Abidjan - Le rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) opte pour un retour au pays de l’ex- président Laurent Gbagbo, dans la sobriété, contrairement à une dynamique d’accueil triomphal préconisé par les partisans de l’ancien pensionnaire de la Haye au Pays-Bas.
Le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, a, dans un point de presse jeudi 27 mai 2021 à l’issue d’une réunion de la direction exécutive de ce parti visant à reprendre l’animation du parti, estimé que le moment n’est pas propice pour l’organisation d’un accueil populaire.
« Il y a un contexte tendu. Je pense que le sens de la responsabilité, commande aussi à certains moments nous ne versions pas dans l’ostentatoire, que nous restons sereins responsables jusqu’au bout. Je crois que le plus important c’est que le Président Gbagbo rentre comme tous les citoyens ivoiriens. Il est libre de rentrer chez lui. Mais de grâce en tenant compte des victimes silencieuses. Que chacun puisse tenir compte de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.
« Chacun de nous sait ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire en 2011. Je crois que nous devons humblement, hommes politiques que nous sommes, responsables des crimes ou pas, mais le fait d’appartenir à la famille politique on a un devoir de mémoire vis-à-vis de ces victimes, vis-à-vis de ces familles qui discrètement dans le silence souffrent meurtries parce qu’elles ont perdu des êtres chers », a renchéri M. Bictogo.
Il a exhorté les militants du Front populaire ivoirien à savoir raison garder. « Je voudrais que, le FPI, que tous ceux qui s’agitent comprennent que ce n’est pas le moment donc de vouloir organiser, des cérémonies d’accueil sinon, ils auront en face des gens qui organiseront des cérémonies de deuil. Puisqu’il y a eu des deuils », a-t-il prévenu.
Il a rappelé la situation de l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui a « souhaité à l’époque rentrer de façon sobre, parce que nous traversions une période difficile ».
« Je voudrais dire que, nous n’en faisons pas un évènement, nous considérons que, le Président Gbagbo rentre chez lui comme chaque ivoirien rentre chez lui, comme le Président Alassane Ouattara en 2003 rentrait chez lui dans le respect de tous les ivoiriens et dans le respect des événements que nous avons vécus », a conclu Adama Bictogo.
gak/fmo
Le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, a, dans un point de presse jeudi 27 mai 2021 à l’issue d’une réunion de la direction exécutive de ce parti visant à reprendre l’animation du parti, estimé que le moment n’est pas propice pour l’organisation d’un accueil populaire.
« Il y a un contexte tendu. Je pense que le sens de la responsabilité, commande aussi à certains moments nous ne versions pas dans l’ostentatoire, que nous restons sereins responsables jusqu’au bout. Je crois que le plus important c’est que le Président Gbagbo rentre comme tous les citoyens ivoiriens. Il est libre de rentrer chez lui. Mais de grâce en tenant compte des victimes silencieuses. Que chacun puisse tenir compte de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.
« Chacun de nous sait ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire en 2011. Je crois que nous devons humblement, hommes politiques que nous sommes, responsables des crimes ou pas, mais le fait d’appartenir à la famille politique on a un devoir de mémoire vis-à-vis de ces victimes, vis-à-vis de ces familles qui discrètement dans le silence souffrent meurtries parce qu’elles ont perdu des êtres chers », a renchéri M. Bictogo.
Il a exhorté les militants du Front populaire ivoirien à savoir raison garder. « Je voudrais que, le FPI, que tous ceux qui s’agitent comprennent que ce n’est pas le moment donc de vouloir organiser, des cérémonies d’accueil sinon, ils auront en face des gens qui organiseront des cérémonies de deuil. Puisqu’il y a eu des deuils », a-t-il prévenu.
Il a rappelé la situation de l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui a « souhaité à l’époque rentrer de façon sobre, parce que nous traversions une période difficile ».
« Je voudrais dire que, nous n’en faisons pas un évènement, nous considérons que, le Président Gbagbo rentre chez lui comme chaque ivoirien rentre chez lui, comme le Président Alassane Ouattara en 2003 rentrait chez lui dans le respect de tous les ivoiriens et dans le respect des événements que nous avons vécus », a conclu Adama Bictogo.
gak/fmo
