produits locaux pour la satisfaction des besoins alimentaires, sanitaires, énergétiques et en équipement des ivoiriens », a-t-il soutenu.
Une minute de silence a été observée en hommage au défunt Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko décédé le 10 mars dernier. La conférence s’achève mercredi 24 mars 2021.
aaa/fmo