Quelque dix personnes reconnues coupables de traite de personnes et d’enfants ont été condamnées, mercredi, à dix ans de prison par la section du Tribunal de Bouna, dans le Nord-Est ivoirien.
Ce verdict a été donné par le président de la Section de Tribunal de Bouna Frédéric Kohou Gbanhe après un procès de plus de 4 heures, selon une note d’information transmise à APA, jeudi.
Trente et un enfants burkinabè dont l’âge varie entre 14 et 17 ans ont été interceptés dans deux véhicules de la compagnie de transport dénommée ZDT les 27 avril et 26 mai 2021 par des patrouilles mixtes des éléments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, alors qu’ils étaient en train d’être convoyés dans la zone forestière ivoirienne, précisément à Adzopé.
« C’est contraire à ce que j’avais plaidé. Je ne peux pas être satisfait d’une telle décision. Je pense qu’elle est plus guidée par le sensationnel que le Droit », a déploré Me Zakaria Touré, avocat de la défense, promettant de faire appel pour que le procès se déroule devant la Cour d’appel d’Abidjan.
M. Damoi Edgar, Substitut résident du Procureur près la Section de Tribunal de Bouna a exprimé un satisfecit suite à cette décision. Pour ce dernier, l’heure est désormais à la répression des personnes fautives de faits de trafic, traite et de travail des enfants.
« Aujourd’hui comme vous pouvez le constater, nous sommes de plain-pied dans la phase de la répression. Je pense que le procès de ce matin en est la preuve éloquente. », a-t-il dit.
« Nos populations doivent comprendre définitivement que la place de nos enfants se trouve à l’école et non dans les champs, les carrières ou sur les sites d’orpaillage », a poursuivi M. Damoi, soulignant que « l’Etat de Côte d’Ivoire l’a si bien compris qu’il a rendu l’école gratuite et obligatoire pour tous les enfants jusqu’à l’âge de seize ans ».
Les enfants interceptés ont été reconduits dans leur pays d’origine quand trente personnes suspectes à savoir dix employés de la compagnie ZDT et vingt immigrés clandestins ont été mis aux arrêts.
PIG/ls/APA
Ce verdict a été donné par le président de la Section de Tribunal de Bouna Frédéric Kohou Gbanhe après un procès de plus de 4 heures, selon une note d’information transmise à APA, jeudi.
Trente et un enfants burkinabè dont l’âge varie entre 14 et 17 ans ont été interceptés dans deux véhicules de la compagnie de transport dénommée ZDT les 27 avril et 26 mai 2021 par des patrouilles mixtes des éléments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, alors qu’ils étaient en train d’être convoyés dans la zone forestière ivoirienne, précisément à Adzopé.
« C’est contraire à ce que j’avais plaidé. Je ne peux pas être satisfait d’une telle décision. Je pense qu’elle est plus guidée par le sensationnel que le Droit », a déploré Me Zakaria Touré, avocat de la défense, promettant de faire appel pour que le procès se déroule devant la Cour d’appel d’Abidjan.
M. Damoi Edgar, Substitut résident du Procureur près la Section de Tribunal de Bouna a exprimé un satisfecit suite à cette décision. Pour ce dernier, l’heure est désormais à la répression des personnes fautives de faits de trafic, traite et de travail des enfants.
« Aujourd’hui comme vous pouvez le constater, nous sommes de plain-pied dans la phase de la répression. Je pense que le procès de ce matin en est la preuve éloquente. », a-t-il dit.
« Nos populations doivent comprendre définitivement que la place de nos enfants se trouve à l’école et non dans les champs, les carrières ou sur les sites d’orpaillage », a poursuivi M. Damoi, soulignant que « l’Etat de Côte d’Ivoire l’a si bien compris qu’il a rendu l’école gratuite et obligatoire pour tous les enfants jusqu’à l’âge de seize ans ».
Les enfants interceptés ont été reconduits dans leur pays d’origine quand trente personnes suspectes à savoir dix employés de la compagnie ZDT et vingt immigrés clandestins ont été mis aux arrêts.
PIG/ls/APA