La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné, a annoncé lundi vouloir organiser "les états généraux sur les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans l’optique d’un dialogue direct avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national ", lors de sa prise de fonction.
Mme Mariatou Koné a dit "merci pour le bilan éloquent" égrainé par son prédécesseur Mme Kandia Camara, qui occupait le portefeuille du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et professionnel, qui lui a remis les dossiers afférents à ses charges.
Pour Mme Mariatou Koné, précédemment ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, l’éducation constitue "la racine de l’apprentissage". Professeur d’anthropologie, elle connaît bien le milieu de l’enseignement.
"Je m’engage à consolider les acquis et à apporter les améliorations nécessaires à l’effet de rendre notre système éducatif toujours plus performant en matière d’offres, en matière d’accès, en matière de qualité", a-t-elle lancé.
Cette ambition, la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation veut la réaliser avec l’ensemble des acteurs et des partenaires directs ou indirects de l’école, entre autres, les enseignants, les syndicats, les élèves, les partenaires techniques et financiers, et la société civile.
"Notre boussole doit être la recherche permanente de la performance, de l’excellence, de la qualité et du mérite, sous-tendu par la transparence et l’équité", a souligné Mme Mariatou Koné, qui veut s’adapter aux exigences à l’ère du numérique et de la montée des libertés individuelles.
C’est pourquoi, elle envisage de faire "les états généraux sur les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans l’optique d’un dialogue direct avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national, dans un cadre permanent de concertation pour des solutions durables".
"J’envisage d’organiser immédiatement des rencontres avec les entités qui peuvent contribuer par leurs idées et expériences et compétences à relever les défis de la mission qui m’est confiée, action axée sur les résultats", a-t-elle faire savoir pour tracer une nouvelle feuille de route.
"Nous devons tous ensemble faire de la Côte d’Ivoire une puissance éducative dans un climat de paix et de sérénité et de civisme dans nos écoles. J’ai foi en une école ivoirienne capable de produire des ressources humaines de qualité pour nous conduire au développement durable et à un mieux-être partagé", a-t-elle soutenu.
Mme Kandia Camara, qui a été nommée ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, est la première femme chef de la diplomatie ivoirienne. Elle a passé dix ans à la tête du ministère de l’Éducation nationale.
Entre 2011 et 2020, Mme Kandia Camara a relevé que "l’accent a largement été mis sur la démocratisation de l’accès à l’école en veillant à assurer l’équité, ce qui a permis de réduire les disparités aussi bien entre les genres qu’entre les régions".
Selon elle, "ce travail doit être poursuivi notamment en accentuant le rapprochement de structures éducatives et de formation des usagers" afin de rendre le système éducatif ivoirien plus performant.
"En termes de perspectives et pour relever le défi de l’obligation scolaire pour tous les enfants de 06 à 16 ans, il est projeté, à l’horizon 2025, la construction de 35 846 salles de classe du préscolaire et primaire et de 567 collèges à base 4", a-t-elle mentionné.
Elle a noté que soucieux de l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel, le gouvernement ivoirien a pris plusieurs mesures d’ordre social telles que le paiement des effets financiers du CAP des instituteurs de 1988 à 1992, à hauteur de 6 milliards Fcfa entièrement payés en 2012.
En outre, l’Etat a consenti le paiement "des 50% restants des effets financiers de la bonification indiciaire et du reclassement des personnels du secteur Education-Formation de 2007, soit un cumul de plus de 91 milliards de francs CFA (qui) a été entièrement payés en 2012".
Dans cet élan, l’Etat a consenti le paiement du "reliquat de 5000 francs de l’indemnité de logement des instituteurs qui a été payé en janvier 2013 (les concernés ont maintenant 40 000 francs d’indemnité de logement par mois)".
Mme Kandia Camara a ajouté que cela a une incidence financière de plus de 4 milliards de francs CFA par an". En outre, il y a eu des indemnités des directeurs d’école, des maîtres d’application et des études surveillées et les primes au titre du carburant des conseillers pédagogiques de secteur, de 2009 à 2011, qui ont été entièrement payés en décembre 2012, à hauteur de près de 1 milliard 120 millions.
Concernant le déblocage des salaires des fonctionnaires après 28 ans (de1988 à 2014), cela a coûté à l’Etat 78 milliards de francs CFA, tandis que le stock des arriérés s’élève à hauteur de 249 600 000 000 de francs CFA.
"Au total pour le seul secteur Education-Formation, toutes ces mesures ont coûté 363 600 000 000 FCFA", a-t-elle précisé, tout en montrant les efforts de l’Etat ivoirien envers le secteur de l’éducation et de la formation.
