Abidjan - Le Sieur Z.I, présumé violeur et auteur d’un meurtre a bénéficié d’un non-lieu et relaxé après plus de neuf mois de détention dans une précédente affaire de viol, a indiqué le procureur de la République, Richard Adou, dans une note d’information transmise à l’AIP jeudi 22 avril 2021.
Selon cette note, depuis quelques jours, des informations récurrentes font état de ce que le nommé Z.I, mis en cause pour des faits de meurtre et de viol, avait été libéré sans condition, dans le cadre d’une précédente procédure judiciaire, après avoir, selon ces mêmes informations, corrompu le personnel judiciaire.
Le procureur de la République réfute ces allégations mensongères qui tendent à jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et ses animateurs. Il tient à faire savoir que le sieur Z.I avait effectivement été déféré à son Parquet le 13 avril 2018, et qu’une information judiciaire avait été ouverte à son encontre pour des faits de viol. Le même jour, il avait été placé sous mandat de dépôt par le Juge d’Instruction et conduit à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).
Le 03 janvier 2019, alors que le sieur Z.I était toujours en détention préventive, la victime affirmait, au cours d’une confrontation devant le Juge d’Instruction , que contrairement à ses premières déclarations, les rapports sexuels entre le mis en cause et elle étaient consentis, et que c’est faute pour ce dernier de s’être acquitté de la totalité de la somme de 70.000 CFA convenue qu’elle avait porté plainte. Par la suite, elle procédait à un retrait de plainte.
La procédure se soldait conséquemment par une ordonnance de non-lieu après plus de neuf mois de détention de l’intéressé.
Le Procureur de la République invite encore une fois, les uns et les autres à plus de responsabilité et à éviter de colporter des informations mensongères.
(AIP)
tad/tm
Selon cette note, depuis quelques jours, des informations récurrentes font état de ce que le nommé Z.I, mis en cause pour des faits de meurtre et de viol, avait été libéré sans condition, dans le cadre d’une précédente procédure judiciaire, après avoir, selon ces mêmes informations, corrompu le personnel judiciaire.
Le procureur de la République réfute ces allégations mensongères qui tendent à jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et ses animateurs. Il tient à faire savoir que le sieur Z.I avait effectivement été déféré à son Parquet le 13 avril 2018, et qu’une information judiciaire avait été ouverte à son encontre pour des faits de viol. Le même jour, il avait été placé sous mandat de dépôt par le Juge d’Instruction et conduit à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).
Le 03 janvier 2019, alors que le sieur Z.I était toujours en détention préventive, la victime affirmait, au cours d’une confrontation devant le Juge d’Instruction , que contrairement à ses premières déclarations, les rapports sexuels entre le mis en cause et elle étaient consentis, et que c’est faute pour ce dernier de s’être acquitté de la totalité de la somme de 70.000 CFA convenue qu’elle avait porté plainte. Par la suite, elle procédait à un retrait de plainte.
La procédure se soldait conséquemment par une ordonnance de non-lieu après plus de neuf mois de détention de l’intéressé.
Le Procureur de la République invite encore une fois, les uns et les autres à plus de responsabilité et à éviter de colporter des informations mensongères.
(AIP)
tad/tm