Chers compatriotes,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Mesdames et Messieurs,
Les ministres africains en charge des questions de frontières ont adopté au cours de leur première conférence tenue le 7 juin 2007 à Addis Abeba en Ethiopie, le « Programme-Frontières » de l’Union Africaine (PFUA).
Dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme, l’Union Africaine a institué depuis Mars 2010 la Journée Africaine des Frontières, commémorée le 7 juin de chaque année. Cette décision a été entérinée par la 17 eme session ordinaire du conseil exécutif tenue en juillet de la même année. La 11eme journée africaine sera célébrée cette année virtuellement sous le thème « Arts, cultures et patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons ». La commémoration de cette journée a pour objectifs d’éliminer les sources de tensions aux frontières des États et à faire des zones frontalières des espaces de paix, de sécurité et d’intégration pour un développement économique, social et culturel harmonieux.
A l’instar des autres pays africains, la Côte d’Ivoire, à travers la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), commémore pour la deuxième fois cette journée le mercredi 09 juin, et le jeudi 10 juin 2021 dans la Sous-Préfecture de Kalamon, située à 22 km de la ville de Doropo dans la Région du Bounkani autour du sous thème : « les villages frontaliers ivoiriens face aux défis sanitaires, éducatifs et sécuritaires ».
Le choix de ce sous thème et de ce lieu traduit la ferme volonté du Gouvernement d’inscrire la problématique de la gestion des frontières au cœur des axes essentiels du programme de développement socio-économique de la Côte d’Ivoire dans un contexte marqué par la pandémie à covid 19 et l’apparition à nos frontières de groupes violents pouvant mettre à mal la situation sécuritaire aux plans local et national.
Il s’agira non seulement d’informer et de sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières, notamment de réaffirmer la présence de l’État auprès des populations frontalières et de faire la promotion de la coopération transfrontalière dans les espaces transfrontaliers afin d’y préserver et renforcer la coexistence pacifique entre les populations.
Mesdames et messieurs,
Face au déficit infrastructurel sanitaire, éducatif et à la récurrence des conflits de tous genres dans les espaces frontaliers, il revient à l’Etat de prendre des dispositions idoines pour y renforcer la sécurité, la paix et combler cet écart.
C’est pourquoi, avec le lancement du processus d’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières le 27 mai dernier, l’État de Côte d’Ivoire affiche sa ferme volonté de se doter d’un document stratégique de gestion planifiée de ses frontières. Pour ce qui concerne les frontières terrestres, la mise en œuvre de cette politique viendra apporter des réponses appropriées et durables aux défis liés à la sécurité et au développement socio-économique que rencontrent les zones frontalières de notre pays.
Chères populations vivant dans les espaces frontaliers,
Je voudrais vous exprimer la solidarité du gouvernement et vous rassurer que l’État s’engage à mettre tout en œuvre pour apporter la paix, la sécurité et le développement dans vos espaces de vie.
À cet effet, le Gouvernement a déjà pris des mesures de sécurité pour faire face avec détermination aux entrepreneurs de la violence. Cependant, les frontières demeurent des lieux de refuge des groupes violents. C’est pourquoi, votre pleine implication est essentielle à travers votre collaboration avec les autorités administratives, policières et militaires pour endiguer ce mal. C’est pourquoi, je voudrais réaffirmer que le gouvernement attend beaucoup de votre sens de la responsabilité et du patriotisme dans cette lutte.
Je voudrais au nom du gouvernement, traduire la reconnaissance de la Côte d’Ivoire à tous nos partenaires techniques et financiers qui inlassablement, nous apportent leur soutien technique et financier pour une gestion plus efficiente des problématiques liées à la gestion des frontières en Côte d’Ivoire.
Enfin, ma gratitude va également à l’endroit de l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion des frontières, notamment le corps préfectoral, les forces de sécurité, les services techniques de l’administration publique, les autorités coutumières et religieuses, la société civile, pour leur engagement dans la réussite de cette mission du gouvernement.
Vive la Journée Africaine des Frontières !
Vive l’intégration africaine !