AP/ls/APA
Mme Mariatou Koné a dit "merci pour le bilan éloquent" égrainé par son prédécesseur Mme Kandia Camara, qui occupait le portefeuille du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et professionnel, qui lui a remis les dossiers afférents à ses charges.
Pour Mme Mariatou Koné, précédemment ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, l’éducation constitue "la racine de l’apprentissage". Professeur d’anthropologie, elle connaît bien le milieu de l’enseignement.
"Je m’engage à consolider les acquis et à apporter les améliorations nécessaires à l’effet de rendre notre système éducatif toujours plus performant en matière d’offres, en matière d’accès, en matière de qualité", a-t-elle lancé.
Cette ambition, la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation veut la réaliser avec l’ensemble des acteurs et des partenaires directs ou indirects de l’école, entre autres, les enseignants, les syndicats, les élèves, les partenaires techniques et financiers, et la société civile.
"Notre boussole doit être la recherche permanente de la performance, de l’excellence, de la qualité et du mérite, sous-tendu par la transparence et l’équité", a souligné Mme Mariatou Koné, qui veut s’adapter aux exigences à l’ère du numérique et de la montée des libertés individuelles.
C’est pourquoi, elle envisage de faire "les états généraux sur les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans l’optique d’un dialogue direct avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national, dans un cadre permanent de concertation pour des solutions durables".
"J’envisage d’organiser immédiatement des rencontres avec les entités qui peuvent contribuer par leurs idées et expériences et compétences à relever les défis de la mission qui m’est confiée, action axée sur les résultats", a-t-elle faire savoir pour tracer une nouvelle feuille de route.
"Nous devons tous ensemble faire de la Côte d’Ivoire une puissance éducative dans un climat de paix et de sérénité et de civisme dans nos écoles. J’ai foi en une école ivoirienne capable de produire des ressources humaines de qualité pour nous conduire au développement durable et à un mieux-être partagé", a-t-elle soutenu.
Mme Kandia Camara, qui a été nommée ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora, est la première femme chef de la diplomatie ivoirienne. Elle a passé dix ans à la tête du ministère de l’Éducation nationale.
Entre 2011 et 2020, Mme Kandia Camara a relevé que "l’accent a largement été mis sur la démocratisation de l’accès à l’école en veillant à assurer l’équité, ce qui a permis de réduire les disparités aussi bien entre les genres qu’entre les régions".
Selon elle, "ce travail doit être poursuivi notamment en accentuant le rapprochement de structures éducatives et de formation des usagers" afin de rendre le système éducatif ivoirien plus performant.
"En termes de perspectives et pour relever le défi de l’obligation scolaire pour tous les enfants de 06 à 16 ans, il est projeté, à l’horizon 2025, la construction de 35 846 salles de classe du préscolaire et primaire et de 567 collèges à base 4", a-t-elle mentionné.
Elle a noté que soucieux de l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel, le gouvernement ivoirien a pris plusieurs mesures d’ordre social telles que le paiement des effets financiers du CAP des instituteurs de 1988 à 1992, à hauteur de 6 milliards Fcfa entièrement payés en 2012.
En outre, l’Etat a consenti le paiement "des 50% restants des effets financiers de la bonification indiciaire et du reclassement des personnels du secteur Education-Formation de 2007, soit un cumul de plus de 91 milliards de francs CFA (qui) a été entièrement payés en 2012".
Dans cet élan, l’Etat a consenti le paiement du "reliquat de 5000 francs de l’indemnité de logement des instituteurs qui a été payé en janvier 2013 (les concernés ont maintenant 40 000 francs d’indemnité de logement par mois)".
Mme Kandia Camara a ajouté que cela a une incidence financière de plus de 4 milliards de francs CFA par an". En outre, il y a eu des indemnités des directeurs d’école, des maîtres d’application et des études surveillées et les primes au titre du carburant des conseillers pédagogiques de secteur, de 2009 à 2011, qui ont été entièrement payés en décembre 2012, à hauteur de près de 1 milliard 120 millions.
Concernant le déblocage des salaires des fonctionnaires après 28 ans (de1988 à 2014), cela a coûté à l’Etat 78 milliards de francs CFA, tandis que le stock des arriérés s’élève à hauteur de 249 600 000 000 de francs CFA.
"Au total pour le seul secteur Education-Formation, toutes ces mesures ont coûté 363 600 000 000 FCFA", a-t-elle précisé, tout en montrant les efforts de l’Etat ivoirien envers le secteur de l’éducation et de la formation.
AP/ls/APA