Abidjan, Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a initié mardi 23 mars 2021 à son siège à Abidjan, une activité bilan de la participation aux législatives du 06 mars, des femmes qui ont bénéficié de son programme de coaching pour ces joutes électorales.
La vice-présidente du CNDH, Dr Kodjo Marie-Paule, a estimé qu’il est impérieux de faire l’état des lieux et de proposer des pistes de solutions pour une meilleure représentativité des femmes aux prochaines élections. « On en est à se demander où sont passées les femmes. Le tableau nous donne une assemblée inchangée, 32 femmes à l’hémicycle, c’est peu! », a-t-elle déclaré.
Selon elle, la participation des femmes s’est activement illustrée en tant que votante durant ce scrutin au lieu et place de femmes candidats. "Aucun parti politique n’a respecté le quota de représentation féminine en tant que candidat. La Côte d’Ivoire est très en retard en termes de parité. Il est donc important de porter un regard critique sur la mise en œuvre de la loi", a indiqué Dr Kodjo.
Des femmes candidats se sont félicitées du coaching mené par le CNDH pour mener à bien leur campagne. "Ce coaching m’a permis de sortir de ma timidité. Il a forgé ma conviction à me présenter à ces élections même si je n’ai pas été élue. Je suis toutefois engagée à me représenter dans cinq ans", a exprimé Bessou Angela.
Pour Laurentine Aguié Koffi, les appels au retrait de sa candidature et le manque de fair-play durant cette période électorale sont à déplorer. Elle a approuvé la nécessité d’uniformiser les textes relatifs à la participation des femmes aux élections, notamment la loi et son décret d’application ainsi que le code électoral.
En vue d’encourager la représentation des femmes aux assemblées élues, le gouvernement ivoirien a adopté le 25 novembre 2020, en Conseil des ministres à Abidjan, un décret obligeant les partis politiques à présenter au moins 30% de candidatures féminines aux élections des assemblées élues.
Cet texte portant modalité de la loi du 14 octobre 2019 favorisant la représentation des femmes dans les assemblées élues, fait obligation aux partis et aux groupements politiques de réserver aux femmes un minimum de 30% du nombre total de candidats présentés lors des élections des députés, des sénateurs, des conseillers régionaux, des conseillers de districts et des conseillers municipaux.
(AIP)
gak/cmas
La vice-présidente du CNDH, Dr Kodjo Marie-Paule, a estimé qu’il est impérieux de faire l’état des lieux et de proposer des pistes de solutions pour une meilleure représentativité des femmes aux prochaines élections. « On en est à se demander où sont passées les femmes. Le tableau nous donne une assemblée inchangée, 32 femmes à l’hémicycle, c’est peu! », a-t-elle déclaré.
Selon elle, la participation des femmes s’est activement illustrée en tant que votante durant ce scrutin au lieu et place de femmes candidats. "Aucun parti politique n’a respecté le quota de représentation féminine en tant que candidat. La Côte d’Ivoire est très en retard en termes de parité. Il est donc important de porter un regard critique sur la mise en œuvre de la loi", a indiqué Dr Kodjo.
Des femmes candidats se sont félicitées du coaching mené par le CNDH pour mener à bien leur campagne. "Ce coaching m’a permis de sortir de ma timidité. Il a forgé ma conviction à me présenter à ces élections même si je n’ai pas été élue. Je suis toutefois engagée à me représenter dans cinq ans", a exprimé Bessou Angela.
Pour Laurentine Aguié Koffi, les appels au retrait de sa candidature et le manque de fair-play durant cette période électorale sont à déplorer. Elle a approuvé la nécessité d’uniformiser les textes relatifs à la participation des femmes aux élections, notamment la loi et son décret d’application ainsi que le code électoral.
En vue d’encourager la représentation des femmes aux assemblées élues, le gouvernement ivoirien a adopté le 25 novembre 2020, en Conseil des ministres à Abidjan, un décret obligeant les partis politiques à présenter au moins 30% de candidatures féminines aux élections des assemblées élues.
Cet texte portant modalité de la loi du 14 octobre 2019 favorisant la représentation des femmes dans les assemblées élues, fait obligation aux partis et aux groupements politiques de réserver aux femmes un minimum de 30% du nombre total de candidats présentés lors des élections des députés, des sénateurs, des conseillers régionaux, des conseillers de districts et des conseillers municipaux.
(AIP)
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