Invité à une visioconférence sur ‘’Le rôle des institutions financières dans l’essor de l’économie numérique africaine’’, le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom, a présenté trois axes d’intervention concernant notamment la Côte d’Ivoire.
Concernant le premier axe, M. Adom a évoqué la manière dont la Côte d’Ivoire se fait accompagner par les institutions financières dans sa transition numérique.
« (…) Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, nous sommes dans la phase d’actualisation du schéma directeur qui date de 2012, pour en faire une véritable stratégie, qui assurera la transformation digitale du pays, en intégrant les nouvelles problématiques comme la confiance numérique, l’identité numérique, la cybersécurité, ainsi que toutes celles relatives aux technologies dites de la 4ème Révolution Industrielle comme la 5G, le Big Data, le Cloud Computing, l’Intelligence Artificielle, etc. », a indiqué le ministre.
Il a souligné que jusque-là, le développement dans le secteur a été financé par l’Etat, le secteur privé, et les partenaires bilatéraux. « Il conviendra de trouver les mécanismes pour renforcer cette collaboration », préconise le ministre.
L’axe 2 porte sur les défis liés à l’essor de l’économie numérique. A ce niveau, Roger Adom note que dans la plupart des pays africains, les initiatives en matière de transformations digitales sont essentiellement basées sur l’internet mobile, donc sur les réseaux mobiles, en attendant le développement d’autre formes comme le haut débit fixe, ou mobile avec l’arrivée prochaine de la 5G.
« Et bien entendu, les réseaux mobiles étant affectés par le déficit énergétique actuel, il va s’en que ce sont des millions de personnes et des services qui sont affectés. (…) Et comme pour la pandémie du COVID-19, il n’y a pas de doute que tous les acteurs, et l’Etat sauront tirer les enseignements utiles pour le développement d’initiatives dans le sens de la résilience des stratégies développées dans le secteur. »
Le 3ème axe porte sur les attentes des différents acteurs de l’écosystème. Celles-ci consistent à créer le cadre réglementaire et juridique favorable à l’éclosion d’un écosystème dynamique dans le but de réaliser la transformation numérique inclusive du pays. « Pour réussir ce challenge, et compte tenu des enjeux et des besoins en ressources financières, il n’ y a qu’une option viable, celle d’une véritable synergie, ou partenariat entre le public, le privé et le monde financier », dit-il.
Outre Roger Adom, cette Tribune a réuni Philippe Wang, Vice-président exécutif de Huawei Northern Africa ; Florence Boupda, Manager, New Business, Financial Institutions Group, West & Central Africa IFC ; Jean-Michel Huet, Associé chez BearingPoint et Loukoumanou Waidi, Directeur général de BGFI Bank Gabon & Président de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Gabon (APEC).
L’économie numérique africaine pourrait peser 180 milliards de dollars d’ici 2025 et jusqu’à 712 milliards de dollars d’ici 2050 pour représenter 8,5% du PIB régional, selon un rapport conjoint de la Société financière internationale (SFI) et Google.
(AIP)
cmas
Concernant le premier axe, M. Adom a évoqué la manière dont la Côte d’Ivoire se fait accompagner par les institutions financières dans sa transition numérique.
« (…) Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, nous sommes dans la phase d’actualisation du schéma directeur qui date de 2012, pour en faire une véritable stratégie, qui assurera la transformation digitale du pays, en intégrant les nouvelles problématiques comme la confiance numérique, l’identité numérique, la cybersécurité, ainsi que toutes celles relatives aux technologies dites de la 4ème Révolution Industrielle comme la 5G, le Big Data, le Cloud Computing, l’Intelligence Artificielle, etc. », a indiqué le ministre.
Il a souligné que jusque-là, le développement dans le secteur a été financé par l’Etat, le secteur privé, et les partenaires bilatéraux. « Il conviendra de trouver les mécanismes pour renforcer cette collaboration », préconise le ministre.
L’axe 2 porte sur les défis liés à l’essor de l’économie numérique. A ce niveau, Roger Adom note que dans la plupart des pays africains, les initiatives en matière de transformations digitales sont essentiellement basées sur l’internet mobile, donc sur les réseaux mobiles, en attendant le développement d’autre formes comme le haut débit fixe, ou mobile avec l’arrivée prochaine de la 5G.
« Et bien entendu, les réseaux mobiles étant affectés par le déficit énergétique actuel, il va s’en que ce sont des millions de personnes et des services qui sont affectés. (…) Et comme pour la pandémie du COVID-19, il n’y a pas de doute que tous les acteurs, et l’Etat sauront tirer les enseignements utiles pour le développement d’initiatives dans le sens de la résilience des stratégies développées dans le secteur. »
Le 3ème axe porte sur les attentes des différents acteurs de l’écosystème. Celles-ci consistent à créer le cadre réglementaire et juridique favorable à l’éclosion d’un écosystème dynamique dans le but de réaliser la transformation numérique inclusive du pays. « Pour réussir ce challenge, et compte tenu des enjeux et des besoins en ressources financières, il n’ y a qu’une option viable, celle d’une véritable synergie, ou partenariat entre le public, le privé et le monde financier », dit-il.
Outre Roger Adom, cette Tribune a réuni Philippe Wang, Vice-président exécutif de Huawei Northern Africa ; Florence Boupda, Manager, New Business, Financial Institutions Group, West & Central Africa IFC ; Jean-Michel Huet, Associé chez BearingPoint et Loukoumanou Waidi, Directeur général de BGFI Bank Gabon & Président de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Gabon (APEC).
L’économie numérique africaine pourrait peser 180 milliards de dollars d’ici 2025 et jusqu’à 712 milliards de dollars d’ici 2050 pour représenter 8,5% du PIB régional, selon un rapport conjoint de la Société financière internationale (SFI) et Google.
(AIP)
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