Un témoin a accablé, mercredi, l'ex-chef de milice Amadé Ouérémi qui comparait devant le Tribunal de première instance d'Abidjan dans le cadre du procès des massacres de Duékoué.
Lors de son passage à la barre, ce témoin qui a requis l'anonymat, a relevé que «ce sont des vieillards qui ont été assassinés majoritairement par Amadé Ouéremi et ses hommes à Duékoué ».
« C'est le groupe d'Amadé qui a commis le massacre de Duékoué et je suis affirmatif», a soutenu ce témoin, présentant au Tribunal une centaine de photos des exactions attribuées à l'accusé et ses hommes au moment des faits.
« (...) Quand nous sommes rentrés au quartier carrefour, c'était un carnage indescriptible», a-t-il ajouté, affirmant avoir comptabilisé et photographié 265 corps après ces tueries de Duékoué.
Rappelant les abus d'Amadé Ouérémi et ses hommes dans l'ouest ivoirien à cette époque, ce témoin a indiqué qu'au moment des faits, celui-ci, «plus qu'un seigneur, était le roi de la forêt du mont Péko (ouest ivoirien)».
A son tour, l'accusé Amadé Ouérémi a nié en bloc les accusations portées contre lui. « C'est parce que je suis un Burkinabè au milieu des ivoiriens qu'on m'accuse de ce massacre », a-t-estimé.
Poursuivant, M. Ouérémi a imputé la responsabilité de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 aux acteurs politiques dont le président Alassane Ouattara et l'ex-président Laurent Gbagbo.
Le procès de l'ex-chef de milice, Amadé Ouérémi qui est accusé de crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 à Duékoué (Ouest ivoirien), s'est ouvert le 24 mars dernier devant le Tribunal criminel d'Abidjan plus de sept ans après son arrestation.
Agé de 57 ans, Amadé Ouérémi a occupé pendant plusieurs années la forêt du mont Péko dans l'ouest ivoirien.
LB/ls/APA
Lors de son passage à la barre, ce témoin qui a requis l'anonymat, a relevé que «ce sont des vieillards qui ont été assassinés majoritairement par Amadé Ouéremi et ses hommes à Duékoué ».
« C'est le groupe d'Amadé qui a commis le massacre de Duékoué et je suis affirmatif», a soutenu ce témoin, présentant au Tribunal une centaine de photos des exactions attribuées à l'accusé et ses hommes au moment des faits.
« (...) Quand nous sommes rentrés au quartier carrefour, c'était un carnage indescriptible», a-t-il ajouté, affirmant avoir comptabilisé et photographié 265 corps après ces tueries de Duékoué.
Rappelant les abus d'Amadé Ouérémi et ses hommes dans l'ouest ivoirien à cette époque, ce témoin a indiqué qu'au moment des faits, celui-ci, «plus qu'un seigneur, était le roi de la forêt du mont Péko (ouest ivoirien)».
A son tour, l'accusé Amadé Ouérémi a nié en bloc les accusations portées contre lui. « C'est parce que je suis un Burkinabè au milieu des ivoiriens qu'on m'accuse de ce massacre », a-t-estimé.
Poursuivant, M. Ouérémi a imputé la responsabilité de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 aux acteurs politiques dont le président Alassane Ouattara et l'ex-président Laurent Gbagbo.
Le procès de l'ex-chef de milice, Amadé Ouérémi qui est accusé de crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 à Duékoué (Ouest ivoirien), s'est ouvert le 24 mars dernier devant le Tribunal criminel d'Abidjan plus de sept ans après son arrestation.
Agé de 57 ans, Amadé Ouérémi a occupé pendant plusieurs années la forêt du mont Péko dans l'ouest ivoirien.
LB/ls/APA