Abidjan- La Cour constitutionnelle sud-africaine a jugé mardi 29 juin 2021 l'ancien président Jacob Zuma coupable d'outrage à la justice pour avoir refusé de comparaître devant une commission anti-corruption et l'a condamné à 15 mois de prison ferme, rapporte la presse internationale.
" La Cour constitutionnelle n'a pas d'autre choix que de conclure que M. Zuma est coupable d'outrage à la justice ", a déclaré la juge Sisi Khampepe, de la plus haute juridiction d'Afrique du Sud saisie par la commission anti-corruption.
" Ce genre de réticence et de défi est illégal et sera puni ", a-t-elle ajouté. "Je n'ai pas d'autre choix que d'emprisonner M. Zuma, dans l'espoir que cela envoie un message sans équivoque. L'Etat de droit et l'administration de la justice prévalent".
Depuis la création en 2018 de la commission chargée d'enquêter sur la corruption généralisée pendant ses neuf années au pouvoir, M. Zuma, mis en cause par une quarantaine de témoignages, multiplie les manœuvres pour éviter d'avoir à s'expliquer, empilant les recours ou faisant valoir son droit au silence.
A 79 ans, Jacob Zuma n'a témoigné qu'une seule fois devant la commission anti-corruption, en juillet 2019. Il s'était offusqué d'être traité comme un "accusé". Après cette condamnation, il a maintenant cinq jours pour se présenter.
Englué dans les scandales, il avait été poussé à la démission en 2018. Il a été remplacé par l'actuel président, Cyril Ramaphosa, qui a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille mais a lui-même été appelé à témoigner devant la commission, note-on.
eaa/ask
" La Cour constitutionnelle n'a pas d'autre choix que de conclure que M. Zuma est coupable d'outrage à la justice ", a déclaré la juge Sisi Khampepe, de la plus haute juridiction d'Afrique du Sud saisie par la commission anti-corruption.
" Ce genre de réticence et de défi est illégal et sera puni ", a-t-elle ajouté. "Je n'ai pas d'autre choix que d'emprisonner M. Zuma, dans l'espoir que cela envoie un message sans équivoque. L'Etat de droit et l'administration de la justice prévalent".
Depuis la création en 2018 de la commission chargée d'enquêter sur la corruption généralisée pendant ses neuf années au pouvoir, M. Zuma, mis en cause par une quarantaine de témoignages, multiplie les manœuvres pour éviter d'avoir à s'expliquer, empilant les recours ou faisant valoir son droit au silence.
A 79 ans, Jacob Zuma n'a témoigné qu'une seule fois devant la commission anti-corruption, en juillet 2019. Il s'était offusqué d'être traité comme un "accusé". Après cette condamnation, il a maintenant cinq jours pour se présenter.
Englué dans les scandales, il avait été poussé à la démission en 2018. Il a été remplacé par l'actuel président, Cyril Ramaphosa, qui a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille mais a lui-même été appelé à témoigner devant la commission, note-on.
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