Je vous remercie !
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Mesdames et Messieurs,
Les ministres africains en charge des questions de frontières ont adopté au cours de leur première conférence tenue le 7 juin 2007 à Addis Abeba en Ethiopie, le « Programme-Frontières » de l’Union Africaine (PFUA).
Dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme, l’Union Africaine a institué depuis Mars 2010 la Journée Africaine des Frontières, commémorée le 7 juin de chaque année. Cette décision a été entérinée par la 17 eme session ordinaire du conseil exécutif tenue en juillet de la même année. La 11eme journée africaine sera célébrée cette année virtuellement sous le thème « Arts, cultures et patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons ». La commémoration de cette journée a pour objectifs d’éliminer les sources de tensions aux frontières des États et à faire des zones frontalières des espaces de paix, de sécurité et d’intégration pour un développement économique, social et culturel harmonieux.
A l’instar des autres pays africains, la Côte d’Ivoire, à travers la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), commémore pour la deuxième fois cette journée le mercredi 09 juin, et le jeudi 10 juin 2021 dans la Sous-Préfecture de Kalamon, située à 22 km de la ville de Doropo dans la Région du Bounkani autour du sous thème : « les villages frontaliers ivoiriens face aux défis sanitaires, éducatifs et sécuritaires ».
Le choix de ce sous thème et de ce lieu traduit la ferme volonté du Gouvernement d’inscrire la problématique de la gestion des frontières au cœur des axes essentiels du programme de développement socio-économique de la Côte d’Ivoire dans un contexte marqué par la pandémie à covid 19 et l’apparition à nos frontières de groupes violents pouvant mettre à mal la situation sécuritaire aux plans local et national.
Il s’agira non seulement d’informer et de sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières, notamment de réaffirmer la présence de l’État auprès des populations frontalières et de faire la promotion de la coopération transfrontalière dans les espaces transfrontaliers afin d’y préserver et renforcer la coexistence pacifique entre les populations.
Mesdames et messieurs,
Face au déficit infrastructurel sanitaire, éducatif et à la récurrence des conflits de tous genres dans les espaces frontaliers, il revient à l’Etat de prendre des dispositions idoines pour y renforcer la sécurité, la paix et combler cet écart.
C’est pourquoi, avec le lancement du processus d’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières le 27 mai dernier, l’État de Côte d’Ivoire affiche sa ferme volonté de se doter d’un document stratégique de gestion planifiée de ses frontières. Pour ce qui concerne les frontières terrestres, la mise en œuvre de cette politique viendra apporter des réponses appropriées et durables aux défis liés à la sécurité et au développement socio-économique que rencontrent les zones frontalières de notre pays.
Chères populations vivant dans les espaces frontaliers,
Je voudrais vous exprimer la solidarité du gouvernement et vous rassurer que l’État s’engage à mettre tout en œuvre pour apporter la paix, la sécurité et le développement dans vos espaces de vie.
À cet effet, le Gouvernement a déjà pris des mesures de sécurité pour faire face avec détermination aux entrepreneurs de la violence. Cependant, les frontières demeurent des lieux de refuge des groupes violents. C’est pourquoi, votre pleine implication est essentielle à travers votre collaboration avec les autorités administratives, policières et militaires pour endiguer ce mal. C’est pourquoi, je voudrais réaffirmer que le gouvernement attend beaucoup de votre sens de la responsabilité et du patriotisme dans cette lutte.
Je voudrais au nom du gouvernement, traduire la reconnaissance de la Côte d’Ivoire à tous nos partenaires techniques et financiers qui inlassablement, nous apportent leur soutien technique et financier pour une gestion plus efficiente des problématiques liées à la gestion des frontières en Côte d’Ivoire.
Enfin, ma gratitude va également à l’endroit de l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion des frontières, notamment le corps préfectoral, les forces de sécurité, les services techniques de l’administration publique, les autorités coutumières et religieuses, la société civile, pour leur engagement dans la réussite de cette mission du gouvernement.
Vive la Journée Africaine des Frontières !
Vive l’intégration africaine !
Je vous remercie !