Le bureau de la Direction d'aide et d'assistance aux réfugiés et apatrides (DAARA) de Tabou a organisé une session de renforcement de capacités des forces de sécurité qui exercent à la frontière ivoiro-libérienne, "pour leur permettre de mieux identifier les personnes apatrides ou à risque d'apatridie".
Le chef du bureau de la DAARA de Tabou, Martin Yao Diby, a indiqué qu'il s'agissait également pour sa structure de faire comprendre aux forces de l'ordre la thématique de l'apatridie, de leur faire connaître les causes, les conséquences et de vulgariser les mécanismes de référencement des cas d'apatridie.
« Les personnes apatrides sont exposées à des violations graves de leurs droits fondamentaux. Elles sont souvent incapables d'obtenir des documents d'identité ou de voyage. Elles peuvent rencontrer des difficultés à participer à la vie publique ou à exercer leur liberté de mouvement. Elles sont également exposées aux risques d'être détenues pour des raisons liées à leur statut juridique. C'est pourquoi, nous instruisons les forces de sécurité pour leur permettre de mieux gérer la situation des apatrides, c'est-à-dire mieux connaître leurs droits et devoirs et mieux les protéger »,a expliqué M. Yao, vendredi 21 mai 2021.
Il a ajouté que l’Etat ivoirien s’est engagé dans la lutte contre l'apatridie et que plusieurs réformes législatives et réglementaires ont été entreprises afin de permettre aux populations vivant en Côte d'Ivoire de disposer d'une identité et partant d'une nationalité.
Cette session de formation a bénéficié de la collaboration du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
(AIP)
bb/yc/ena/cmas
Le chef du bureau de la DAARA de Tabou, Martin Yao Diby, a indiqué qu'il s'agissait également pour sa structure de faire comprendre aux forces de l'ordre la thématique de l'apatridie, de leur faire connaître les causes, les conséquences et de vulgariser les mécanismes de référencement des cas d'apatridie.
« Les personnes apatrides sont exposées à des violations graves de leurs droits fondamentaux. Elles sont souvent incapables d'obtenir des documents d'identité ou de voyage. Elles peuvent rencontrer des difficultés à participer à la vie publique ou à exercer leur liberté de mouvement. Elles sont également exposées aux risques d'être détenues pour des raisons liées à leur statut juridique. C'est pourquoi, nous instruisons les forces de sécurité pour leur permettre de mieux gérer la situation des apatrides, c'est-à-dire mieux connaître leurs droits et devoirs et mieux les protéger »,a expliqué M. Yao, vendredi 21 mai 2021.
Il a ajouté que l’Etat ivoirien s’est engagé dans la lutte contre l'apatridie et que plusieurs réformes législatives et réglementaires ont été entreprises afin de permettre aux populations vivant en Côte d'Ivoire de disposer d'une identité et partant d'une nationalité.
Cette session de formation a bénéficié de la collaboration du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
(AIP)
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