Anoma Kouao Magloire est ingénieur général d'informatique et inspecteur des infrastructures économiques à la retraite. Membre du Bureau politique, Il est, sur le plan local, délégué Pdci-Rda d'Aboisso commune, coordonnateur des délégués du département d'Aboisso, et coordonnateur général des membres du Grand Conseil Régional du Sud-Comoé. Dans cette interview, qu'il a bien voulu nous accorder, il parle de la vie du Pdci-Rda dans sa délégation, en prélude aux séminaires de réflexions.
Monsieur le délégué, comment se porte le Pdci-Rda dans votre délégation, après les élections législatives du 6 mars dernier ?
A Aboisso, le Pdci-Rda se porte bien et est bien vivant. Notre délégation fait partie des plus attentives, qui exécutent en temps réel les instructions de la direction du parti. Notamment en matière de mise en place de structures, d'animation, d'organisation d'université, de séminaires, d'atelier etc. Dans la délégation d'Aboisso commune, le personnel politique est actif. Les secrétaires généraux de section sur le terrain sont régulièrement informés et formés. Nous sommes en parfaite collaboration avec les autres délégués du département et le vice-président du parti, M. N'gouan Jérémie Alfred. Aux dernières élections législatives, certes nous n'avons pas gagné. Mais c'est la bataille qu'on a perdue et non la guerre. Et ce n'est que partie remise. Quoiqu'on dise, Aboisso reste le bastion du PDCI. Et nos adversaires, eux-mêmes, le savent. Vous savez, évoluer dans l'opposition depuis 1999, ce n'est pas une chose aisée. Mais, le Pdci-Rda va reprendre les choses en main. Nous nous y attelons.
Le Pdci-Rda fête ses 75 ans d'existence. Moment que la haute direction met à profit pour lancer les séminaires de réflexions profondes à partir de la base en vue d'un renouveau. Justement à votre niveau, comment vont s'organiser ces réflexions ?
A Aboisso, nous saluons de vive voix cette initiative de réflexions impulsées par le président Henri Konan Bédié, qui prend en compte la base. Avec cette élection présidentielle d'octobre 2020, qui nous maintient encore dans l'opposition et avec ce qui vient de se passer aux législatives ici à Aboisso, l'heure de la réflexion et de notre remise en cause a véritablement sonné. Dans cette perspective, le vice-président, M. N'gouan Jérémie Alfred, les membres des instances de notre délégation et moi-même, sommes préoccupés par une organisation efficace et efficiente de ces séminaires. A présent, nous nous attelons activement pour démarrer les travaux. Les secrétaires généraux de section sont informés et prêts. La mobilisation autour de ces séminaires s'annonce totale.
Monsieur le délégué, vous êtes, par ailleurs, le président de la coordination des militants du Pdci-Rda de l'ex-MEECI. Le 6 mai dernier, votre structure a tenu une réunion de travail. Comment se porte votre mouvement?
La Coordination des militants du Pdci-Rda de l'ex-MEECI se porte très bien. Notre structure a pour mission, d'une part, de maintenir la flamme militante entre nous et d'autre part, de réfléchir, d'écouter, de nous prononcer sur l'actualité politique à l'intérieur du Pdci-Rda et de faire des propositions. A court terme, nous avons en vue un dîner-débat de retrouvailles et une rencontre avec le président Bédié.
Ici, nous voudrions inviter les militants et militantes du Pdci-Rda au rassemblement, au respect des structures et des personnalités qui les incarnent, à l'union sacrée autour du président Bédié.
Monsieur le délégué, vous venez d'être nommé membre du tout nouvel Institut de formation politique du PDCI-RDA. Quels sont vos premiers sentiments ?
Cette nomination m'inspire reconnaissance et gratitude envers le président Henri Konan Bédié pour la grande confiance qu'il place ainsi en ma modeste personne. C'est une fierté de savoir que la direction du parti reconnaît, en ma modeste personne, la capacité de contribuer à la formation politique des militants et à la consolidation du patrimoine du Pdci-Rda.
Que pensez-vous de la cohabitation entre le Secrétariat exécutif et le Comité politique ?
Il n'y a pas de confusion. Le Comité politique est une structure créée par le président du parti, qui lui est rattachée de façon horizontale. Alors que le Secrétariat exécutif est une structure créée lors du dernier Congrès et qui constitue le Secrétariat du président de façon verticale. Et tout cela relève des attributions du président.
Nous sommes à moins de dix jours de la date d'arrivée du président Gbagbo. Quel est votre point de vue sur le débat autour de ce retour ?
L'atmosphère passionnée autour de l'arrivée du président Gbagbo en Côte d'Ivoire est tout à fait normale. En effet, il s'agit d'une personnalité, qui a été candidate contre les présidents Houphouët-Boigny, Guéi Robert, Alassane Ouattara. Le président Gbagbo a été mis à la disposition de la Cour pénale internationale (CPI) pendant dix ans. Son acquittement fait de lui un grand martyr. Ce qui est important, c'est que le président de la République a autorisé son retour. Il faut qu'il vienne.
Interview réalisée par FRANCK DESTINEE
Monsieur le délégué, comment se porte le Pdci-Rda dans votre délégation, après les élections législatives du 6 mars dernier ?
A Aboisso, le Pdci-Rda se porte bien et est bien vivant. Notre délégation fait partie des plus attentives, qui exécutent en temps réel les instructions de la direction du parti. Notamment en matière de mise en place de structures, d'animation, d'organisation d'université, de séminaires, d'atelier etc. Dans la délégation d'Aboisso commune, le personnel politique est actif. Les secrétaires généraux de section sur le terrain sont régulièrement informés et formés. Nous sommes en parfaite collaboration avec les autres délégués du département et le vice-président du parti, M. N'gouan Jérémie Alfred. Aux dernières élections législatives, certes nous n'avons pas gagné. Mais c'est la bataille qu'on a perdue et non la guerre. Et ce n'est que partie remise. Quoiqu'on dise, Aboisso reste le bastion du PDCI. Et nos adversaires, eux-mêmes, le savent. Vous savez, évoluer dans l'opposition depuis 1999, ce n'est pas une chose aisée. Mais, le Pdci-Rda va reprendre les choses en main. Nous nous y attelons.
Le Pdci-Rda fête ses 75 ans d'existence. Moment que la haute direction met à profit pour lancer les séminaires de réflexions profondes à partir de la base en vue d'un renouveau. Justement à votre niveau, comment vont s'organiser ces réflexions ?
A Aboisso, nous saluons de vive voix cette initiative de réflexions impulsées par le président Henri Konan Bédié, qui prend en compte la base. Avec cette élection présidentielle d'octobre 2020, qui nous maintient encore dans l'opposition et avec ce qui vient de se passer aux législatives ici à Aboisso, l'heure de la réflexion et de notre remise en cause a véritablement sonné. Dans cette perspective, le vice-président, M. N'gouan Jérémie Alfred, les membres des instances de notre délégation et moi-même, sommes préoccupés par une organisation efficace et efficiente de ces séminaires. A présent, nous nous attelons activement pour démarrer les travaux. Les secrétaires généraux de section sont informés et prêts. La mobilisation autour de ces séminaires s'annonce totale.
Monsieur le délégué, vous êtes, par ailleurs, le président de la coordination des militants du Pdci-Rda de l'ex-MEECI. Le 6 mai dernier, votre structure a tenu une réunion de travail. Comment se porte votre mouvement?
La Coordination des militants du Pdci-Rda de l'ex-MEECI se porte très bien. Notre structure a pour mission, d'une part, de maintenir la flamme militante entre nous et d'autre part, de réfléchir, d'écouter, de nous prononcer sur l'actualité politique à l'intérieur du Pdci-Rda et de faire des propositions. A court terme, nous avons en vue un dîner-débat de retrouvailles et une rencontre avec le président Bédié.
Ici, nous voudrions inviter les militants et militantes du Pdci-Rda au rassemblement, au respect des structures et des personnalités qui les incarnent, à l'union sacrée autour du président Bédié.
Monsieur le délégué, vous venez d'être nommé membre du tout nouvel Institut de formation politique du PDCI-RDA. Quels sont vos premiers sentiments ?
Cette nomination m'inspire reconnaissance et gratitude envers le président Henri Konan Bédié pour la grande confiance qu'il place ainsi en ma modeste personne. C'est une fierté de savoir que la direction du parti reconnaît, en ma modeste personne, la capacité de contribuer à la formation politique des militants et à la consolidation du patrimoine du Pdci-Rda.
Que pensez-vous de la cohabitation entre le Secrétariat exécutif et le Comité politique ?
Il n'y a pas de confusion. Le Comité politique est une structure créée par le président du parti, qui lui est rattachée de façon horizontale. Alors que le Secrétariat exécutif est une structure créée lors du dernier Congrès et qui constitue le Secrétariat du président de façon verticale. Et tout cela relève des attributions du président.
Nous sommes à moins de dix jours de la date d'arrivée du président Gbagbo. Quel est votre point de vue sur le débat autour de ce retour ?
L'atmosphère passionnée autour de l'arrivée du président Gbagbo en Côte d'Ivoire est tout à fait normale. En effet, il s'agit d'une personnalité, qui a été candidate contre les présidents Houphouët-Boigny, Guéi Robert, Alassane Ouattara. Le président Gbagbo a été mis à la disposition de la Cour pénale internationale (CPI) pendant dix ans. Son acquittement fait de lui un grand martyr. Ce qui est important, c'est que le président de la République a autorisé son retour. Il faut qu'il vienne.
Interview réalisée par FRANCK DESTINEE